Un changement dans l’extension du webzine
Révolution et Libertés est un webzine d’obédience luxemburgiste. Nous existons depuis 2011 selon nos différentes mémoires. Nous pensons que l’heure est venue de changer notre “extension” de notre webzine. En effet, au travers d’un long parcours, nous sommes passés de “[point] net” à “[point] fr” et maintenant à “[point] info”. Une des raisons majeures à l’évolution progressive de cela se traduit par l’idée que nous voulons faire de Révolution et Libertés. Cela permet de comprendre la lente évolution de Révolution et Libertés en ce qu’il concerne sa démarche d’information.
Pour nous, il s’agira désormais pour désormais d’un simple blog ou webzine, mais bien de l’achèvement d’un processus. Dès lors, il advient de faire comprendre que nous ne voulons plus simplement utiliser les différents outils du numérique pour communiquer, mais aller bien plus loin dans cette longue aventure au travers d’un nouveau format que nous allons mettre en place. Conscient également de la multiplicité des différents projets à caractère d’informations, il semble nécessaire de continuer au travers de notre volonté d’analyser, de décortiquer et d’interroger le Monde tel qu’il se présente sans pour autant une volonté de “plaire” ou de “faire plaire”. Nous ne voulons guère faire de concurrence, mais laisser place à un autre format. Certainement que fera échos par rapport à ce que nous avons déjà fait par le passé, mais il sera certainement sous une forme nouvelle. Les articles ne seront plus publiés aléatoirement sauf cas extraordinaire une seule fois par semaine.
Au travers de cette dynamique dans un monde “austère”, “réactionnaire” et opposé aux valeurs de la République, notamment au travers de la “majorité relative” (et de ses alliés), nous pensons que nos valeurs s’enracinent dans l’émerveillement solide de la découverte ou redécouverte de l’ensemble du corpus de Rosa Luxemburg. Cela passe par des moments de lecture et une période nécessaire à l’étude. Cette grille d’analyse nous permet de nous donner des outils pour comprendre le monde. Nous refusons le capitalisme d’où qu’ils viennent, nous refusons également les conséquences de ces derniers dans un monde instable. Notre recherche de l’amour de la démocratie s’oppose aux différentes théories du marxisme-léninisme et du trotskisme comme la “dictature du prolétariat” ou encore la “dictature démocratique”. Nous pensons qu’il faut construire une “démocratie libérale” absolue afin de la transformer dans une “démocratie ouvrière”. Or, nous remarquons qu’au travers des débats actuels : la démocratie libérale n’a jamais été autant en danger et notre projet de démocratie s’avère dans l’impossibilité de se mettre en place.
La montée progressive de la normalisation de l’extrême-droite au travers du soutien du pouvoir en place tend nécessairement à assumer l’idée que finalement, il peut exister une “respectabilité” au travers du capitalisme. Cela n’apparaît guère étonnant, fruit d’hier d’une alliance au travers d’une union sacrée d’hier pendant la Grande Guerre. Nul ne pourra douter également que les forces “sociales-démocrates” d’hier devenues entre temps néolibérales à la droite du patronat. Cela ne saurait guère surprendre puisque déjà lors da la “Commune de Berlin”, les “sociaux-démocrates” et “nationalistes” pactisaient ensemble pour réprimer tous les espoirs liés au véritable progrès. Si l’Histoire a eu un véritable impact chez nos voisins en ce qu’il concerne l’extrême-droite. Chez nous, l’extrême-droite reste un point névralgique de l’angle des politiques gouvernementales. La loi sur le “pouvoir d’achat” permet sciemment de comprendre que le gouvernement accepte de collaborer avec les héritiers de Vichy. Cela ne saurait guère surprendre selon les déclarations d’Emmanuel Macron sur Philippe Pétain.
Dans un monde où les guerres s’accroissent, les questions internationales se font de plus en plus rudes. Les relations conflictuelles entre les dirigeants de ce monde s’accroissent progressivement sous le symbole du poison nationaliste. Cela permet de soutenir que la véritable recherche démocratique s’enracine dans le rejet des guerres, mais aussi dans le refus de l’impérialisme de toute nature qu’il soit. Dès lors, il convient de souligner que l’axe sino-russe s’enracine dans la volonté de créer une nouvelle alliance contre les démocraties. Dialoguer avec ceux qui commettent des génocides et des crimes contre l’Humanité reste comme l’a soutenu Emmanuel Macron une vision abjecte. Cela ne peut qu’amener une vision désordonnée. Ainsi, Révolution et Libertés rappelle son attachement profond à la démocratie tout comme à l’Internationalisme.
