Newsletter n°5 – Combattre l’obscurantisme 2/2 : La Science face à l’épreuve du Coronavirus
Au moment où nous affrontons la pire pandémie du siècle, les « antivaxs » se multiplier sur les réseaux sociaux. La crise sanitaire s’est intensifiée ces derniers jours avec une augmentation dans les différents lits de réanimation. Nous avons dépassé un seuil critique lié aux différents variants du Coronavirus. En effet, nous en apprenons progressivement un peu tous les jours concernant sur les virus et ses variants.
Les « antivaxs » à contre-courant de la science
L’obscurantisme sort clairement de nulle part en apparence, mais il n’est que l’adoption d’une position cohérente tout autour du globe. Sauf que si l’on veut en finir avec cette pandémie, il semble nécessaire d’avoir confiance dans la « Science » et notamment la « biologie ». En effet, nous en apprenons progressivement un peu plus chaque jour. Autant dire que la « bataille » semble loin d’être gagnée. La « vaccination » est remise en question par un ensemble de personnes « faisant ses propres recherches » et publiant des critiques plus ou moins farfelues.
Dans ce contexte, il n’y a pas à négocier que les mouvements issus de courants sectaires se multiplient comme une traînée de poudre. Pourtant, l’art d’avoir des positions même dominantes au niveau de la population n’a aucune valeur si elle ne repose sur aucune étude ou argument scientifique. Loin s’en faute, la science peut se tromper. Mais dans le cas présent.
Il s’avère que les raisonnements des « antivaxs » reposent essentiellement sur des « biais cognitifs » et des « syllogismes » de fond. La diffusion de ces théories reste néanmoins dangereuse.
Il ne s’agit pas de question de soutenir ou pas, la question du « lobby pharmaceutique », mais de sauver des vies. En effet, les soignants dans les différentes structures médicales commencent à fatiguer et se retrouvent au bord du « burn-out ».
La population dans le cas de la crise du Coronavirus a plutôt intérêt à se faire vacciner massivement si elle veut lutter contre « l’eugénisme » et retrouver la vie d’avant.
L’eugénisme des « antivaxs »
La dangerosité du mouvement « antivax » repose sur le fait que les croyants dans le mouvement contre la vaccination reposent notamment sur l’argument que le corps possède une défense immunitaire lui permettant de combattre à lui seul l’ensemble des différentes pathologies que le corps peut subir et contenir. Sauf que dans les faits, si les vaccins ont été instaurés concernant des pathologies comme l’Hépatite B ou la Tuberculose, cela souligne dans les faits que notre système immunitaire n’est pas adapté pour combattre ces maladies. Ainsi, il se crée la question fondamentale de « l’eugénisme ». De ce point de vue, il y a une forme absolue d’une ignorance des fondements théoriques de l’eugénisme. En effet, la question de la « sélection naturelle » issue du « darwinisme » tend mécaniquement vers la création d’une société où seul les « plus forts » ayant résisté à cela se métamorphose dans une règle impitoyable au travers d’une société s’inspirant quelque part du fonctionnement « nazi ».
Chacun voudrait ne pas vouloir subir des piqûres. Mais si nous voulons retrouver nos « libertés individuelles » et le monde tel qu’il était avant alors ces personnes se situent clairement dans une forme absolue du refus des études synthétiques qui puissent exister. Le caractère eugénique de leurs différents raisonnements tendent à étendre progressivement la crise sanitaire et la rendre plus dramatique qu’actuellement. En effet, nous avons franchi la barre des 85 000 morts en France et ce n’est qu’une estimation « basse ». La pandémie, si nous écoutions le mouvement « antivax», ne s’arrêtera jamais. La pandémie, si nous écoutions le mouvement « antivax », ne s’arrêtera jamais.
Au moment où sont votées les pires lois liberticides, la position eugéniste renforce les différentes contaminations. Ainsi, il ne faut pas crier « au loup » lorsque les libertés individuelles sont restreintes à cause de certaines personnes totalement irresponsables.