CAB n°15 | Le retour de Révolution et Libertés

Honnêtement, il faut qu’on se parle. Si le projet « Révolution et Libertés » a été en stand-bye durant ces derniers mois. Nous pensions que notre projet avait fait son temps au travers d’une dizaine d’années et plus de 1 000 articles. Pourtant, il semble réaliste de comprendre que malgré le souhait de vouloir « terminer » un projet qui coûte de l’argent (payer les serveurs par exemple), nous ne sommes jamais allés jusqu’à la finalité de l’idée.
Pire, nous avons fait fabriquer des t-shirts à l’image de Révolution et Libertés. Il s’agit d’une dissonance cognitive de fond : vouloir la fin d’un projet et continue de l’articuler sous des formes variées. Ainsi, l’idée même d’un projet soutient factuellement une autre vision des choses. Or, nous sommes dans une autre dynamique : la guerre en Ukraine est partie pour durer dans le temps risquant progressivement de s’embraser en guerre mondiale, l’entrée sans précédent de l’extrême-droite en France : un score de 42 % au second tour, 89 députés et deux vice-présidents (grâce à la Macronie). Dans ces circonstances, il semble que nous ayons des qualités pour écrire et une expérience en matière d’investigation.
De plus, notre équipe va progressivement changer, si le site avait été clairement orienté vers des articles différents. Mais notre ligne éditoriale ne va pas vraiment changer. Cela veut dire que nous allons clairement nous orienter vers une ligne certainement plus « dure », mais aussi une ligne où nous mettrons en avant davantage plus de sources et plus de références théoriques. Nous avons admis que la dépolitisation favorisait l’extrême-droite. Dans ce sens, il semble nécessaire de décrire l’actualité, mais aussi de réaliser des investigations afin de mieux comprendre les dessous d’une politique dangereuse.
Au sein d’une société qui demande une accélération d’une transition écologique, le nucléaire est vu comme la [seule] recette. Les conservateurs s’opposent aux éoliennes pour endiguer le “Green Deal” afin de rester dans l’ère du pétrole et du charbon. Au sein de partis politiques transnationaux, certains voient l’écologie au travers du “Green [New] Deal” comme l’oeuvre portée par les conservateurs. Nous en passons et des meilleurs.
Nous allons simplifier les différents sous-sites en ce qu’il concerne celui de l’association. La question qui nous prévalait de savoir si l’association allait être dissoute laisse véritablement songeur. Il semble qu’elle ne soit qu’un paravent. Aujourd’hui, la simplification des statuts sera de mise. Il semble également nécessaire de réfléchir à un autre projet de webradio (pas celui que nous diffusons actuellement qui doit être retiré sous peu), mais un projet différent.
Aussi, nous aurions voulu être présents à la fête de l’Humanité. Contre toute attente, nous n’y serons pas à première vue. Nous avions pris l’habitude avant la crise sanitaire d’y être, et cela, contre toute attente. Pourtant, au vu des problèmes inhérents à la fête et ceux de notre équipe, il semble nécessaire de ne pas se lancer dans cette logique. En effet, ce n’est pas l’envie inhérente de façon individuelle, mais surtout au vu de la progression du Coronavirus de protéger chacun.
L’heure est certes à la construction d’un « grand mouvement social » ancré par « les luttes » (et non au travers d’un hémicycle). En effet, les réformes voulues par les différentes droites s’inscrivent dans une dynamique assez clairvoyante : travailler plus pour gagner moins. Le slogan sarkozyste a largement été dépassé. Aujourd’hui, on demande de travailler près de 65 ans, c’est-à-dire pour certains d’entre nous de travailler et de mourir avant la retraite afin de payer au travers du second impôt sur le revenu (la CSG) les différents cadeaux aux entreprises et la transition écologique. En effet, Emmanuel Macron et sa cours ont dépensé près de 600 Mds pour rien. Aujourd’hui, nous sommes en crise économique ou au bord d’une récession. Or, les intérêts des actionnaires ont explosé.
Au travers de ces lignes, nous prenons conscience que l’arrêt s’est avérée un véritable gâchis sur le plan des ressources utilisées vers d’autres éléments. Or, il semble nécessaire que nous ayons retiré les articles. L’idée serait d’aller vers une autre société, mais cela demande clairement plus de temps. Mais voilà, nous avons admis que nous ne pouvons pas tenir dans une période « liberticide ». Nous avons de besoin de « Révolution et [de] Libertés ».
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