Conflits | La Chine et Taïwan

Une lutte historique dans l’Histoire de la Chine repose sur le conflit opposant la Chine “communiste” et l’île de Taïwan. Cela nécessite de reprendre l’Histoire de la Chine, mais cela nécessite également de voir que l’Histoire est réécrite au travers d’un relativisme.
Au moment de la sortie de Jean-Luc Mélenchon qu’il n’existe qu’une “seule Chine”, les commentateurs s’élèvent. Toutefois, il semble nécessaire de rappeler l’Histoire même de la Révolution et la guerre civile chinoise. En effet, il serait abstrait de retenir les termes propres de Jean-Luc Mélenchon. L’expérience a démontré au travers d’un sujet complexe, mais nécessaire pour aborder Taïwan et la Chine.

Beaucoup de personnes se sont exclamées sur la reprise d’une note de blog par l’Ambassade de Chine en France. Cela permet de créer une critique au sein de la NUPES. Pourtant, il y aurait tant à redire. Il semble nécessaire de contenir également l’émotion qui s’avère le terreau fertile de la réaction en tout genre. Dès lors, il semble nécessaire de réaliser une approche différente que la meute de personnes ne voulant réfléchir à ce sujet. La critique apparaît constructive lorsqu’elle permet de relayer un enrichissement collectif au travers d’une approche contradictoire. Pourtant, la gravité de la situation ne permet en aucun cas une solution nécessaire à un conflit entre deux visions de la Chine. La Chine n’est pas la nation découpée en deux pays. En effet, il existe la Corée du Nord et la Corée du Sud, la Chine Communiste et la Chine Démocratique de Taïwan, Chypre de Nord et la Chypre du Sud ou encore l’Irlande du Nord et l’Irlande du Sud. Pourtant, la Corée, la Chine, Chypre et l’Irlande s’avèrent une seule nation. Dans un moment précis, il s’avère qu’il s’agit d’une seule et même nation pour les quatre exemples précités ci-dessus. Pourtant, l’Histoire a créé deux états au travers de processus différents pour chacun d’entre eux. Dire qu’il n’y a qu’une seule Chine, c’est-à-dire “une seule nation”. Autrement dit, cela se trouve dans la nécessité de réunir des pays. Or, une réunification demeure nécessaire, mais cela ne peut reposer sur l’annexion.
Cependant, la Chine de Xi Jinping ne souhaite nullement une réunification entre deux états, mais bien une annexion pure et dure comme ce fut le cas à une autre époque. De cette manière, il apparaît drastiquement de comprendre qu’entre la dernière dynastie, la Chine démocratique et la révolution chinoise (avec la guerre civile que cela a engendrée), de nombreuses personnes ont fuit le maoïsme lors de la déroute de Tchang Kaï Chek vers une île : Taïwan.
L’Histoire de la Chine s’avère complexe, il faudrait écrire un livre et nous n’en avons pas la patience de le faire. Oui, le communisme chinois est tout sauf du socialisme, du communisme et reste une dictature. Or, la France au travers d’une volonté de dissoudre progressivement son Etat de droit suit progressivement la lente diléquiscence vers une démocrature. À partir de ce moment précis, il convient d’admettre que les grands démocrates comme Raphaël Glucksman braille très fort, mais quand il s’agit de défendre la démocratie ici, en France. Nul ne l’entend. Toute l’ironie dans une seule incantation se relève le soir au moment où le soleil se couche au soleil levant. Le fait que cette gauche n’a rien compris sur les ravages que génère le néolibéralisme, mais au travers d’un passé complexe et abstrait comme son orientation de fond s’enracine dans son passage éclaire à Alternative Libérale. Nul doute que le passage va considérablement affaiblir ses liens sur la conception que se veut être une “démocratie libérale”. Au travers d’un changement drastique de décors, le passage du Thatcherisme radicalisé à une “social-néolibéralisme” laisse des séquelles politiques sur le chemin.

La démocratie s’avère complexe et nécessite une véritable opposition de fond, mais aussi des “contre-pouvoirs” : oppositions, la presse et les médias, etc. Or, l’Histoire de la Chine de Hu Jintao et Xi Jinping permet de mieux comprendre les problèmes de fond : musellement de l’opposition, génocide des Ouïghours, répression au Tibet, etc. Ces éléments devraient créer une véritable onde de choc en ce qu’il concerne l’Union européenne afin d’être totalement autonome commercialement et industriellement de la Chine tout comme elle essaye tant bien que mal d’être souveraine énergétiquement de la Russie dans le cadre de la guerre en Ukraine.
À partir de ces principes, intervient la “realpolitik”. En effet, la Chine n’a pas condamné l’invasion des Russes en Ukraine. Les questions techniques liées à la diplomatie entrent en jeu. Cela permet de mieux comprendre que l’axe des pays autoritaires au travers du tandem sino-russe devient fort. La Chine sait très bien qu’elle a des moyens pour devenir une puissance hégémonique au sein de cet axe. Elle le fait savoir.
Aussi, semble nécessaire que les relations sino-russes se soient accrues au travers du passage du réseau SWIFT vers le réseau CIPS, il semble nécessaire d’enrayer des sanctions vers cet axe. Pourtant, l’idée de rendre visite à Taïwan relève d’un questionnement : pour quoi faire ? Est-ce que cela va améliorer les choses ? La guerre sino-américaine, est-elle nécessaire ? C’est bien d’un conflit armé, dont nous parlons. En effet, entre Jo Biden (mais aussi avant Donald Trump), l’idée de défendre la démocratie s’avère nécessaire, mais en cas de conflit entre deux grandes puissances, ce n’est plus une guerre isolée, mais une guerre entre autoritaire et apparentée démocrate. Dès lors, la question principale et majeure : Pourquoi continuons-nous à commercer avec la Chine, si nous savons clairement tout ce qu’il se passe ? Pourquoi continuons-nous à soutenir les vannes financières d’un tel régime ?

L’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et la Chine de Xi Jinping s’avèrent être une entorse aux valeurs que souhaitent promouvoir nos instances européennes. Dans le même temps, les sanctions de l’Union Européenne vis-à-vis de la Chine s’avèrent marginales et ridicules. Cela démontre que la motivation des députés européens en ce qu’il concerne l’art de créer des sanctions, mais qui s’avère être comme de l’homéopathie sur une septicémie aggravée. Le Parlement européen est plus vif, plus rapide vis-à-vis de la Russie au travers d’une série de sanctions importantes que face à une Chine génocidaire. Cela soulève des questions. Dans les faits, la question géopolitique prend le relais. Les valeurs européennes doivent aboutir à des sanctions aussi élevées que celles contre la Russie.
Il semble nécessaire que les désirs impérialistes de tout bord soient condamnés. Cependant, il apparaît de condamner l’opération de grande envergure apparaît comme une approche d’un essai militaire en conditions réelles. Il semble nécessaire de condamner cette dimension qui s’avère entrée comme un coup de force. Dès lors, il semble nécessaire qu’au travers de la “guerre économique” qui s’instaure laisse place progressivement à la menace d’un conflit armée. Nous reprendrons sans doute une fois encore la devise de Rosa Luxemburg qui fonde ce site Internet : “les guerres sont des phénomènes barbares“. Dès lors, il semble nécessaire de tout faire pour enrayer la situation dangereuse. Il semble nécessaire qu’au travers de la dimension des nationalistes chinois s’avère la même que ceux ayant entraîné la Première Guerre mondiale. Taïwan n’a aucune puissance pour riposter face à la Chine “communiste”.

Ensuite, il existe une problématique sérieuse dans l’approche que ce sont les régimes autoritaires pour ne pas dire dictature de la réécriture de l’Histoire. En effet, l’idée de la démocratie intéresse les différents partis qui s’orientent vers le modèle occidental. Pourtant, les braillards en costard-cravatte passent en silence qu’Emmanuel Macron a rencontré le dictateur chinois Xi Jinping. Dans ce cadre précis au travers des incantations, il s’avère nécessaire que la démocratie telle qu’elle est vue par la majorité absolue puis relative avec l’alliance des deux extrême-droites soulève de nombreuses questions. Le mouvement à Hongkong s’est largement inspiré de la France.
Enfin, il apparaît foncièrement que la situation économique de la Chine s’avère fragile en raison de l’arrivée de l’explosion d’une bulle immobilière. Dès lors, le pays de Mao Zedong atteint d’une violente récession risque de se retrouver dans une position délicate. Loin des projecteurs, l’allié de la Russie tente par tous les moyens de rester dans une arène où le multilatéralisme doit régner. Or, les idées impérialistes chinoises comme russes s’inscrivent dans une autre hégémonie. Cependant, la démocratie règne à Taïwan, c’est bien le problème de la Chine Populaire.
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