Ukraine | Le danger nucléaire

Ukraine | Le danger nucléaire
Illustration de la problématique du nucléaire en période de guerre

La guerre en Ukraine génère une véritable problématique sur la question du nucléaire civil au travers de la mise en danger des centrales. Nous nous approchons progressivement d’une autre catastrophe après Tchernobyl et Fukushima.

Je ne vais pas le nier, je n’ai jamais été en phase avec l’idée du nucléaire comme moyen de produire massivement de l’électricité. L’idée de produire de l’électricité “bas carbone” soulève de nombreuses problématiques dans la question de la sûreté environnementale, mais aussi dans le cadre des déchets radioactifs. Pourtant, les installations se sont progressivement modernisées. Cependant, l’idée de créer une vaste énergie au travers de la fission des atomes souligne nécessairement une grande responsabilité de la part de ceux qui possèdent ces centrales afin d’éviter une “réaction en chaîne” et d’amener à une autre catastrophe. Pendant que nous débattons sur la question de l’avenir nucléaire qui a été tranchée au passage par la majorité au travers de six à huit réacteurs supplémentaires, ne réponds guère à la question de fond. Sommes-nous préparés à vivre une autre catastrophe ? Certes, ce n’est pas en France, mais l’Ukraine reste accessible par le train.

Le pouvoir du Kremlin sait très bien ce qui en ressort de la guerre en Ukraine. Si l’été s’avère suffocant, il n’en demeure pas moins que l’hiver (peut-être nucléaire) sera particulièrement froid. En effet, le monde “pro-nucléaire” se félicite progressivement d’un pays où l’atome s’enracine progressivement au travers d’une culture nationale et patriotique. Or, les centrales nucléaires ont été conçues dans des zones du monde où la paix régneraient. À partir de cet élément, il s’avère nécessaire de voir que le nucléaire en période de guerre risque de créer des conséquences dramatiques tant sur la possibilité d’explosion des réacteurs nucléaires en lien avec l’utilisation d’armes balistiques comme des roquettes, des obus, et même des missiles. Dans ce sens, la guerre pour le contrôle des centrales a déjà commencé. Oui, je suis inquiet comme beaucoup de personnes. L’explosion d’un réacteur entraînerait des conséquences dramatiques en Ukraine en premier lieu, mais aussi en Europe comme en Russie. Il semble nécessaire de souligner que les accidents nucléaires s’inscrivent comme une routine. Mais la fusion d’un réacteur afin de créer un magma dans le fond de la cuve s’avère être un drame qui pousse progressivement une véritable interrogation.

Cela étant ancré massivement dans le débat politique, un autre élément moins glorieux fait son approche : la mise en danger des centrales nucléaires en période de guerre. Ainsi, les missiles balistiques et les différentes armes balistiques relèvent d’une problématique de fond sur la question d’une crise importante. En effet, les railleries ont plu régulièrement sur la position de Jean-Luc Mélenchon concernant le fait d’être atteint par des missiles devient réalité. Au travers de cet élément majeur, il me semble nécessaire d’affirmer que Jean-Luc Mélenchon avait raison. Dès lors, il apparaît clairement que la centrale nucléaire de Zaporijjia suscite beaucoup d’inquiétude. Si les Russes et Ukrainiens se renvoient la balle, il est peut-être bien trop tard. C’est bien cela le problème.

Ainsi, la volonté de s’orienter progressivement vers une guerre où les infrastructures sont considérées comme des éléments à détruire par l’armée russe : écoles, hôpitaux, théâtres et centrales. La Russie de Vladimir Poutine a toujours démontré qu’au travers de ses guerres, les conventions fondamentales du droit humain ont toujours été bafouées. De telle sorte que l’on puisse mécaniquement remettre en cause les différents arguments d’un pouvoir devenu totalitaire. 


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