L’extrême-droite et le terrorisme

L’extrême-droite et le terrorisme
L'extrême-droite radicale via QAnon

L’extrême-droite ces dernières années hurlent régulièrement au terrorisme islamiste, mais ne balaye jamais devant sa porte. En effet, depuis Anders Breivik et bien d’autres avant lui, la montée des organisations promettant la guerre civile sous un schème racial tend à s’accroître. En s’attaquant à tout ce que le capitalisme déteste : l’égalité, la gauche, les femmes, les homosexuels, etc ; le capitalisme tente de trouver une sortie de crise par la vision radicale d’un capitalisme sans freins et sans limites.

La montée de l’islam politique dans nos contrés horripile « l’extrême-droite radicale ». Pourtant, ils défendent dans les faits, le même programme. En effet, lorsque nous regardons l’islamo-capitalisme et le capitalisme chrétien, les mêmes valeurs sont défendues : l’ordre politique, la police, l’armée, la religion, etc. Dès lors, lorsque Marine Le Pen caresse dans le sens du poil les traditionalistes catholiques, elle reproduit le même schéma que les partisans de l’islam politique vis-à-vis des musulmans conservateurs. De ce fait, on peut dire que d’un point de vue « politique », il y a une nécessaire convergence entre l’extrême-droite catholique et l’extrême-droite musulman. Pour ainsi dire, ces deux courants ont convergé ensemble dans le cadre de la « manifestation pour tous » qui s’opposait au « mariage homosexuel ». Cela n’a pas fait de débats au sein des identitaires, des monarchistes, de la « droite classique » et de l’extrême-droite. Pourtant, l’extrême-droite et l’islamisme ne sont que les deux faces d’une même pièce. Après la convergence avec l’UOIF au nom d’une vision homophobe. Il s’avère dans les faits que les différentes droites n’ont jamais été aussi proches de l’islam politique. Pourtant, les partisans des différentes droites tout comme les Versaillais s’enracinent à construire une démonstration de « l’islamo-gauchisme ». Ce procès d’intention tend à démontrer d’une certaine manière que l’islamisme serait dissoluble dans les valeurs de la « gauche radicale » et de « l’extrême-gauche ».

L’oubli des convergences passées avec les « frères musulmans » quand il s’agissait d’opportunisme ou encore sur la question de broyer l’école républicaine au profit des écoles religieuses comme l’a fait Valérie Pécresse s’inscrit dans une vision tout à fait opportuniste. Pourtant, les conséquences chez les partisans les plus radicalisés au sein des « différentes droites » se transcrivent par différents passages à l’acte vis-à-vis des sociaux-démocrates, des progressistes, des communistes, des anarchistes ou encore des antifascistes. Dans tous les cas, il convient de souligner que la position faire clairement le jeu du « terrorisme de l’intérieur ». Le temps est venu de faire « abstraction » du fait que la bourgeoisie a toujours été proche des différentes thèses les plus radicales afin de se maintenir au pouvoir et utilise les différents leviers en ce qu’il concerne le « broyage de la position » réformiste de la société.

La propagande relayée par les différents gouvernements successifs qu’il soit social-libéral, néo-socialiste ou néolibéraux ont tous le même point en commun : ils reprennent le discours de l’extrême-droite traditionnel. Ainsi, lorsque cette dernière est relayée des millions de fois, elle s’inscrit dans la création d’une « vérité alternative ». Pourtant, derrière une telle vision s’inscrivant dans les faits dans le déploiement des « thèses néonazies ». En effet, la « post-vérité » qui s’initie au sein de la « sphère complotiste » se manifeste dans les faits par différentes positions en faveur de la « réécriture des faits » se traduisant par la montée en puissance d’un nouveau « roman national ». Ainsi, les « droites » seraient des « résistants » alors que les différents courant de la gauche ne seraient que des « collaborationnistes ». Cette dialectique et phraséologie utilisées tend à se positionner dans une vision très connue pour son « refus de la modernité » au travers d’une ambition particulièrement étrange. En effet, nos « résistants 2.0 » s’inscrivent dans une opposition de façade alors que dans l’arrière-boutique, la convergence est entièrement réalisée avec les islamistes.

Il ne suffit pas simplement de se dire « résistant » à une idéologie pour en être réellement un adversaire politique. La vision d’une telle société se transcrit par le fait que la « gauche radicale » a largement fait progresser la société alors que les différents mouvements de « droite » sont en un frein au développement de notre société, mais aussi des alliés à géométrie variable en ce qu’il concerne l’islam politique. Dès lors, nous parlions des manifestations avec l’UOIF, mais au niveau étatique, les différentes ventes d’armes à l’Arabie Saoudite se transcrivent dans les faits par une collusion entre les wahhabistes et ces derniers. Tant que les « droites » permettent de créer de l’emploi quitte à embrasser ceux qui financent le terrorisme islamiste, il n’y a pas de problèmes de fond. Ainsi, dans le cadre de l’Arabie Saoudite, il aura fallu que le « mouvement ouvrier » au travers des « dockers du Havre » empêche une livraison d’armes à destination du clan des Saoud. Que fait la « droite » lorsqu’il s’agit d’empêcher le massacre des Yéménites ? Rien, puisque la droite est clairement dissoluble au nom des mêmes valeurs du capitalisme qu’elle défend que les islamistes.

Ainsi, nous revenons dans notre article des différentes fusillades qui ont secoué l’Europe ces dernières semaines. En effet, la menace pour la démocratie n’a jamais été autant élevée. Dès lors, il se construit une vision alternative de la société basée sur le « racialisme ». La « guerre des races » devient un moteur de fond afin que ces derniers puissent avoir un relai au sein du « prolétariat blanc ». En effet, les idées de l’extrême-droite tente de verser dans les dispositions de défense dans une inversion des différents moyens de pression contre le « prolétariat blanc ». Ainsi, l’une des mesures consiste à s’attaquer à l’immigration au travers de la doctrine du « grand remplacement ». La théorie de Renaud Camus tend à démontrer que l’Occident est en train de subir un « changement de population ». Les principaux coupables de ce changement de population seraient entre autres les « mondialistes » et les « progressistes ». Dès lors, il convient de souligner qu’à un certain moment la montée du « racialisme de droite » tend dans une certaine « orthodoxie ». J’entends utiliser le terme de « racialisme de droite » pour l’opposer aux différents « indigénistes » de la post-gauche.

Cela touche également aux « vrais libéraux » favorables aux « thèses libérales » qui tendent manifestement par les symboles de notre République à savoir la « séparation des pouvoirs », l’indépendance de la Justice et le « modèle parlementaire ». Je sais très bien que chez Révolution et Libertés, nous défendons le « modèle ouvrier » en termes d’organisation du Parlement. Toutefois, il s’agit d’un « modèle libéral » au sens puriste du terme où les parlementaires ne proviennent pas de la bourgeoisie, mais du monde ouvrier et salarié. Ainsi, la vision que propose que le terrorisme d’extrême-droite est proche du Rassemblement National, mais aussi d’une certaine manière de la position que défendent les capitalistes.

Il faut tout de même souligner que les tribunaux d’exception que souhaite mettre en place Guillaume Peltier, membre du parti « Les Républicains » s’inscrit justement dans la promotion des différentes organisations terroristes d’extrême-droite. En effet, sous couvert d’une lutte contre l’islam politique, la « droite radicale » se radicalise progressivement afin d’en finir avec les « libertés démocratiques ». La bourgeoisie le sait très bien qu’elle souhaite mettre en place les « tribunaux politiques ». Il convient de souligner qu’elle devra nettoyer devant sa porte avant de placer ces éléments. En effet, la convergence idéologique avec l’extrême-droite devient de plus en plus net pour les électeurs. Dernièrement, il proposait de supprimer tout le salaire différé au travers des cotisations sociales sur fond de miroitement d’une augmentation de salaire alors que le salaire n’augmentait pas d’un seul centime. D’ailleurs, ce dernier n’a pas osé dire que la disparition du salaire différé ferait baisser le « pouvoir d’achat » des ménages sur le court et moyen terme au travers de la souscription d’une assurance privée sur laquelle il devrait payer des cotisations. Le terrorisme d’extrême-droite se mobilise également pour les idées illibérales.

Ainsi, ne doutons pas un seul instant que le « terrorisme de l’intérieur » qui désignait autrefois les groupuscules participant à l’action directe, s’inscrit également dans des individus isolés souhaitant mettre fin à la vision de tout progrès afin de défendre le capitalisme comme s’il s’agissait d’une dernière roue de secours. Chez Révolution et Libertés, nous savons très bien que nous dérangeons ces individus en soulignant qu’ils ne sont que le bras droit du patronat, la bourgeoisie et des actionnaires.

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