Écologie | Le réchauffement climatique est inévitable

Réchauffement climatique | Ces derniers jours auront été particulièrement chauds et symbolise l’image même d’une canicule. Dans ce sens, les discours climatosceptiques affirmant : “en hiver, il fait froid ; en été, il fait chaud“, symbolise la volonté de nier la Science. Pourtant, nous allons vers une catastrophe terrible. Les épisodes caniculaires deviennent progressivement la norme. L’idée qu’ils fassent chaud sous-entend que l’été, les canicules deviennent comme normal et nécessaire. Cette dimension cache le mépris pour les sciences et notamment les rapports des climatologues du GIEC.
L’idée majeure permet de soutenir une idée de “rien faire” et de s’opposer à toute forme d’un “interventionnisme” de l’Etat. Cela peut se comprendre puisque les néoconservateurs ont travaillé dur pour arriver à une certaine dérégulation absolue des marchés. Cette forme d’une liberté absolue s’inscrit drastiquement dans une volonté d’établir un pont avec les croyances et les prières. Pourtant, aucune d’entre eux ne va permettre de résoudre le problème lié aux canicules désormais chroniques. Ainsi, l’ère du Trumpisme et du Macron-Lepénisme, la science est mise sous le dessous afin d’éviter d’en extraire une véracité des éléments de réponse. Ainsi, l’écologie bourgeoise reste une vision clairement obscurantiste.
En effet, nous le voyons très bien que la question de l’écologie du macronisme au lepénisme s’avère celle du révisionnisme scientifique. Or, le réchauffement climatique s’avère inévitable et touchera de façon différente les zones de la Terre. Constatant qu’après des décennies du “laisser-faire”, rien n’a été fait, malgré les rapports alarmants du GIEC. De telle sorte que les écologistes de droite n’apportent que des solutions de paille comme le mouvement anthroposophe des colibris. Il semble nécessaire de sortir de l’individualisme méthodologique ne permettant pas la fin de l’arrivé de ce que l’on pourrait considérer comme l’apocalypse. En effet, en Inde, en Europe, en Amérique du Nord, etc., la même situation tout en prenant en compte les pays de l’hémisphère sud devient un drame.
On se rend bien compte que les marches pour le climat n’ont guère d’effets significatifs. Il semble dès lors nécessaire d’aller au travers d’une véritable politique de rupture. Dans ce sens, une politique écologiste ne peut l’être que si elle s’avère radicale. Le réchauffement climatique se lutte au travers d’une vraie prise de conscience globale. Cela ne peut que déboucher sur une “sobriété énergique”, non pas des plus pauvres, mais bien des plus riches. Il ne peut exister d’écologie sans lutte des classes. Dans ce sens, il convient d’admettre que la canicule devient une nécessité pour voir que les phénomènes climatiques exceptionnels sont devenus légion. En effet, la fin du monde et la fin du mois s’inscrivent dans un seul et même combat. Dès lors, le combat pour le prolétariat afin de renverser le capitalisme.
Ce n’est pas en mettant quelques gouttes écologiques de façon homéopathique que cela finira par éteindre l’incendie. Au contraire, la volonté de faire de l’écologie de bonne conscience ne suffira jamais à éteindre l’incendie. Pendant ce temps-là, ça brûle un peu partout. Le réchauffement climatique devient une véritable fournaise. Les incendies ont d’ores et déjà fait des victimes vis-à-vis de ceux qui ne peuvent pas fuir comme dans le zoo du bassin d’Arcachon. Les dégâts matériels deviennent immenses. Il semble désormais nécessaire de prendre en circonstance les catastrophes s’enchaînant.
Finalement, les voyants sont au rouge. Rien ne se passe, tout permet de créer une véritable fuite en avant alors que les solutions sont simples. À partir de ce moment-là, le réchauffement climatique est un choix de la bourgeoisie, il faut qu’elle assume les conséquences qui s’y déroulent en ce moment même.
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