Flash Info n°4 | L’inflation

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Les économistes néolibéraux pointent du doigt le retour de l’inflation aux États-Unis d’Amérique et au sein de l’Union Européenne. En effet, d’un point de vue « monétariste », la hausse de la masse monétaire risque de générer une récession en raison de la révision des prix à la hausse. Pourtant, l’inflation permet entre autres de souligner lorsqu’elle est soutenable une véritable reprise économique. Ainsi, les économistes s’affolent d’une inflation révisée par la Banque Centrale Européenne à hauteur d’1,9 %. Cela symbolise entre autres une vision absurde puisqu’il faudrait une inflation sur une dizaine d’années comprises entre 5 et 10 % pour faire redémarrer l’économie sur le moyen terme. Quant à l’inflation de la FED, elle se situe à 3,9 %. Rien d’extraordinaire, mais il y a le feu chez les partisans d’une inflation faible afin de réaliser des politiques structurelles en lien notamment avec la compression et la modération salariale. Nous vivons la fin de l’ère néolibérale et la venue d’une inflation permettra à long terme une véritable relance de la croissance tout comme le pouvoir d’achat. En effet, après quatre décennies prises sous la tyrannie des idées d’Hayek et de Friedman, nous revenons aux sources du keynésianisme. Certes, il s’agit avant tout de sauver le capitalisme, mais cela permet de souligner qu’il y a le feu chez les partisans de « l’ancienne idée économique dominante ».

La courbe de Phillips reste un paramètre qui met en relation l’inflation et le chômage. Elle est une des théories fondatrices du Keynésianisme. Toutefois, en 2016, l’économiste Olivier Blanchard a publié un article dans la revue « Peterson Institute for International Economics » où selon ses propos, il s’agirait d’une coïncidence mystique. Les partisans de l’ordre dominant sombrent dès lors dans les attaques « romanesques » qui suscitent la polémique universitaire. Ainsi, selon le modèle keynésien : une inflation (par la demande) élevée résorbe le chômage. Quant au modèle monétariste, les ultralibéraux pensent que le chômage est naturel et résiduel sur le long terme.

L’accumulation du capital a atteint des sommes extravagantes durant la période de la crise économique sanitaire, économique et social. Pendant que les entreprises licenciaient à tour de bras, les millionnaires et les milliardaires ont vu leurs fortunes atteindre des sommes faramineuses. La guerre des classes n’a jamais été autant intense.

Concernant, le schéma du maintien de l’ordre voulu par Gérald Darmanin, le Conseil d’État a recalé la technique de la « nasse ». Cela faisait des années que cette pratique était utilisée afin d’empêcher la liberté de manifester de s’exercer dans le cadre de la constitution, mais aussi des différentes dispositions du droit européen comme du droit international. Rien ne vaut qu’une « bonne claque judiciaire » fait dans les règles de l’art. Toutefois, on peut s’attendre à ce que le « premier flic de France » revoie sa copie afin que la disposition visant à suspendre la liberté d’aller et venir notamment puisse être suspendue à n’importe quel moment au nom de raisons farfelues.

Quant à l’agresseur d’Emmanuel Macron, il a été condamné à 18 mois de prison, dont 4 ferme avec mise en mandat de dépôt. Nous aimerions que la justice aille aussi vite en ce qu’il concerne les violences faites aux femmes. Il s’agit bel et bien d’une justice à double vitesse.


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