Radicalisation | Les conservateurs aux abois

Radicalisation | Les conservateurs aux abois
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Radicalisation | Les conservateurs se radicalisent les uns après les autres se basant sur des fables, des comtes et des récits romanesques. Je pense à un ancien camarade qui a côtoyé ma vie me signifiant que le progrès était dépassé au profit d’une égalité et d’une solidarité. Il répétait dans les faits ce qu’il se passe à la télévision afin de briser ceux qui travaillent et ceux qui sont privés de travail au nom des ajustements structurels.

Je me souviens bien de ses propres termes assez décousus, mais qui démontrait objectivement que malgré son âge, il était déjà un “boomer”. Je trouve cela profondément triste, mais chacun partage ses idées et parfois, on peut être jeune physiquement et être vieux dans les mentalités. Cela a le mérite de voir que les plus âgés sont souvent les plus radicalisés et ceux qui regardent des émissions comme Touche Pas à Mon Poste de Cyril Hanouna, bouffon de Bolloré. Le fascisme arrive par le divertissement et ceux qui vont sur ces plateaux font la propagande de l’extrême-droite même pour ceux qui sont de gauche ou qui s’y croient l’être. Le conservatisme n’a jamais apporté avec lui le progrès. En effet, la porte finale le conduit toujours au mariage avec le fascisme. La radicalisation d’une partie de l’électorat d’Emmanuel Macron se retrouvera dans les bras de Marine Le Pen : tôt ou tard. Mais que font les flics de Darmanin pour faire face à ce courant séparatiste ? Rien, car les flics et Gérald Darmanin sont eux-mêmes des séparatistes et des sécessionnistes. Au travers de ce message, le gouvernement de Borne démontre que les conservateurs serrent les dents pour montrer un sourire afin de créer le plus grand bond en arrière, soit près de deux siècles afin que la France dans les années 2020 soit celles du XIXe siècle.

Pendant ce temps-là, je conçois parfaitement que certains ont envie d’en découdre avec le progrès. Choisissez la réaction et vous aurez le gouvernement en Italie ou même en Hongrie tel est le rêve de la droite macronistes jusqu’à Eric Zemmour. Ils n’aiment que l’odeur de l’argent et le reste n’apparaît qu’être de la xénophobie pour justifier les lois scélérates afin que la surveillance soit généralisée par une technopolice. Bref, Gérald Darmanin a pour modèle sécuritaire celui du Xi Jinping. Chacun son choix, chacun sa démocratie. En réalité : le macronisme n’est pas démocratique et la démocratie n’est qu’un outil comme un autre afin de déposer des lois les plus liberticides. Il n’est pas impossible que d’ici 10 ans, la France soit un régime illibéral main dans la main avec les pires régimes.

Certains ne douteront qu’à un moment : les conservateurs de toute obédience formeront certainement un seul parti pour diriger au travers d’un parti unique. En effet, il semble constant de souligner que l’idée majeure repose sur une diffusion idéologique permettant de créer des variantes, mais cela repose sur une vision idéologique commune. Sur le fond, ils sont complètement d’accord, mais les moyens pour y aller changent constamment. Dès lors, les conservateurs savent très bien qu’au travers de cette dimension, ils ont le choix pour une même politique réactionnaire et d’outre-tombe. Clairement, les alternatives demeurent multiples, mais au travers d’une ligne ultraconservatrice sectaire, il pense être en mission pour sauver leur pays alors qu’ils font couler des milliers jusqu’à des millions de travailleurs dans des conditions miséreux. Au moment de la question de la sobriété, le novlangue utilisé va jusqu’à souligner que les pauvres étaient en sobriété subie. Ils n’ont à aucun moment un ancrage dans la vie de dizaine de millions de Français.

Mais cette radicalisation devrait faire sursauter le couple franco-allemand tout comme cela devrait inquiéter l’Union Européenne au nom de la défense de l’Etat de droit. Rien ne se passe alors que les voyants sont au rouge. La Cinquième République ressemble de plus en plus au rétablissement de l’Etat Français à savoir un technocapitalisme avec dans son viseur : les progressistes (c’est-à-dire les opposants à Emmanuel Macron) et les musulmans. De cette sorte, les radicaux et autres extrémistes du néolibéralisme s’assurent également de faire taire en combattant contre la liberté d’association et la liberté d’expression. Étonnant non ? Ainsi, les rats peuvent tout faire, ils n’empêcheront pas qu’il faille faire effondrer le capitalisme et cela devient urgent. Cela sera soit cela, soit le barbarisme, c’est-à-dire le rétablissement de la peine de mort pour les pauvres.

Les dissolutions pleuvent au travers des scélérats macronistes. La solidarité est considérée comme une atteinte à la République. Le Conseil constitutionnel est favorable à la protection du technocapitalisme et des dissolutions provenant d’une horde de sauvageons en cravate. Biberonné à la haine des valeurs républicaines, les Conseil des Sages n’est plus qu’une caisse de conformité des pires lois liberticides afin de l’estampiller “conforme à la constitution”. Honnêtement, je ne crois pas qu’au travers de cela, nous pouvions avoir confiance dans des bourgeois qui contrôlent la légalité bourgeoise. Cela serait un paradoxe. Ils font partie de la même caste sociale. Certes, il faut dire qu’au travers de la Constitution, les raisonnements sous forme de syllogisme peuvent être des acrobaties, mais concrètement cela abouti à une conclusion assez conséquente : la quasi-totalité des décisions va dans le sens du néolibéralisme et du séparatisme néoconservateur.

Aujourd’hui, nous sommes contre le capitalisme comme c’est le cas depuis l’ouverture de ce site internet, grâce au présumé violeur et antisémite Gérald Darmanin, nous risquons une dissolution comme cela a été acté par les barbouzes du ministère de l’Intérieur. Le Bloc Lorraine en a fait les frais. Ce système de pensée unique, nous le savions déjà : le séparatisme ne vise pas la lutte contre l’islamisme, mais tous les opposants au gouvernement, ses valeurs et ses idées. Les scélérats savent très bien ce qu’ils sont : la gangrène qu’il faudra couper. Ainsi, Révolution et Libertés apporte son soutien au Bloc Lorraine et confirme sa position de vouloir détruire le capitalisme par tous les moyens. Nous refusons de payer nos impôts pour soutenir la LOPMI, une loi visant à satisfaire les intérêts du capital, des marchés et de la bourgeoisie. Nous le disions depuis le début : les séparatistes sont au gouvernement. Étonnant non ?

La radicalisation se retrouve à partir de ce moment précis comme le nerf de la guerre. Certains pensent également à réaliser un roman pour sous-entendre que le problème viendrait des prélèvements et des impôts afin de réaliser des économies, dont les effets ne verront jamais. Cela rappelle très bien la poujadiste Priscilla Ludowsky. Or, le roman économique de ces personnes ne tient pas la route et ne peut que déboucher sur un accroissement des inégalités sociales. La droite qui se disait “républicaine”, mais qui partage les mêmes idées que Marine Le Pen ou Eric Zemmour se targue de mettre en avant le déclassement des classes moyennes. Pour ces dernières, il n’y a qu’une véritable alternative : baisse d’impôts (mais pas la CSG), baisse de taxes (mais pas de la TVA), etc. En réalité, il s’agit d’une vision romanesque illustrée par des transferts de prélèvement toujours les mêmes : les classes populaires, c’est-à-dire les classes laborieuses. Les conservateurs le savent : les classes moyennes représentent un levier de voix. Ils savent très bien que les différentes réforment ne changeront rien au gueux, mais ce sont des réformes démagogiques et clientélistes.

Il aura fallu un chèque de 600 Mds d’euros donnés aux entreprises pour repousser la catastrophe. Mais la catastrophe était déjà présente avant la crise sanitaire, elle montrait son nez tout doucement. Or, le gouvernement s’est fortement endetté au travers d’une somme que les mêmes personnes veulent nous faire rembourser. Étonnant non ? Je suis conscient que face à cette radicalisation de la bourgeoisie est prête à tout afin de garder son pouvoir et de faire payer les pauvres. L’utilisation de l’article 49-3 en boucle pour couper les débats parlementaires permet de conduire en dehors du Parlement ces personnes. En même temps, des extrémistes du capital et autres les pousse également en-dehors des démocraties libérales. Manuel Valls avait fait de même et celui-ci partage des valeurs communes avec Vox en Espagne : antisémitisme, xénophobie et franquisme assumé (pour ne pas dire fascisme). Les soutiens permettent de mettre en lumière l’obscurité qu’ils font planer sur l’ensemble du pays, de l’Europe, mais aussi du monde des ténèbres où les Lumières sont absentes.

Dès lors, à défaut de débats parlementaires, le triptyque de Marcel Déat est appliqué : Ordre, Autorité, Nation. Cette radicalisation convient de souligner qu’à partir d’un moment constant, l’idée commence à faire son chemin pour faire taire le Parlement comme de nombreux antiparlementaires situés très à droite. Cela ne semble guère étonnant. Les macronistes ne sont que le véhicule de l’obscurantisme et de l’arriérisme. Ce n’est plus un gouvernement que nous avons, mais un cabinet de conseil directement issu de McKinsey. Les séparatistes macronistes savent très bien ce qu’il en ressort. Pour les néosocialistes passé chez le parti présidentiel, il faut le dire : le néosocialisme a été soluble dans le fascisme, le macronisme a toutes les lignes de code du fascisme.

Pendant ce temps-là, il convient de soutenir qu’une grande alternative existe. On peut souligner ce que l’on veut du communisme tout comme du socialisme, mais une réalité réside dans le fait que nous avions raison depuis le début : le néolibéralisme comme sous-ensemble du capitalisme n’apporte aucune prospérité, car il est toujours en crise pour des raisons diverses. Quant à moi, je le souligne depuis que je milite, mais aussi depuis que j’écris, notamment sur ce blog. Rien n’est laissé au hasard face à un système qui ne peut apporter une stabilité. Or, la stabilité est recherchée alors les capitalistes ou hypercapitalistes comme Elon Musk souhaite à tout prix une augmentation du marché pour diriger les choix de la société. Qu’importe si mon ancien pote pense à la libération par le travail, il reprend en réalité une perspective assez hallucinante : le travail rend libre. Chacun saisira la référence. Bref, je parlais ces derniers mois de la crise qui vient. Nous parlons de vie, de foyers et de familles qui seront brisées pour satisfaire les appétits d’ogre des marchés dans le cadre de capitalisation et des différents profits en tout genre.

Les entreprises “hight-techs” licencient à tour de bras. Les cryptomonnaies vont vivre une période glaciaire en lien avec des crashs successifs. Tout indique que la crise économique évidente intervient après une hausse conjoncturelle de la croissance. L’inflation et l’explosion du prix de l’énergie affolent. Bref, tout se traduit comme je l’avais sous-entendu. Une économie sous-perfusion au travers du “quoi qu’il en coûte” empêchait la noyade. Aujourd’hui, la noyade se concrétise progressivement de nombreuses entreprises. Les faillites vont s’accélérer sans aucune mesure. Or, derrière ces entreprises, ce sont des travailleurs qui font tourner l’économie. Dès lors, la radicalisation d’une fable s’enracine profondément dans une vision où les actionnaires sont vus comme des messies qui prennent des risques justifiant drastiquement une hausse spectaculaire des dividendes sans pour autant que la hausse des profits s’accroît. Pourquoi ? La raison est simple : l’argent donné aux entreprises est allé directement dans les propriétaires de titres des grandes entreprises. Or, la Cour des comptes qui s’avère n’être qu’une officine ultraréactionnaire et ultraconservatrice n’a jamais dit aucune once sur ce sujet : les vannes peuvent couler à flots pendant des centaines d’années … Le pauvre payera les cadeaux fiscaux faits par une bande de radicalisé.

Dans ces conditions, on comprend très bien la volonté de dissoudre les groupes qui combattent l’extrême-droite, car le macronisme et l’extrême-droite ont ouvert une boite de Pandore pour soutenir à tout prix le capitalisme et ses conséquences.


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