Le lepénisme cousin du macronisme

Le lepénisme cousin du macronisme
Le Maconisme et le Lepénisme

Le lepénisme est une idéologie développée par le clan Le Pen issue successivement du Front National, puis d’Ordre Nouveau (dissous). Quoi qu’en pense certains grands historiens et notamment ceux qui combattent les nazis, l’axe s’est bâtie progressivement sur l’idée que l’immigration est la résultante de la délinquance.

Immigration | Emmanuel Macron en reprenant l’argument de Marine Le Pen, héritière de Montretout a assumé que la délinquance était liée à la moitié de personnes issues de l’immigration de près comme de loin. Cette rhétorique dangereuse pousse le pouvoir en quête de voix supplémentaires afin d’aller vers une tolérance zéro, mais aussi assumée un racisme débridé. Le lepénisme intervient dans un spectre où l’idée intervient dans une volonté consciente de mettre en avant les faits divers afin de créer une réaction chez les personnes suscitant notamment la peur. Nous l’avons vu dans le meurtre de Lola, la réaction s’est distillée de façon intensive, car la suspecte était une personne en situation irrégulière avec une OQTF. Pourtant, dans l’actualité, un autre meurtre de Justine à Brive ne fait aucun remous dans la société. Une préférence se désigne dès lors par ce silence assez lugubre. Dès lors, comme nous le disons dans un précédent article, la question

De ce fait, il convient de ne voir qu’au travers d’une institution votant pour des partis d’extrême-droite, c’est-à-dire objectivement le fondement même d’une corporation conquise aux idées de Marine Le Pen et Eric Zemmour. Il faut dire également que la Justice n’est pas tendre non plus vue que l’Union Syndicale des Magistrats (USM) est conservatrice et réactionnaire à l’image de la justice qui se fait dans ce pays. Bien qu’il ne faille pas considérer que les opinions émises par les branches syndicales fondent des jugements politiques. Loin de considérer que la droite dans toutes ses différentes branches (dont le lepénisme) condamne souvent une “justice rouge”. La réalité s’avère autrement puisque la justice brune au travers des procureurs (représentant l’intérêt du gouvernement, c’est-à-dire le patronisme) et les juges eux-mêmes n’a de cesse de soutenir la vindicte populaire. Combien de personnes n’étant pas encore condamnées croupissent dans les cellules ? Selon Dalloz, le taux se situe à 29 %. Il y a de quoi être horripilé à cette idée qu’entre un quart et un tiers des personnes. Au travers de cela, l’idée d’incarcérer pour tous les motifs se retrouve dans la justice de classe au travers des différentes lois issue de la bourgeoisie.

La division sur les questions migratoires s’inscrit nettement dans le fait que les différentes lois racistes successives se fondent sur l’idée : immigration = délinquance. Pourtant, les lois successives n’ont pas permis de réduire le “sentiment d’insécurité”, mais cela se traduit au travers d’une approche subjective. L’idée d’être en “insécurité” au travers de cette notion ne peut que déboucher sur une autre vision de la société : le totalitarisme le plus extrême au travers d’une société de surveillance comme en Chine. Cela permet de voir ce qu’il voit comme société qu’ils idéalisent. Dès lors, ces éléments permettre d’apparaître drastiquement comme une dystopie. Or, nous le savons une société qui s’enracine dans le sécuritarisme ne peut déboucher que sur de vastes purges en série comme c’est le cas en Turquie ou en Hongrie. Cela montre bien l’idée qui se cache derrière. Dès lors, nous savons sous quelles influences les illibéraux se trouvent. Cela paraît inquiétant pour la santé de la démocratie française.

Faut-il construire plus de cellules de prison ? La réalité apparaît différemment au moment où les conservateurs pensent que la prison apparaît comme une chambre 5 étoiles dans un grand palace, les conditions d’insalubrité règnent. Au travers de cette dimension, il convient de souligner objectivement que l’idée absolue tient d’un fantasme. Dès lors, l’idée de construire toujours plus de prison ne permet pas de sortir d’une baisse de la délinquance. L’inflation progressive des différents crimes et délits s’arrange souvent au travers d’une vision où l’idée du droit doit être immédiate ce qui diffère avec les effets du droit. Simple question objective, mais qui permet de voir les personnes ayant un minimum de connaissance en termes de droit. Nous sommes évidemment très loin de l’idée abstraite où plus il y a de délits, plus il y a de délinquance. Or, comme je le disais surtout : la délinquance s’avère être un business bien juteux pour les partis conservateurs. En effet, le potentiel génère des contrats avec des sociétés dans l’armement afin que comme le disent les conservateurs de toute tendance : lutter contre l’ensauvagement. Pourtant, ces derniers se comportent clairement comme des personnes à l’affût de la moindre histoire pour faire monter la mayonnaise et aboutir à un changement de la loi. Les sauvages, dont les identitaires des différentes obédiences se targuent de récupérer chaque histoire les unes après les autres afin d’en faire une histoire collective. Qu’importent les morts du travail, qu’importe l’engraissement des différents actionnaires, qu’importe finalement l’idée se retrouvant derrière ne peut que déboucher sur un régime où les lois sur far-west demeuront au travers d’une légalisation progressif des crimes au nom de la sécurité individuelle.

Le lepénisme comme tendance idéologique tient son rôle permettant d’assouvir les idées carcérales sur une partie de la population, et de même soutenir l’idée de la légalisation de la peine de mort. Dans ces derniers éléments, elle est impossible à remettre en place : cela nécessiterait clairement de sortir de nombreux traités internationaux, de sortir de l’Union européenne, de transformer la constitution. Autrement dit, les amateurs des décapitations ne pourront à aucun moment restaurer la légalisation des homicides avec préméditation. Cela apparaît comme normal. Il convient de souligner que le discours de Robert Badinter fut innovant là où la droite dite “républicaine” souhaitait poursuivre les décapitations.

Dès lors, nous voyons très bien que le lepénisme en tant qu’idéologie apparaît comme la barbarie. Si la question de la peine de mort a été abolie, il convient d’objectivement aller vers autre chose. Mais les crimes que les policiers enfantent s’inscrivent dans les personnes issues de l’immigration. Une raison pour laquelle clairement la peine de mort factuellement est appliquée sous des prétextes fallacieux et mensongers à l’image d’une corporation raciste et dégénérée. Dès lors, la réalité s’inscrit dans le fait que les policiers ont le droit de vie ou de mort protégé par le législateur et les juges bruns appliquant l’Etat légal et plus l’état de droit.

La réalité réside très souvent dans le fait que les lois écrites par les conservateurs sont appliquées par des juges hors-sol et déconnectés des effets du droit. De telle sorte que les personnes se retrouvant dans les prisons sont à l’image des pratiques judiciaires : les pauvres ou paupérisés, les personnes issues de l’immigration, etc. Or, l’idée même de soutenir une telle idée se retrouve naturellement dans l’idée que les immigrés font plus de délits que ceux ayant la nationalité française. Une politique policière raciste aura toujours tendance à s’attaquer selon leurs croyances politiques. Ainsi, les trois pouvoirs aux mains des réactionnaires permettent entre autres d’étayer les différentes théories par une politique du chiffre. Le lepénisme d’Emmanuel Macron s’oriente progressivement dans une solution assez conséquente. Il peut se tarir de faire barrage à l’extrême-droite alors qu’il n’est que la “courte échelle” de cette dernière.

Nous soulignons que la droitisation progressive comme un tsunami d’une partie de la majorité. Cela apparaît comme la majorité de la honte quand bien même elle n’est pas absolue. Ils disent lutter contre les extrêmes, alors que l’extrême-droite est en train d’absorber idéologiquement progressivement le macronisme sur tous les plans idéologiques. Emmanuel Macron, serait-il en train de se marier avec Marine Le Pen d’un point de vue idéologique ? Après tout, il est allé serrer la main de Georgia Meloni, fasciste notoire profondément opposée à l’Europe. Lepénisme ou macronisme, même idées, même combats.


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