Twitter | Adieu pour un nouvel oxygène

Twitter apparaît comme un réseau en bout de souffle et dans une dynamique où celui-ci va être achevé par l’hypercapitaliste Elon Musk. Enfant gâté, dont sa fortune vient de l’apartheid sud-africain expliquant son comportement réactionnaire et ultraconservateur. Gavé sur ses projets par l’argent du contribuable, en l’occurrence étasunien, qu’il peut se revêtir d’être l’un des plus riches de la planète, mais il n’apporte aucun progrès réel à l’Humanité favorisant la réaction.
Nous savions très bien que la donne changeait pour le réseau social. Nous avons fait le choix de clore notre propre compte. Des questions ont largement émergé sur différents plans afin que nous puissions diffuser nos différents écrits, nos travaux afin de briser une spirale infernale. Avant l’arrivée de celui qui n’hésitait pas à soutenir les “camions de la liberté“, c’est-à-dire des eugénistes étasuniens et canadiens afin de placer l’économie au-dessus de la santé.
Le choix de partir se justifiait également au travers d’un “shadow ban”, c’est-à-dire que les algorithmes nous ont diminué notre visibilité. Rien n’est anodin, mais c’est le cas d’un certain nombre d’utilisateurs qui sont des consommateurs de données. En effet, notre compte ne devenant plus visible vis-à-vis des personnes qui nous suivaient. Nous en sommes venus à soutenir qu’il ne servait plus à rien. Mais il dormait tranquillement. Or, l’arrivée d’Elon Musk à la Twitter a tout changé la vision que nous nous faisions justement d’un réseau social. L’abandon du “visage humain” afin d’en faire une entreprise rentable où les utilisateurs étaient en réalité des clients consommant des publicités de façon forcée. La saga s’est éternisée et nous avons pointé le doigt.
Je pense sincèrement qu’il y aura un après où les amoureux de “la liberté d’expression” dans des endroits où les espaces seront “safes” et “protégés” loin des déferlements haineux accompagnant les partisans d’Elon Musk. Néonazis, suprémacistes, et bien d’autres sont bien accueillis. Par contre, les progressistes sont bâillonés. De cette manière, l’idée se construisant tout doucement aboutissait à une raison notamment sur les conséquences d’une opposition entre Twitter et Elon Musk. Nous avons fait notre baluchon. Puis nous sommes partis vers d’autres contrés sans dire au revoir, sans dire un seul mot, sans rien dire finalement, car personne ne réagissait à nos tweets.
Twitter, basculant sur un nouveau président à savoir Elon Musk, a réalisé une certaine saignée afin de détruire l’entreprise au nom de la rentabilité. Les différents départements ont permis de saboter afin de déplumer l’oiseau. Il semble constant et consternant de ne voir que l’idée d’entreprise d’une personnalité ne sachant pas écrire un seul script dans une entreprise où le script s’avère l’alpha et l’oméga. Dans ces circonstances, Elon Musk apparaît comme celui d’un missionnaire avec une idée de réaliser d’atteindre ses idées afin de faire le réseau social de ses rêves et à son image, comme un despotique souhaite un monde à l’image qu’il se fait.
Lorsque le patron de Tesla et Space X a pris les rênes de l’oiseau bleu déjà en mauvais état en raison d’une nuée ardente de boomers, de réactionnaire et de harceleurs en tout genre. Celui qui défend Donald Trump et son coup d’état contre le capitol, il semblait nécessaire de partir afin de prendre nos bagages en laissant Twitter devenir le nouveau Gab. Nous avons vu un patron autoritaire détestant la “liberté d’expression” durant les différentes sagas. La “liberté d’expression” s’arrête là où commence celle d’Elon Musk. Twitter n’était plus un réseau social comme les autres, mais un réseau privé à la gloire d’une personne. Il y a un bien de “The Truth” pour l’agent orange, il y a eu Twitter pour Elon Musk.
En effet, face à la tempête qui se dégage au loin : la fermeture d’une entreprise en raison d’un incompétent ne sachant même pas écrire une ligne de code. Il semblait nécessaire d’actionner progressivement ce que nous disions dans un article au travers de “la chronique de l’arrière-boutique”:
Des éléments indiquent que nous allons dans une démarche emboîtant le pas vers un processus en cours : les réseaux sociaux termineront tous comme « MySpace ». Nous en sommes venus à croire que les réseaux sociaux sont en décroissance et n’offrent plus les services qu’ils auraient dû.
Nous étions chez Mastodon sous une des nombreuses instances. Nous avions choisi notre nouveau chez-nous. Nous nous sommes installés. Or, nous pensions ne pas faire une erreur, car c’était un choix politique et éthique. En effet, les différents déboires s’accélérant. Le pitre à la tête de Twitter a continué son projet afin d’isoler constamment Twitter du reste du monde. Or, les bulles sur Twitter conduisaient à isoler les personnes vivant dans leur communauté. Mais voilà, Twitter est devenu hermétique. Les journalistes se faisaient également bannir sous l’ordre du tyran. Les réseaux sociaux concurrents qu’ils soient dans le Fediverse ou centralisé ont subis la censure. Bref, nous étions dans un réseau despotique.
Le temps passait et on voyait la cacophonie s’installer dans un réseau social qui n’en était plus un. Je pense que nous avons fait un choix nécessaire et digne contrairement aux personnes qui sont restées sur l’oiseau bleu. Ainsi, nous avons pris la “poudre d’escampette” et nous ne reviendrons pas sur un réseau où tous les outils nécessaires sont indisponibles et transformés en Twitter Blue. Nous n’allons pas payer un centime afin que Twitter soit un nid de vipères.
Finalement, tout ce qu’il se passe en interne ne nous intéresse plus. Dès lors, nous sommes dans une autre dynamique où le temps passé à argumenter reste clos. Le “Twitter 2.0” peut sombrer, son avenir est corrompu et les efforts réalisés ne peuvent que déboucher sur un cul-de-sac.
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