La Pâques sous un nouveau confinement
Pâques est considérée par les Chrétiens comme l’une des fêtes qui fondent le Christianisme à travers la résurrection de Jésus. L’année dernière, le confinement strict a fait que de nombreuses familles n’ont pu se réunir. Dans cette période de crise sanitaire, la troisième vague précipite le gouvernement à continuer de prendre des décisions limitant les libertés individuelles afin d’enrayer durablement la pandémie à travers la vaccination de masse.
Le gouvernement a choisi de confiner à nouveau pour une durée de quatre semaines l’ensemble du pays. Ce choix est motivé entre autres par les éléments scientifiques attestant que le plateau élevé suite aux différentes mesures sanitaires n’a pas produit les effets voulus.
Nous sommes revenus au pic de la deuxième vague et cela n’est qu’un début. Le relâchement de certains d’entre nous à l’approche des beaux jours démontre également une lassitude. En effet, à l’heure d’une fête religieuse qui s’inscrit plus largement au sein de la culture de nombreuses familles. Pâques n’aura pas lieu. Ainsi, les chrétiens se retrouvent confronter dans une logique où la fête majeure donnant corps au Christianisme ne se passera pas comme prévu. La cause : une multiplication du nombre de patients en réanimation et une augmentation de la mortalité. Dans ce cadre, nous pouvons dire qu’il s’agit une nouvelle fois d’une défaite pour le gouvernement et le Président de la République.
Les “jours heureux” comme le présente Emmanuel Macron commence à devenir des jours sombres progressivement que l’épidémie s’installe dans la durée. La vaccination de masse en cours actuellement au sein du pays à travers différents vaccins soulèvent toutefois une problématique de fond en comble. En effet, cette dernière n’est pas assez rapide. Il semble nécessaire pour que les prochaines fêtes se réalisent dans les meilleures conditions possibles qu’une majorité de la population soit vaccinée d’ici l’été. De ce fait, l’accélération du plan vaccinal devient nécessaire pour retrouver une “vie meilleure” et que le Coronavirus ne soit qu’une “mauvaise histoire”, mais qui laissera de nombreuses séquelles et un traumatisme national.