Association | Un centralisme nécessaire

Nous ne sommes pas Jacobin, nous ne croyons pas du tout au centralisme à tout prix. Pourtant, nous avons ce choix face à la multiplicité des projets. Il aura fallu clairement opter pour une optimisation afin que le lecteur et l’adhérent puisse s’y retrouver. Ainsi, la nécessité de centraliser et concentrer les sites sous un seul et même serveur s’est avérée nécessaire et impérative. L’accroissement des “sous-sites” ou des “sites à part” posaient des questions. Aujourd’hui, le lecteur se retrouve sous un seul et même site. De telle sorte que les usagers de ce site peuvent comprendre l’intérêt de ces travaux. Toutefois, nous avons déjà écrit sur la centralisation web au travers de l’incendie chez OVH ou encore des crashs de Facebook. Cela pour conséquence de réaliser un jacobinisme que nous rejetons par ailleurs au travers de nos statuts affirmant la “promotion du fédéralisme intégral”.
Centraliser les sites
Nous avons commencé par mettre en place ce qui devait arriver depuis des mois afin de redynamiser l’association “les amis de Révolution et Libertés” : une centralisation des sites (en sous-domaine) sous une seule et même bannière. Le centralisme numérique ne permet à aucun de souligner le progrès notamment dans la mise en place du Fediverse, c’est-à-dire le web 3.0 libre et fédéré. Nous avons opté pour la suppression de la webradio (qui devrait prendre fin ces prochains jours) et la concentration de la boutique et de l’association sous un seul site. Aussi, nous avons fait le choix afin de resserrer la communauté autour d’un projet d’y incorporer l’ensemble des forums.
Aussi, nous avons fait le choix de la légèreté en termes d’extension. Nous avons atteint la limite de notre site afin d’éviter une saturation du serveur. À partir de ce moment précis, nous allons optimiser progressivement le site web. Nous prenons des choix pour enclencher un processus double : rassembler les lecteurs et permettre un véritable débat au sein de l’opinion. Ce n’est pas rien, mais Révolution et Libertés a par le passé nourri de très nombreux débats en prenant des opinions dérangeantes. Cela vaut régulièrement d’être attaqué au travers de son site Internet (le ratio visiteurs/visites explosent souvent).
Centraliser pour une collocation
Aujourd’hui, nous allons pencher vers une autre forme de centralisme afin que les autres sites des différents projets au sein de l’association puissent vivre à côté. Nous allons établir une collocation numérique comme c’est le cas pour de nombreux sites coopératifs. Si nous ne changeons pas notre approche individuelle, cela aura des conséquences importantes sur le long terme. Le boom du numérique laisse une véritable porte d’entrée vers la mutualisation des services. L’idée peut paraître anecdotique, mais nous dépensons près de 15 euros par mois pour 1 T0. Nous disposons de deux serveurs, dont l’un dédié pour la webradio (comme nous reviendrons plus bas). Pour les hébergements sauf cas précis, nous pouvons le faire. Toutefois, le seul bémol : les serveurs sont implantés en France.
Pour le projet de la nouvelle radio, le transfert progressif vers une seule radio se fera progressivement. Nous travaillons sur les programmes, la partie hardware également. Dans ce sens, il apparaît que nous allons permettre d’aller vers quelque chose de nouveau.
Dans ce sens, nous allons progressivement créer une petite communauté pour partager nos intentions (et nos valeurs) au travers d’un serveur unique. Se regrouper finalement autour d’un but commun pour centraliser les données devient une nécessité. Ainsi, le centralisme advient nécessaire pour enclencher de véritable progrès. De telle sorte que la centralisation permette d’offrir davantage une débridation des idées, des analyses, mais aussi de l’art. Se regrouper au travers d’un seul serveur permet d’en exploiter les ressources. En effet, les serveurs actuels sont certes peut-être plus performants, mais beaucoup d’espace de stockage y est vacant. Cela permet dès lors de diminuer les dépenses voire de ne rien payer dans le cadre de la collocation. Cela permet de réaliser des économies d’échelle.
Et le serveur de Révolution et Libertés, parlons-en !
Aujourd’hui, Révolution et Libertés a un accord au travers de Location Webradio Streaming pour dix mois. Si le serveur offre des capacités importantes en termes de stockage de données, il revient qu’il reste particulièrement onéreux pour le service rendu. Vous vous rendez compte que nous payons 7,96 euros par mois pour 40 Go. Cela reste problématique, mais nous avons un “cache” permettant de déposer des fichiers particulièrement lourd (200 Mo) contre 30 Mo sur notre serveur. Dans les faits, nous payons au prix fort l’aspect d’un serveur dédié pour l’hébergement d’une webradio. Pourtant, le projet de Révolution et Libertés en ce qu’il concerne une webradio intégrée à son site n’est pas à l’ordre du jour. Puis cela est voué à s’arrêter dans les prochains jours. Il semble dès lors nécessaire de voir que les différents fichiers audios suffisent largement en termes de stockage. Il viendra à partir de ce moment où nous irons chez nos collocations.
Le centralisme va devoir se retrouver dans une idée où nos idées seront mises en application rapidement.
Diminuer les dépenses de fonctionnement
De plus, nous pensons évidemment à un autre point non-négligeable : le passage de tous les sites et services sur un seulet unique serveur devient nécessaire afin de comprimer nos dépenses. Dans l’avenir, l’idée réside de soutenir nos hébergements sur nos propres serveurs (et non payer un loyer chaque mois) au travers d’un réseau libre d’Internet. En effet, nous avons commencé à réaliser des recherches afin de trouver une solution technique. Le monde d’Internet n’étant pas fondé objectivement sur la neutralité, mais bien la maximisation du profit au travers des Fournisseurs d’Accès à Internet. Nous penchons vers une restructuration technique à l’horizon 2023 et peut-être 2024.
Comme nous le disions dans un article précédemment, nous allons mettre en place un nouveau projet radiophonique. Nous apprendrons à nous nourrir de nos échecs respectifs notamment la volonté de transformé un webzine en une webradio.