Meme n°2 | Le capitalisme vert et le Greenwashing

Le Greenwashing s’enracine dans une campagne où ce dernier tend à repeindre les bâtiments en vert. En effet, il apparaît rationnel de soutenir des éléments permettant de « verdir » le capitalisme tout en lui donnant une légitimité pour se réformer de l’intérieur.
Nous l’expliquions dans nos colonnes : le capitalisme est irréformable de l’intérieur. En effet, les différentes réformes pour enclencher une « transition écologique » suscitent une raillerie de fond. Ainsi, le « chaos écologique » ne permettra pas d’aboutir à une démarche écologique de fond en comble. Il advient de souligner que le retour en force du « nucléaire » est mal vu par certains candidats y voyant la « mainmise » d’une industrie dangereuse tout comme impérialiste. De cette sorte, il convient d’affirmer de faire la différence entre une « industrie écologique » et une « industrie décarbonée ». En effet, une industrie peut être polluante, mais décarbonée laissant derrière elle un ensemble de déchets en tout genre.

Ainsi, il convient d’aboutir que la transition écologique nécessaire ne peut advenir qu’au travers d’une « planification ». De cette sorte, l’organisation de la société afin de sortir d’une dynamique où l’écologie n’est plus qu’une accessibilité vis-à-vis des classes moyennes, mais vers les classes populaires. De telles sortes, le Greenwashing se transcrit manifestement au travers d’une dimension pragmatique. Pour autant, la question principale réside au tour du terme « planification ». En effet, les partisans d’un « néolibéralisme » plus ou moins débridé ne veulent pas entendre d’une organisation étatique de la « transition écologique ». Ainsi, pour la bourgeoisie, le fait de rouler en voiture électrique rechargée par un groupe électrogène fonctionnant au diesel ne semble guère les choquer.
Puis, le passage progressivement aux « voitures thermiques » vers des « voitures électriques » ne peut que se passer la question de construction de nouveaux réacteurs de centrale nucléaire comme nous l’avions souligné ci-dessus. Il semble nécessaire qu’au rythme où la facture énergétique explose les portefeuilles des foyers : le nucléaire s’invite progressivement dans le débat présidentiel. Toutefois, allons-nous assister à « débat matérialiste » ou une forme de Greenwashing du débat, telle est la question qu’il va falloir se poser.
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