Radio | La SPRE et les autres

Radio | La SPRE et les autres
Photo by Alex Pudov on Unsplash

Aujourd’hui, nous sommes pris avec une corde autour de la gorge. La SPRE nous réclame exactement : 546,25 euros que nous n’avons pas. Cela pose un réel problème dans le montage financier que nous voulons faire pour le futur de l’association. 

Révolution et Libertés réside dans onzième ou douzième année connaît une tempête financière hors du commun comme nous allons l’expliquer ci-dessous. En effet, notre site internet avait déménagé et les différents éléments qui nous ont poussé à revoir notre fonctionnement et notre idée que nous faisons sur les moyens de communication. Nous avions changé de site et supprimé depuis bien longtemps l’idée d’émettre une webradio qui n’a jamais fonctionné. Et parfois, on se demande si c’était réellement fait pour que cela puisse fonctionner. La SPRE vient nous mettre des bâtons dans les roues pour nous coulions.

Une facture assez colossale que nous ne pourrons jamais payer, car notre association est à sec financièrement depuis le début. Il faudrait que nous puissions avoir en temps réel près de 27 à 28 adhérents d’ici 25 octobre 2022 afin de n’être pas embourbé dans un pétrin de fond où il n’y aurait que fond. Si jamais la somme devait être à payer, nous pensions qu’objectivement la seule solution s’avère la dissolution de l’association. Un élément qui entraînerait nécessairement un autre projet et une nouvelle association afin de gérer un autre projet. Cela tombe également à point de non-retour : nous savions que nous étions pris dans un étau.

Conscient que nous étions engagés dans une voie où il y aurait nécessairement des frais à payer, mais la somme demandée ne correspond à aucun moment une réalité de notre travail sur Radio Révolution et Liberté. Au travers de cette manœuvre qui s’inscrit à rémunérer équitablement les artistes, il semble nécessaire de rappeler certains éléments : la SPRE n’a jamais permis une quelconque rémunération équitable. Bien au contraire ! Au travers de cette dimension, nous réaffirmons les éléments suivants : la crise sanitaire, économique et financière touche tout le monde.

Mais voilà, nous sommes face à un article du Code la Propriété Intellectuelle (CPI). Diffuser sans licence relève une fois de plus d’une entorse claire aux différents droits en question. La question réside dans le fait que nous avions payé une licence SACEM de l’ordre de 88 euros au travers d’un don unique. La réalité réside dans le fait que dans un premier temps : nous allons entrer dans des négociations. La question réside face à une Société représentant les intérêts de l’Etat, va-t-elle négocier ou faire comme de nombreuses entités dans son style : Faire la politique de l’autruche.

Finalement, les prochains jours risquent d’être cruciaux pour l’avenir de l’association et cela se comprend. La fermeture du site devient une question de jour afin de l’héberger ailleurs. Dès lors au grand dam de nos différentes démarches que nous avions entrepris ces derniers jours, il semble constant qu’il faille faire couler l’association.

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