LCJ n°5 | Arnaud Montebourg : Rouge-brun et néosocialiste

LCJ n°5 | Arnaud Montebourg : Rouge-brun et néosocialiste
Arnaud Montebourg en campagne en Septembre / Lionel BONAVENTURE/AFP

Arnaud Montebourg est candidat à la « présidence de la République » pour les élections de 2022. Sa méthodologie s’appuie sur un populisme ambiant et particulièrement rance. La question de l’immigration semble être un point prépondérant une nouvelle fois dans cette campagne. En sollicitant une mesure clairement démagogique à savoir bloquer les transferts vers les pays qui refusent d’aider pour les OQTF, il semble nécessaire qu’Arnaud Montebourg emboîte les pas dangereux d’Eric Zemmour tout comme de Marine Le Pen.

Arnaud Montebourg propose de bloquer les transferts des particuliers vers les pays qui n'aident pas l'Etat à les mettre en pratique.
Arnaud Montebourg propose de bloquer les transferts des particuliers vers les pays qui n’aident pas l’Etat à les mettre en pratique.

La volonté de s’attaquer d’une façon claire à la question de l’immigration devrait trouver une autre solution : ouverture des frontières et libertés de circulation tout comme d’installation. 

Cette mesure s’enracine à accroître la pression sur les pays, mais aussi sur les familles les plus démunies. Les « mandats cash » reste une solution visant à soutenir les économies du Sud et leur développement. Ainsi, la volonté clairement affichée s’enracine dans une dynamique clairvoyante afin d’accroître la « misère dans le Sud ». Au lieu de bloquer la « fraude » et « l’évasion fiscale » au travers des pays, dont le taux d’imposition est clairement plus faible qu’en France, le partisan de la « remontada » qui n’est autre qu’un patron de plus s’en prend très clairement aux précaires. Il semble nécessaire d’une manière ou d’une autre de voir que le « pouvoir abîme les idées politiques » pour ceux qui sont à sa conquête par tous les moyens possibles.

La « remontada » s’enracine très clairement dans la couleur brunâtre. L’ancien ministre de l’Industrie sous le mandat de François Hollande s’enracine dans l’esprit « néosocialiste » pour paraphraser Zeev Sternhell qu’avait entamé également Manuel Valls alors « ministre de l’Intérieur ». Dans ce sens, nous voyons bien que le « socio-libéralisme » s’inscrit dans une dynamique assez claire finalement puisqu’il prépare le terrain à la « peste brune ».

Dans un cadre où le capital a décidé de mettre à l’honneur les candidats d’extrême-droite. Nous nous rendons compte (depuis un moment d’ailleurs) que le barrage républicain a vite sauté. Il n’existe plus.


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