Le CDKF visé par un attentat terroriste

Le CDKF visé par un attentat terroriste
Image issu du CDKF

L’attentat terroriste contre le CDKF (Conseil Démocratique Kurde en France) qui a lieu, c’est ce week-end témoigne d’un discours double étatique. En effet, les Kurdes sont en première ligne contre les Djihadistes de Daesh et des islamistes Turcs d’Erdogan.

Cela rappelle sans doute que selon les différents propos que l’objectif était de tuer des Kurdes, car Kurdes et dans un centre culturel (du CDKF) où se trouvaient beaucoup de monde. Les différents propos rapportés par la presse soulignent la volonté raciste. Alors, le parquet a relevé gentiment le caractère raciste, mais refuse pour le moment de qualifier l’acte terroriste ayant ôté la vie à trois personnes, car il n’y aurait pas d’éléments permettant de le caractériser. Or, la boussole tourne dans un sens, mais pas dans l’autre. Ainsi, un raciste d’extrême-droite certainement suprémaciste blanc peut attaquer des personnes dans la rue. Cela est considéré comme un homicide volontaire à caractère racial. Le pire, il avait déjà réalisé différentes peines de prison pour des motifs à caractère raciste. Tous les signaux pour qu’il passe de nouveau à l’action apparaissait comme évident. Dès lors, la question “pathologique” de son racisme a été évoquée. Pourtant, le racisme n’apparaît pas comme une maladie, mais bien comme une idéologie criminelle et très souvent comme terroriste.

Que fait Gérald Darmanin ? Il nie les accusations en bloc en soulignant qu’il était inconnu des services de police. Il faut dire objectivement qu’il existe un axiome permettant de dédouaner le terrorisme d’extrême-droite en soulignant qu’il s’agissait d’une “fusillade”. Or, rien de tel. La vérité sort désormais en mettant en avant que le CDKF a été visé et le ministère de l’Intérieur aurait dû protéger le centre face aux attaques terroristes d’extrême-droite comme islamiste. Or, cela démontre objectivement que la seule solution qui reste à Gérald Darmanin aboutit objectivement dans un premier temps à une démission et dans un second temps à l’abolition des forces de l’ordre vu qu’ils sont incapables de réaliser le travail. On le comprend certainement, car l’idéologie politique d’une grande majorité des forces de l’ordre est en relation avec celle du terroriste.

Dans un univers biberonné à la haine, il pensait s’attaquer à ses derniers, car les Kurdes veulent un tribunal international pour condamner les crimes contre l’Humanité de l’organisation terroriste de Daesh (et ses sbires). On voit bien que la motivation visant à semer la terreur en visant le CQKF. Nous sommes passés près d’un massacre. En effet, le CDKF organisait une marche pour les dix ans de l’attentat terroriste en provenance des services secrets turcs (le MAT) et que la justice française comme le ministère de l’Intérieur, c’est-à-dire Gérald Darmanin.

Dès lors, il s’agit de faire pression contre cet attentat terroriste d’extrême-droite contre le CDKF en dit long sur l’ambiance qui règne en France. En effet, le gouvernement fait émerger des terroristes d’extrême-droite pendant que le gouvernement parle d’éco-terroriste. Il semblerait bien que Gérald Darmanin soit plus en clin à classifier le terrorisme selon la couleur de peau du terroriste. Dès lors, entre le terroriste et le chef de place Beauvau, il n’y a qu’un pas entre ceux qui diffusent la haine et ceux qui appliquent les idées de ses diffuseurs. Le séparatisme peut toutefois être éclipsé.


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