Gilles Clavreul, porte-parole d’Eric Zemmour ?
Gilles Clavreul prône sans cesse son adoration au front républicain contre le séparatisme épousant les thèses de l’extrême-droite. De telle sorte, il ne se passe pas une seule journée où il vante le mérite de son « micro-parti ». Pour autant, nous assistons progressivement à un vaste naufrage intellectuel.
Dans ce sens, la prise de position qu’il a consistant à assimiler le caractère « populaire » au caractère « populiste » en dit long de la dimension que revêtent ces apparatchiks des courants néosocialistes lié à Manuel Valls aspire les valeurs de l’extrême-droite afin de grignoter quelques bulletins de vote. De telles sortes, la position clairement antirépublicaine de Gilles Clavreul au sujet de l’extrême-droite antirépublicain qu’il aurait fallu dissoudre à son arrivée. Il semble de façon adéquate de souligner que selon lui, les programmes ultralibéraux et libertariens s’inscrivent dans une dimension hautement liée à ce que Jean-Marie Le Pen faisait à son époque.
Le « nanti-raciste » pour paraphraser le journal l’Humanité (15/12/2015) en dit long également sur le soutien qu’il accorde à la politique de la droite libérale « modérée et pragmatique ». Voyant les résultats de Gérald Darmanin (violeur présumé), cette « droite n’a rien de modérée. Au contraire, elle poursuit une radicalisation sans cesse. En réalité, si la Révolution de 1789 avait poursuivi son aboutissement, il n’y aurait pas « deux droites » à savoir « Orléaniste » s’inscrivant dans le parti d’Emmanuel Macron et la « droite légitimiste » s’enracinant dans la position d’Eric Zemmour et de Marine Le Pen.
Cette question de voir que le spectre du communisme sous couvert de « l’islamo-gauchisme » remplacé par le « wokisme » en dit long par l’aspiration de ce proche de Jean-Michel Blanquer. Il faut dire que l’anticommunisme relève avant tout d’une aspiration à la haine profonde de la Fraternité. Par ailleurs, le révisionnisme constant de l’Histoire au profit d’un Roman revisité afin de créer un « Nouveau Roman National » permet de souligner que l’approche populaire sous-entend : le révisionnisme de la Shoah, admiration de Pétain (tout comme Napoléon Ier, Louis XIV, Jeanne d’Arc), la discrimination constante vis-à-vis des Musulmans, le programme de la « bourgeoisie nationale », etc.
La dimension que revêtent dès lors ceux qui voulaient défendre la laïcité se retrouve pour paraphraser la notion d’Eric Zemmour au fait de se conformer aux valeurs « Gréco-Romaines ». Cela permet de souligner d’une façon ou d’une autre de mettre en place l’équivalent d’un décret Crémieux, c’est-à-dire le fait d’assimiler par la force les musulmans en abandonnant totalement leurs rites, leurs cultures ou autres. Il s’agit par ailleurs d’une nostalgie de Gilles Clavreul qui s’inscrit dans une forme de suppression d’un pan entier de la culture. La notion de Fraternité se substitue à un entièrement ethno-différentialiste.
Gilles Clavreul n’a sans doute pas vraiment suivi les polémiques liées à l’ancien chroniqueur préféré du patron Milliardaire Bolloré. Pourtant, s’il avait suivi un seul instant, il aurait bien vu que le caractère « populiste » tout comme « rance », « abjecte », « ignoble » et « antirépublicain » colle très bien à la situation. Il n’en demeure pas moins que le « populisme » des Versaillais a bon dos. Ce sont des « sous-marins » du Zemmourisme et du Lepénisme.
Il semble nécessaire de voir que l’un des barons du « Printemps Républicain » s’inscrit dans cette dynamique liée à l’extrême-droite, c’est-à-dire s’inscrit dans une forme de séparatisme antirépublicain comme ceux qu’ils dénoncent. Finalement, il ne serait pas étonnant de voir qu’il y ait un bulletin de vote pour Eric Zemmour ou Marine Le Pen pour les élections présidentielles.
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