Bachar Al-Assad réélu sur un génocide à la présidence Syrienne

Bachar Al-Assad a été réélu à la présidence syrienne après une orchestration d’un vote en trompe l’œil afin de gagner en légitimité. Nul ne pourra douter des différents crimes contre l’Humanité et de guerre qui porte sur lui. Dans ce cadre, sa place est au box de la Tribunal Pénal International de la Haye afin d’y purger une peine de prison à vie et non de claironner d’être victorieux des urnes. Nous n’oublierons pas les attaques à l’arme chimique contre l’opposition, le bombardement des hôpitaux, les exécutions méthodiques nazis dans les prisons, etc. On constate que près de 300 à 400 000 personnes ont été civils ont été assassinées par le régime depuis le début de la révolution et plus d’un million de personnes ont fui la Syrie en direction de l’Europe afin de trouver des jours meilleurs et des lendemains qui chantent.
D’ailleurs, parlons des élections : étaient-elles libres et paritaires ? Non, elles étaient partiales et martiales. Le choix se résumait à un vote unique, c’est-à-dire Bachar Al-Assad. Dans ces conditions, il convient d’accentuer les sanctions contre la Syrie de Bachar Al-Assad afin de l’asphyxier économiquement. Toutefois, ces dernières ne vont pas assez loin. Il convient de créer un embargo total avec des sanctions de grande importance pour les entreprises qui livreraient en Syrie.
Ce simulacre laisse toute de même sans voix. On peut dire également que la Russie porte une complicité dans ces crimes. Qui soutient le régime de Bachar Al-Assad ? L’extrême-droite pro-putschiste à savoir le Rassemblement National. Marine Le Pen et son parti ont le sang des Syriens sur les mains. C’est le sort qu’ils réservent à ses opposants. Ne l’oublions jamais, ne leur pardonnons jamais. Marine Le Pen prétend défendre l’Occident. En réalité, elle défend la Russie, c’est-à-dire des adversaires idéologiques de l’Occident. La “russophilie” de l’extrême-droite se traduit dans les faits par une vision de plus en plus proche des thèses de Vladimir Poutine. Quand Donald Trump était élu, c’est-à-dire l’un des secrétaires du Kremlin aux Etats-Unis d’Amérique, ils n’ont pas hésité un seul instant à le soutenir en plus de son programme foncièrement hostile aux classes populaires et pro-milliardaires, ultralibéral souhaitant un marché pur, etc.
On se souvient que Bachar Al-Assad avait vidé la prison des islamistes afin d’y mettre les opposants au régime. Celui qui se dresse comme un rempart contre l’islamisme au Moyen-Orient n’est d’autres que celui qui a permis la construction durable des milices djihadistes à travers Al-Nostra et d’une certaine forme : Daesh. De ce fait, ce vote est aussi une grande victoire pour tous les islamistes que Bachar Al-Assad a fait sortir des cellules. Ainsi, ne nous trompons pas, ces faits que nous dénonçons depuis le début se sont traduit par un retournement contre la population syrienne avec de nombreuses exactions. Dans les faits, Bachar Al-Assad n’en n’a rien à faire de son peuple. Au contraire, il s’inscrit dans une lignée que l’on pourrait caractériser d’opportuniste, mais aussi une lignée de criminels contre l’Humanité. Son père Hafez s’est tenu responsable d’un génocide dans la ville de Hama en 1982, sous prétexte de lutter contre les frères musulmans.
Nous n’oublierons pas le massacre d’Alep où il y a clairement eu une volonté d’épurer l’opposition de la ville plurimillénaire. Dans ces conditions, les bombardements de l’aviation russe, ainsi que les patrouilles militaires n’ont pas permis de chasser les islamistes. En effet, il convient de souligner que la “guerre idéologique” que mène le “clan Assad” s’inscrit également dans une vision mégalomane. Toutefois, le fait que la Turquie soutienne uniquement les islamistes a facilité la “propagande des alliés du Kremlin”. Ainsi, Erdogan est l’idiot utile du Bacharisme. D’ailleurs, en Turquie et au Kurdistan, le pouvoir d’Erdogan pratique les mêmes méthodes que Bachar Al-Assad.
L’opposition n’en a pas fini avec ce criminel. Elle se renouvelle et se retrouve à rester sur une ligne de défense sur les valeurs originelles afin de demander le départ de Bachar Al-Assad comme condition préalable à la paix et à la fin de la guerre civile.
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