Quels rodéos : Urbain, législatif ou fiscal ?

Chez les adeptes des théories sécuritaires s’attaquent aux rodéos urbains mettant en avant des théories assez infamantes sous-jacente. Les faits isolés au travers d’accidents conduisant pour certains à la mort reçoivent pléthore de messages sur les réseaux sociaux venant des libéraux et des conservateurs. Ainsi, il semble plus que nécessaire de souligner que la “fraternité” comme valeur constitutionnelle reste au niveau des écrits, mais clairement la haine déborde des réseaux sociaux.
Parfois, on se demande si nous vivons dans le même pays et dans la même République. En effet, la vision ethno-sécuritaire relève sciemment d’une dimension pour accroître progressivement une idée ancrée que les banlieues et les quartiers populaires sont soumise à l’immigration et a fortiori de la délinquance. Or, cette approche ne permet à aucun moment d’enrayer les rodéos urbains, mais cela participe à l’ouverture de la fenêtre d’Overtone sur l’extrême-droite la plus radicale adepte des thèses néonazies. Dans ce sens, il convient d’admettre que sous les éclairs de Jupiter se trouve une alliance objective dans l’union des droites. L’idée d’être en sécurité s’inscrit vers ceux qui n’ont pas réellement ces problèmes.
Dans ce sens, il convient de sous-tendre que nous ne prenons pas la peine de nous intéresser au phénomène, mais bien la dimension de différents types d’insécurité ignorée par les tenants du pouvoir. Cela se transcrit idéalement au travers d’un angle où l’idée n’est pas créée une prévention de la délinquance, mais toujours accès sur le “tout répressif”. La France est l’un des pays les plus sécuritaire de l’Union Européenne. Cela devrait interroger les personnes qui se prétendent “démocrates”. Nous sommes arrivés à l’idée qu’au travers de cela, il semble nécessaire d’accélérer vers un autre modèle. En effet, nous vivons dans un pays où il existe Etat dans l’Etat au travers de la Police Nationale et du ministère de l’Intérieur. Si cela peut être caricatural, l’Etat profond permet sciemment de décrire une réalité glaçante, le ministre ne gère pas ses garnisons, ce sont les corporations qui font la pluie et le beau temps. Ces derniers manifestent régulièrement contre la justice et la séparation des pouvoirs afin d’aller vers un Etat Policier, c’est-à-dire une dictature. Ainsi, les prises de parole des différentes corporations demandent toujours plus de répression, toujours plus loin et toujours plus fort.
Ainsi, il semble nécessaire de voir que l’insécurité au quotidien au travers de son aspect répressif donne le “La”. De cette manière, il semble que l’insécurité alimentaire, l’insécurité énergétique et bien d’autre forme d’insécurité sont mises sous le tapis. En effet, les ayatollahs de la sécurité n’en ont strictement rien à faire des classes populaires. Il s’agit au travers d’un vaste réseau de persuader les classes moyennes qu’il existe un “ensauvagement” de la France pour paraphraser l’idée d’extrême-droite et reprise par le gouvernement. Or, l’idée que la société devient violente permet de cacher des éléments aux classes moyennes : l’insécurité baisse tendanciellement. Pourtant, une vaste escroquerie resurgit à un certain moment afin de soutenir de le marché de l’armement et sécuritaire. Les sommes dépensées dans le ministère de l’Intérieur pourraient certainement aider à combattre la faim, à combattre la précarité, et même créer un vrai bouclier tarifaire au moment où les factures explosent (en lien avec l’ouverture à une concurrence) sur le plan énergétique. Pourtant, le gouvernement d’Emmanuel Macron tente de faire des courbettes pour augmenter les aides inférieures à celle de l’inflation. Dans un des pays les plus riches au monde en termes de PIB, il existe objectivement des choix de société. L’idée de fonder une armée de réserviste de 30 000 personnes sous-formées pour seconder les forces de l’ordre qui ne sont plus (et n’ont jamais été) des gardiens de la paix. De telle sorte que la vision d’une République Autoritaire s’enfonce progressivement advient progressivement aussi au travers du SNU.
Le président de la République sait très bien sur quelle ficelle tirée. Le marquage progressif d’une société au garde-à-vous n’est pas un signe de bonne santé démocratique. De cette manière, le matraquage des différents médias privés comme publics sur les rodéos urbains cache une réalité glaçante pour la rentrée : l’utilisation de l’article du 49-3 par le gouvernement pour faire adopter le budget de 2023. Finis le rodéo. Place au rodéo législatif où la droite gouvernementale va devoir trouver des alliés pour faire voter son projet de loi. Nous ne parlerons pas des manifestations monstres et phares pendant que le gouvernement criminalisera les manifestants et les grévistes. On peut s’attendre également aux différentes sorties de l’Elysée au travers de différents prétextes pour ternir les personnes qui travaillent dur et qui seront paupérisées.
Mieux vaut une société autoritaire – sécuritaire – totalitaire où l’on meurt de faim qu’une société où la délinquance existe (comme dans toutes les sociétés), mais les estomacs sont pleins. Cette pensée s’inscrit dans l’encrage même du néolibéralisme. À partir de cela, il semble nécessaire de souligner qu’il faille voir que la “tolérance zéro” gage du sarkozysme ne s’attaque évidemment pas aux différents rodéos fiscaux à savoir la fraude et l’évasion fiscale tout comme celle à la TVA des entreprises. Dès lors, nous voyons bien que le ministère de l’Intérieur choisit la délinquance, mais pas la délinquance responsable du déficit budgétaire et de la dette publique. Au travers cela, la délinquance est choisie, car les délinquants fiscaux et leurs rodéos pour payer le moins possible n’intéressent pas le présumé violeur Gérald Darmanin. Une raison s’explique : les délinquants fiscaux votent en majorité pour la droite gouvernementale et sont prêts à s’allier avec l’extrême-droite (si on considère qu’il y a une différence avec celle du gouvernement).
Il semble nécessaire de constater que les rodéos deviennent un fléau, mais tout dépend ce que l’on considère comme tel. Objectivement, les différents sons sonnent sur un même ton de cloche. Dès lors, il convient d’affirmer, que ces derniers ne sont pas tellement analysés au travers du “fait social”. Non, les rodéos sont justement vus au travers de l’aspect urbain sans comprendre ce qu’il pousse les personnes à le faire.
Aussi, il semble nécessaire de souligner au travers des optimisations fiscales, la France comme d’autres pays, les différentes lois budgétaires se traduisent progressivement par une envolée du coût également des niches fiscales. Dès lors, chacun comprendra que les acrobaties et les montages financiers s’enracinent dans le fait de payer “moins d’impôts”. Quelles différences entre une personne faisant du rodéo et les délinquants fiscaux ? L’un est traqué et l’autre est considéré comme un “premier de cordée”. Loin de soutenir une vision répressive, il semble objectif d’aller chercher l’argent là où il se trouve par tous les moyens légaux et républicains. Pourtant, les conservateurs adeptes d’une inflation dans le budget de l’Intérieur et une boulimie de création de nouveaux délits et crimes sont aux petits soins de ceux qui absorbent la richesse, car selon eux, les riches font tourner l’économie.
Au travers de cela, les effets d’annonce ne permettent pas d’enrayer le phénomène de nature structurelle. Il s’agit simplement d’un speaker parlant au travers d’un micro mettant en avant des chiffres. Or, la politique du chiffre se retrouve entre autres sur une vision où cela s’enracine à montrer que le gouvernement est actif. Au travers de cela, l’idée reprend naturellement une vision dantesque que l’action passe par des statistiques. Il semble nécessaire de voir qu’à aucun moment le dit la Préfecture de Police que la sécurité, c’est être avec nous, la sécurité réside dans une histoire de chiffre et cela invisibilise la réalité et déshumanise clairement. Voilà où mène la vision statistique de réaliser une politique du chiffre. Cela étonne ? Non, Darmanin a été ministre sous Nicolas Sarkozy. Il est un fidèle lieutenant du sarkozysme passé aujourd’hui chez les “modérés” (du moins ce que pensent les médias mainstream à ce sujet). Pour autant, il n’a pas changé. Il semble nécessaire de lutter pour réaliser des chiffres et montrer que le gouvernement agit. De ce fait, les idées tirent la fondation des plus obscurantistes, de ceux qui se vantent d’être plus à droite que Marine Le Pen.
Finalement, du rodéo urbain au rodéo législatif, en passant par le rodéo fiscal, le gouvernement a pris sa décision sur ce qui était autorisée et ce qu’il ne l’était pas. La sécurité avant tout, mais avec des ventres vides.