Les marches pour le climat sont inefficaces

Les marches pour le climat qui se déroule chaque année à la même période. Près de 200 événements étaient organisés en France. Les manifestants y sont certainement optimistes. Pour autant, il convient de souligner que cela ne permet pas d’influencer les décisions des politicien·ne·s à ce sujet. Le problème s’inscrit dans un axe global qu’il conviendra de mettre en avant afin de créer une harmonie entre les différents pays autant du Nord comme du Sud, mais aussi au sein de l’Union Européenne.

Le contexte des études du GIEC témoigne inlassablement d’une hausse d’1,5 °C d’ici 2030 avec les conséquences qui y sont prédites comme nous le soulignons dans le dernier article. La COP26 à Glasgow n’a servi à rien sinon de dérouler un tapis-rouge au greenwashing. Dès lors, il convient de voir que les « manifestations » s’inscrivent dans un « folklore ». Mettre sous pression les différents gouvernements s’’inscrit dans les faits par des moyens financiers et des normes. Or, le capital a des ressources structurelles pour se laisser enliser dans une telle situation.

Dans ce contexte, il advient de dire de façon très claire que les moyens de pression des citoyens vis-à-vis des « capitalistes » demeurent très limités. Dès lors, les marches pour le climat annuel posent également de l’enjeu de l’écologie à long-terme.

Que faire ? Nous sommes pessimistes. Il faut être réaliste sur ce sujet. C’est tout le système qu’il va falloir changer. Et pour cela, la tâche reste énorme. Le néolibéralisme ne fonctionne pas. Trois solutions s’offrent à nous : le socialisme libéral de Stuart Mill, le Communisme ou l’anarchisme.

Dans ce cadre, les « mesurettes » liées aux différents sommets sur le climat se retrouvent concrètement totalement annihilées par le fonctionnement en interne du capitalisme. Il se reproduit d’une façon ou d’une autre le moyen de réaliser que le « changement, ce n’est pas pour maintenant ». Les néolibéraux sont clairement au pied du mur. La « circulation des marchandises » dans le cadre des « libertés économiques » ne semble guère fonctionner. Il va falloir un cataclysme afin que les différents gouvernements et les multinationales changent leurs différents moyens de consommer tout comme de produire.

Les marches pour le climat s’inscrivent dans un échec cuisant, la question sera de savoir dans quelle mesure, nous pouvons changer non pas de façon individualiste comme le souhaitent les capitalistes, mais de façon globale et coordonnée.

Si les solutions à court-terme s’inscrivent dans une logique nécessaire, il convient de s’orienter vers du « structurel » afin d’avoir des effets dans dix, quinze, vingt, et même trente ans. En effet, les pays se réclament au sein du « vieux continent » sous l’angle de la « souveraineté européenne ». Il s’agit dès lors de franchir un cap dans les transferts de souveraineté.


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