Le CBD : arnaque ou pas ?

Le CBD : arnaque ou pas ?
Image par Julia Teichmann de Pixabay

Le CBD est une partie de la plante liée à la fleur de chanvre. Si nous ne maîtrisons pas vraiment cet élément, il en ressort que nous avons un avis assez tranché sur la question. En effet, au grès de l’avancée de notre approche sur la question du cannabis, nous en sommes venus à croire que l’amorce liée à ce “mirage” ne pouvait être qu’un leurre.

Les vertus de ce dernier ne pouvaient déboucher que sur une farce à grande échelle via une industrie conséquente. Ainsi, le CBD est au cannabis, tel une bière sans alcool à l’alcool. Le psychotrope non-présent ne pouvait que déboucher sur un “placebo” et une “croyance”.

Dès lors, les différents marchands en ce qu’il concerne ce substrat s’avère n’être que des commerçants dans un monde capitaliste. Ils ont déniché la bonne pioche, la bonne idée et le bon concept à un moment donné où tout semble échappé aux personnes. Le CBD a une forte valeur ajoutée, ce n’est qu’un début. Dans ce sens, les boutiques ouvrent les unes après les autres, d’autres boutiques se transforment face à nouvel el dorado. Pourtant, l’idée majeure devrait reposer non pas sur la vente d’un produit présentant les arômes et le goût en bouche, mais bien de la légalisation même du cannabis récréatif afin de financer un parcours de soin pour les dépendants selon la méthode de leurs choix. Mais voilà, la France préfère criminaliser consciencieusement les consommateurs de cannabis et laisser les consommateurs du même produit sans le THC de côté (en dessous de 0,1%).

Certaines anciennes personnes dans la dépendance active soutiendront sans doute que la sortie de “l’enfer” se réalise via des substituts comme le CBD dans le cadre du cannabis, mais il incombe globalement que ce dernier. Si la liberté peut être offerte au travers d’un substitut, il en ressort que sa vente n’aura jamais les effets escomptés. À partir de ce moment-là, le consomamteur en toute liberté puisqu’a priori si la molécule rendant compte de la dépendance n’apparaît pas, il peut se heurter sur ses croyances.

Je me souviens très bien de différentes discussions que j’ai eues à ce sujet avec des personnes sur ce sujet. La criminalisation des drogues et autres psychotropes ne fonctionnent pas et n’a aucun effet escompté. Elle engraisse les cartels. Dans un pays où la guerre est réalisée contre les psychotropes (sauf l’alcool), la vente de CBD apparaît comme un OVNI qui a été imposé par le Conseil d’Etat. Le bras de fer pourrait continuer pendant très longtemps. Admettons qu’à différents moments l’idée fait son chemin : le cannabis ne peut qu’être la seule voix possible, mais aussi imaginable. Nombreux sont les personnes sceptiques à ce sujet. La question fondamentale que chacun doit se poser réside en celle-ci : à qui la prohibition du cannabis sert-elle ? Aux différents trafiquants de drogue, mais aussi aux conservateurs pour détruire, saccage et piétiner les droits et libertés individuelles fondamentales.

Une question de mode en ressort également. Le Conseil d’Etat ayant validé la légalisation de cette molécule, sa vente apparaît légale. Son prix devenu exorbitant par rapport aux différents effets recherchés, cela suppose une approche autour des “médecines alternatives” et de l’idée du “bien-être. Au fil de l’eau, je constate parfaitement bien que de nombreuses personnes s’en servaient comme d’un médicament ou d’un palliatif vis-à-vis de leur problème quotidien. Le retour dans la consommation peut apparaître comme une option à court et moyen terme. À partir de ce moment précis, le business juteux se heurte à une question de santé publique.


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