Salaire | La grande bataille

Salaire | La grande bataille
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Les salaires et les revenus des ménages français baissent en lien avec une inflation importante et non-maîtrisée par le pouvoir en place. Cela peut se comprendre puisque le pouvoir d’achat baisse en fonction de l’inflation.

Bataille | Les salaires s’avèrent être l’enjeu nécessaire afin de reconstruire consécutivement un pays où le néolibéralisme règne, les règles visant à durcir la répression contre les salariés s’accroissent. Pendant ce temps-là, les oisifs, c’est-à-dire ceux qui vivent des dividendes liés au capital se la coule douce sans avoir à travailler. D’une certaine manière, il convient d’admettre que l’une des grandes oppositions pour les années de crise qui vont arriver s’avère le rapport capital/travail. Le reste aura une importance, mais c’est au travers des luttes sociales que nous bâtirons un monde meilleur non pas résultant de la méritocratie quelconque, mais des liens que tissent le travail. En effet, c’est grâce à la richesse du travail que nous pouvons récolter les fruits d’un système social. Dans le cadre des macronistes, ils ne veulent pas du travail à proprement parler, mais d’une société où la reproduction de classe se radicalise de façon extrême. Dès lors, les salaires deviennent un enjeu crucial.

La bataille du travail demeure salvatrice pour les générations futures. En effet, il convient de souligner qu’au travers de cette dernière, il s’agit de construire de façon pragmatique une autre société où l’émancipation des travailleurs devient nécessaire afin de bâtir une “société nouvelle” plus protectrice, plus solidaire et surtout moderne loin des doctrines du XIXème siècle soutenues par le pouvoir en place et ses alliés à l’Assemblée nationale ou même idéologique. Dès lors, il convient de soutenir qu’une hausse massive des salaires ne peut qu’accroître une hausse de l’activité économique. En effet, les capitalistes d’où qu’ils viennent, pensent que le travail a un coût alors que les baisses des cotisations sociales n’ont jamais été aussi élevées. L’algorithme capitaliste s’embraye progressivement alors qu’il suffirait simplement d’une autre politique où le travailleur serait au centre et non l’entrepreneur, le patron ou encore l’actionnaire.

Entreprise | On pourrait croire que les propos affirmant que le travail permet la richesse et des différentes prestations sociales (loin sans faute, cela ne les remet pas en cause). Or, il convient de souligner que nous travaillons (sous forme de salaire et d’autres manières non-rémunérées) pour soutenir les entreprises à hauteur de 160 Mds d’euros. Autrement dit, nous versons plus d’aides aux entreprises qu’elles n’en rapportent toutes taxes et impôts confondus. Pendant que les adversaires des prolétariats peuvent tonner avec le slogan revisité de Sarkozy : “travailler plus, pour gagner moins”, une vision pour dire que les travailleurs ne sont plus qu’une statistique au sein d’un tableur et que le pouvoir d’achat devient la partie émergée de l’iceberg puisque les patrons ne veulent pas augmenter ces salaires ou lorsque c’est le cas : en dessous de l’inflation. Cela permet aux différents patrons et à leurs représentants dans les différents partis politiques de baisser les salaires au travers d’une modération (qu’il faut comprendre au travers d’une augmentation nulle) de fond.

Extrême-droite | La crise que nous affrontons alors que l’hiver n’a pas encore démarré, risque objectivement de basculer entre ceux qui soutiennent des réductions pour les plus démunis et ceux qui défendent les travailleurs en lutte. La seule solution pour en terminer avec ce gouvernement en minorité absolue, ce serait de retourner aux urnes. Une chose dans les faits qui risquent de se produire. Les amateurs de la démocratie présidentialiste n’en veulent pas tout comme ils haïssent objectivement le parlementarisme, c’est-à-dire dans les termes : la démocratie libérale. Le macronisme n’a que pour vision dans le salaire de diminuer les cotisations sociales, c’est-à-dire baisser les salaires. Une vision s’enracinant dans les rhétoriques de Jean-Marie Le Pen quand ils scandaient “Europe, Le Pen, Liberté”. Étonnant non ? Le revenu des investissements idéologiques de l’extrême-droite commence à se faire sentir. Ce n’est pas un hasard. Au travers des différentes convergences idéologiques entre les différentes droites sur l’immigration. Ce sera bientôt un retour sur investissement du Menhir : ses idées dédiabolisées sont devenues conséquentes au sein d’un gouvernement marchant sur ses plates-bandes.

Au travers de cela, je pense qu’honnêtement, je vais me répéter, mais c’est le travailleur qui produit l’ensemble de la richesse. Dès lors, il apparaît nécessaire de soutenir différents éléments : la répartition en faveur du travail permet un rééquilibrage au niveau du salaire, mais il démontre comme nous l’avons vu si souvent au travers des grèves que le salarié sur les métiers nécessaires lorsqu’il s’arrête alors cela se ressent, ce que les séparatistes néolibéraux voient comme une prise d’otage piétinant ouvertement la constitution qu’ils acclament quand il s’agit de faire passer un projet de loi pour protéger les mêmes et décortiquer drastiquement le modèle social afin de paupériser les mêmes.

Finalement, la mère des batailles s’avère reposée également sur la question du revenu permet de voir les politiciens qui sont favorables à un accroissement du salaire au travers d’une augmentation du brut comme du net, et ceux qui veulent baisser le brut pour augmenter le net. Les uns augmentent les salaires, les autres font diminuer le revenu différé permettant d’alimenter la Sécurité Sociale, l’Assurance-chômage, etc. En effet, si certaines personnes pensent que le salaire augmente, ils se font duper. Le revenu brut n’augmente qu’à la marge. C’est le macronisme, c’est la fourberie et surtout le bras droit du patronisme.


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