Jair Bolsonaro, principal incubateur du « variant Brésilien »

Jair Bolsonaro, principal incubateur du « variant Brésilien »

Le Brésil est confronté au « variant Brésilien » dans le cadre de la pandémie liée au COVID-19. Le président Bolsonaro fait figure d’une personnalité politique à l’allure « sanguinaire » et « criminel » au nom de la défense des « libertés économiques » sur fond d’obscurantisme poussé. En effet, là où en France, les antivaccins et les complotistes pensant que le virus du SARS-CoV-2 n’existe pas sont marginaux, ils sont omniprésents dans la société qui gouverne l’un des principaux pays ayant pour forêt l’Amazonie. Il faut dire que l’ultralibéralisme à la sauce du « marché pur » ne saurait pas se contenter un seul instant de l’arrêt de l’économie pendant un court instant. Dira-t-on qu’il s’agit d’un caprice des pays occidentaux. Pourtant, le nombre de morts des pays ultralibéraux en proportion de la population comme les États-Unis d’Amérique sous Donald Trump ou encore le Royaume-Uni sous Borris Johnson tend à expliquer de nombreux points de vue en ce qu’il concerne la philosophie et les valeurs humaines. La question majeure de lutter au niveau global sur la pandémie se traduit dans les faits par une coordination internationale et une aide vis-à-vis aux pays en voie de développement comme les pays sous-développés.

On aurait pu croire un seul instant que le Brésil avec son « variant national » prendrait des mesures adéquates. L’économie étant un moteur fondamental pour ces pays, dont le noyau social est sacrifié sur l’autel des marchés financiers. Ainsi, les mesures visant à venir en aide aux plus démunis pendant la crise économique, social et sanitaire se traduisent par une « hara kiri » dans le dos des « pauvres ». La classe dominante brésilienne le sait très bien qu’elle a tout à y gagner avec Bolsonaro puisque c’est elle qui rafle l’ensemble du transfert des services nationaux vers le privé. Dès lors, elle n’est pas inquiète pour son avenir et peut se reposer sur ses lauriers. Quant aux classes laborieuses qui produisent la richesse, ces dernières sont prises dans un véritable étau puisque les soins étant de plus en plus privatisés au travers des réformes visant à laisser la « main invisible » d’Adam Smith réguler l’ensemble de la société civil. Dès lors, il convient de souligner les politiques sociales organisées sous la précédente présidentielle sont saccagés au nom des valeurs du « néolibéralisme ».

Friedrich Hayek en rougirait presque de ces interventions afin d’organiser un « marché pur » au nom de la « responsabilité individuelle ». Pourtant, Bolsonaro, ignorant (en termes d’économie politique) ne doute pas d’un seul instant de la catastrophe dans laquelle ils laissent volontairement son pays s’enfoncer. En effet, les manifestations contre l’incurie de la présidence et du gouvernement brésilien dans un pays où l’extrême-droite dirige nous rappelle que si Marine Le Pen passait en 2022 alors nous serions face à un véritable choc de la « politique de l’offre » marchant dans les plates-bandes des milliardaires et du patronat. Il faut dire aussi que Bolsonaro dans sa politique de criminel inspire les revendications des « forces armées du capitalisme » afin de pouvoir exécuter sur place les malades atteints de polytoxicomanie… une vision dans les faits qui rappelle que l’Amérique Latine a abrité de nombreux nazis, dont le Brésil. Il faut rappeler que les « antivaccins » et les « complotistes » en ce qu’il concerne naturellement la pandémie actuelle ne proviennent pas de l’extrême-gauche, solidement ancrée dans son matérialisme et la promotion de toutes les sciences, mais bien du camp de Trump et Bolsonaro.

Ainsi, il se crée naturellement une vision d’un certain retour aux sources quand bien même que les évangélistes soutiennent la doctrine de « l’arche biblique ». Le grand pays ne sera pas à une contradiction près. Le petit führer brésilien assénait dans ses diatribes d’obscurantiste qu’Hitler était de gauche. Une vision pour l’extrême-droite qui n’assume pas le passé du nazisme. En effet, il s’agit d’une diatribe largement mise en avant par Hayek dans son livre route sur la servitude. Pourtant, le petit dictateur Brésilien n’est aussi libéral que je suis archevêque se targue de remettre de l’ordre dans le Brésil. Dans les faits, ce sont les « marchés » qui reprendront le pouvoir au détriment des classes populaires et moyennes.

Nous constatons de très loin que Bolsonaro laisse volontairement l’eugénisme et le bouillon de culture s’organiser dans les favelas, c’est-à-dire là où les conditions sanitaires sont les plus précaires. Il faut dire que la question divine tend à se sacraliser au travers des ultra-orthodoxes protestants à savoir les évangélistes pensant uniquement avoir le « salut » par la volonté divine. Dans ces conditions, lorsque les sciences sont laissées à l’arrière-boutique pour une pensée obscurantisme et démagogique, il se crée naturellement une vision entièrement criminelle. Au-delà de soutenir le « camp néoconservateur » qui se traduit par une « Internationale réactionnaire », la volonté de sortir de la pandémie n’existe pas chez le nostalgique de la « dictature militaire » des années 1970.

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