Marketing et publicité

Publicité | Nous en parlions dans un précédent article : la publicité ravage les différentes formes d’intelligence collective. La perversité du capitalisme réside à créer artificiellement des besoins afin de proposer des biens et services.
Nous voulions souligner qu’au passage, nous avons utilisé les différents outils que nous allons mettre en avant. Pour de nombreux sites sur Internet, la publicité est contenue comme une source de revenu nécessaire. Or, le business plan concernant de nombreux sites s’articule autour de ces innombrables visiteurs. En partant de ce principe, il convient d’admettre que si c’est gratuit, c’est vous le produit. Le problème réside dans le fait de vendre des “biens et services” à une certaine catégorie de personnes. De telle sorte que ces dernières s’avèrent individualisées. Mais quid de penser des différents spots publicitaires que ce soit à la radio, à la télévision ou même dans les différents panneaux publicitaires ?
Sommes-nous neutres dans tout cela ? Les conservateurs tenteront de souligner que nous avons déjà eu recours à la publicité en tant que diffuseurs (au travers des réseaux sociaux), mais aussi sur notre propre site afin de générer une dimension où nous pensions vraiment faire vivre notre webzine. Pourtant, il s’avère que cela ne permet à aucun moment d’enrichir le contenu, mais au contraire cela le rend plus creux, plus rapide et tellement ancré dans le mainstream. Au travers de cela, l’idée d’orienter au travers d’une publicité soulève des questions d’éthiques. Nous avons changé notre façon de voir afin d’aller vers un autre format : un bimensuel avec 7 articles (dont une Chronique de l’Arrière Boutique et un Con du jour), soit réellement 5 articles de fond. Ainsi, nous affirmons notre pensée.
Les alliés du système mercantile somment régulièrement les contraintes qui pèsent sur les différentes entreprises alors que les éléments conduisent naturellement vers quelque chose de nouveau. Cela débouche régulièrement sur une forme de frénésie pour réaliser que le marché s’avère puissant, mais cela demande de nourrir la machine à vapeur au travers d’un charbon. En charbonnant continuellement à base de réformes répressives, réformes structurelles et accroissement des transferts des profits progressivement vers le privé.
L’agression publicitaire se réalise le plus souvent dans les lieux publics, mais aussi privé. La privatisation des espaces publics afin de les rentabiliser s’inscrit dans une démarche propre au capitalisme. Les lieux où l’approche mercantile se fait sentir, interviennent notamment dans une dimension où ces derniers deviennent notamment au travers de Partenariat Public Privé (PPP) des éléments majeurs du financement des différentes infrastructures. Or, l’agression publicitaire se trouve dans les éléments où l’apport s’avère très minime. Serions-nous des “Khmers verts” (bobo pensant) mettant en avant une limitation de la publicité afin de trouver d’autres sources de financement ? Non, la publicité brise progressivement l’esprit critique et devient clairement une entrave à la pensée individuelle. Or, le mouvement “pro-choix” lié à une certaine vision du néoconservatisme tente par tous les moyens d’affirmer que sa propagande génère une atomisation de l’individu. La société capitaliste entre alors dans ses contradictions : la société a toujours plus de choix en termes de “biens et services”. Or, cela se retrouve naturellement au travers d’une société “hyperconsommation”. Il suffit de regarder les rayons des supermarchés afin de voir des étalages colossaux de même produits, mais sous des marques différentes. La bataille de la concurrence effrénée entre les sociétés ne génère pas réellement de progrès comme le souligne les différents cabinets de conseil indépendant, mais très proche du gouvernement.
Si l’idée de la publicité vient à manquer, s’avère être une catastrophe pour de nombreuses entreprises, de nombreuses sociétés et les salariés qui vivent des métiers liés au marketing. Il convient de voir l’impact que représentent les différents spots sur l’influence au travers des neurosciences. Dès lors, la vision se réfère également dans un affrontement entre entreprises ayant des ressources toujours plus importantes afin de piéger le consommateur. Ainsi, le consommateur dans le prix de l’objet, paye aussi une partie très élevée du marketing tout comme de la publicité. Par exemple, concernant le prix d’une automobile, plusieurs milliers d’euros financent les agences de communication. Cela s’avère extravagant, mais nécessaire afin de faire tourner les différentes usines, les différents commerces et bien d’autres.
De cette sorte, un monde avec des publicités raisonnées permet de redonner un nouveau sens et un nouveau chemin vers une économie déraisonnée et foncièrement absurde tel que se réalise la politique de l’offre. Au travers de certaines visions, l’approche signifie d’en terminer au travers d’une devise qui oblige les personnes à acheter des éléments futiles et sagaces. Dès lors, il convient de soutenir la thèse d’une réduction de l’espace publicitaire. Cela ne peut qu’être fondamental et salvateur pour un partage du bien commun. Or, le capitalisme s’inscrit dans l’individualisme méthodologique.
L’économie se traduit via une certaine nécessité de réaliser un compromis et l’outrance à foison. C’est bien ce problème qui fait naître le rejet massif de la publicité. Aussi, cela peut donner un caractère écologiste.
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