LCJ n°19 | Darmanin n’a jamais été salarié

Le monarchiste de Beauvau le sait, la République française est une monarchie néolibérale où les pauvres payent les riches. Dans ce sens, il peut régulièrement sortir des tirades telle un pilier de bar à plusieurs grammes d’alcool dans le sang, cela met en avant son ambition pour la restauration d’une monarchie. Foncièrement séparatiste envers l’esprit républicain, il s’adonne à des sorties propres à son esprit obscurantiste.
La monarchie a été décapitée au profit d’une République naissante. Les privilégiés sont passés progressivement de la noblesse à la bourgeoisie. Si la question de la « valeur travail » apparaît au cœur de la bataille dialectique, il en ressort que les néoféodaux sur la question de la réforme des retraites ne savent plus sur quel pied danser.
Dès lors, le goût de l’effort, il n’en connaît aucun paramètre, lui qui n’a jamais eu un salaire, mais simplement des indemnités.
Au travers de cette rhétorique, nous voyons qu’il n’a jamais connu le goût du travail, celui qui tue et « en même temps » celui qui paye. Ainsi, le monarchiste à savoir ancien de l’Action Française peut scander dans l’hémicycle que
Monsieur Mélenchon et ses amis défendent une idée gauchiste, bobo, celle d’une société sans travail, sans effort.
La question de la « société sans travail » n’est guère abordée. Pourtant, ce sont les monarchistes et les néoféodaux qui suppriment les emplois et qui finalement aboutissent à une suppression du travail au travers de « révolution industrielle » comme l’intelligence artificielle ou même la « blockchain » via le « web 3.0 ». L’idée résulte également que l’Etat donne des centaines de milliards aux entreprises sans contreparties de création d’emplois. Cohérence de cet assistanat ? Aucune.
Le gouvernement sait très bien l’influence qu’il incorpore au sein de la société. Le fait de conspuer les pauvres afin de créer une « gabelle » pour les « actionnaires » reste un symptôme très fort d’une société où les efforts demandés reposent sur les mêmes. Lorsque l’ancien de l’Action Française et profondément hostile à la République scande que nous voulons une société « sans travail » et « sans effort », il parle de sa politique pour l’assistanat d’une classe féodale biberonnée au déficit public. Je le vois très bien que Monsieur Darmanin et ses collaborateurs antirépublicains veulent revenir à l’époque d’Henri IV et de Louis XVI, mais cette dernière est révolue.
Vous l’auriez bien compris, Darmanin est le « con du jour » comme un peu tous les jours.
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