Flash Info n°6 | Manifestation dans la rue contre le fascisme
Manifestation | Près de 70 000 personnes ont manifesté au sein de la capitale et 9 000 selon les chiffres de la Préfecture de Police. C’est un bon début, mais c’est bien peu en ce qu’il concerne la lutte contre les idées de l’extrême-droite. En effet, l’extrême-droite ne se combat d’ailleurs pas sur une seule journée en question, mais sur le long-terme. Nous n’étions pas présents au sein des nombreux cortèges afin de faire tourner la webradio.
Durant cette manifestation, un militant d’extrême-droite adepte du « black-face » et des invitations « d’un autoproclamé rappeur » et de réactionnaire a enfariné Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier se revendiquerait d’une position « souverainiste ». Dans les faits, il se revendique d’une position suprémaciste et nationaliste. Ne doutons pas un seul instant que ces agressions vont continuer tant que le problème de fond ne sera pas résolu en ce qu’il concerne la véritable lutte contre le fascisme. En effet, le focus est mis sur Jean-Luc Mélenchon, mais c’est quasiment tous les jours que l’extrême-droite agresse les militants de toute obédience en ce qu’il concerne le progrès.
Toutefois, ce n’est pas durant une journée qui faut faire vibrer la fibre antifasciste, mais tous les jours. Dès lors, certains camarades y ont vu l’opportunisme de cette manifestation. Nous les comprenons, les « libertés individuelles » et « libertés syndicales » se traduisent dans les faits par la mise en place d’une stratégie sur le long-terme et non à quelques jours des élections régionales et départementales. De plus, il semble nécessaire de voir que le « front antifasciste » a besoin d’être réactivé sur une base idéologique claire et non sur une vision qui tend à se traduire dans les faits par un « antifascisme de façade ». Ces derniers temps, nous avons vu l’agitation de l’extrême-droite comme d’une peur face à la « peste brune », mais cette peur ne fonctionne plus dans un terrain solidement enraciné.
Nous le savons chez Révolution et Libertés, le problème, c’est le capital et pas le travailleur immigré. Le problème, ce sont les milliardaires qui se gavent sur le dos du salariat. Les capitalistes disent « prolétaires de tous les pays, déchirez-vous », les communistes répondent : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ».
Au niveau du G7, la question d’un impôt minimum sur les entreprises est fixée à 15 %. Les Macronistes y voient une victoire alors qu’il s’agit d’un permis à la fraude. En effet, les montages financiers des différentes entreprises du numérique permettent à ce que ces dernières ne payent quasiment pas ou peu d’impôts. Dans ces conditions, les partisans d’une « accélération de la mondialisation » mettent en évidence d’une bataille gagnée. Dans les faits, il s’agit d’une course vers l’abaissement de tous les impôts sur les entreprises à hauteur de 15 %. Factuellement, on peut voir que la concurrence entre les différents pays sera plus rude. D’ores et déjà, nos voisins Suisses ont pris de l’avance en mettant une grande réforme fiscale afin d’être toujours compétitif.
Pendant ce temps-là, le Kurdistan Irakien est en proie à une nouvelle invasion sous le règne d’un génocide culturel du Sultan Erdogan et affilié au mouvement des « Jeunes Turcs ». Le génocide de 1915 – 1916 se répètent contre les minorités. Il faut dire que l’islamiste arme durablement les milices djihadistes anciennement connus sous l’organisation terroriste et génocidaire de Daesh. Il faut dire qu’Erdogan a aidé Daesh. Nous reviendrons plus en détail sur ce qu’il se passe dans cette région du globe qui nous alerte profondément dans les prochains flashs information de ces prochains jours.
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