À la recherche de l’esprit critique

À la recherche de l’esprit critique

L’esprit critique semble nécessaire à tous les points de vue. Il permet de se sortir la tête de l’eau d’un ensemble de “faits alternatifs”. Dans une période obscure à l’heure où les personnes font “leurs propres recherches” sur le web pour s’autodésigner spécialiste dans certains “combats obscurs”, il reste nécessaire d’en parler, notamment en rapport avec la vague que nous avons subi ces derniers jours.

L’esprit critique dans l’océan du web

Nous nous inscrivons dans la lignée des “libres-penseurs” et des adeptes de “l’esprit critique”. Nos lignes et notre trajectoire déterminent une vision cohérente que nous continuerons d’appliquer autant de fois que cela sera nécessaire. En effet, nous nous basons sur les “Sciences” et les “Étude scientifiques” pour émettre des propos. Nous nous inscrivons également dans l’architecture du “matérialisme dialectique”. De ce fait, il importe une certaine cohésion dans nos propos. Nous ne cherchons pas la “post-vérité” à travers une argumentation fallacieuse et obscure, mais d’éléments tangibles permettant de mettre en avant nos différents points de vue. La construction rationnelle suit également le chemin de “l’esprit critique” au travers de l’océan du Web. Ainsi, nous sommes noyés dans la “suraccumulation” d’informations. Dès lors, il parvient que le cheminement intellectuel que nous prenons n’est pas sans créer des remous.

La question de la méthode scientifique s’applique aux sciences dures, mais le fait de réaliser ses “propres recherches” s’inscrit dans une volonté de rechercher le “savoir” là où il se trouve. Ces dernières années, nombreuses sont les études à avoir été publiées en ligne. Ainsi, la question de la balance décisionnelle dans le tri de ces différentes études permet également de débroussailler le chemin. Dans le même temps, l’utilisation des “études scientifiques” à des fins politiques reste réelle. Face aux nombreuses sources mises à disposition chaque année dans les “bases de données” des bibliothèques universitaires d’articles “relus par ses pairs”, il existe une source d’information inestimable. De ce fait, chacun peut construire sa propre opinion en se focalisant sur ces articles de revues crédibles.

Nous tendons vers une logique où les informations mises à disposition du “grand public” tendent à la vulgarisation par différents internautes. De ce fait, il ne va pas sans dire que nous n’avons jamais été aussi proches du savoir et d’en comprendre le sens. La question fondamentale de l’esprit critique réside également dans l’analyse d’études scientifiques. En effet, il semble judicieux de rappeler à quel point la bataille des idées fait rage sur le web (dont nous en avons été témoins). Toutefois, dans ce clair-obscur, nous portons d’une certaine manière un rôle crédible dans la manière, dont nous essayons de nous rapprocher à savoir la création d’un contenu (il est vrai totalement partial) le plus clair et le plus objectif possible.

Dans une époque dans laquelle nous vivons, l’emballement médiatique que nous avons subi s’inscrit au premier abord dans “l’esprit critique”. Toutefois, au second abord, il s’agit d’une pensée clairement réfractaire. De telle sorte qu’il semble nécessaire de souligner qu’avoir “sa pensée propre” ne fait pas de la personne entre autres une “pensée critique”. Il semble nécessaire de voir d’une certaine manière de construire une société fondée sur l’apport scientifique. La méthode, dont nous nous servons, se base entre autres sur une rigueur dans l’écriture de nos articles (même si nous avons quelques coquilles par moment et des mots dures).

Il ne s’agit pas de dire que “l’esprit critique” permet de tout résoudre l’ensemble des problèmes dans lesquels nous sommes englués, mais il expose d’une certaine manière un registre rationaliste et doté de la raison. Ainsi, nous avons pu le constater, la “raison” que nous mettons régulièrement en avant se retrouve confrontée à des personnes qui n’ont pas l’habitude d’utiliser une dialectique basée sur des “faits” et non sur des “croyances”. Dès lors, il convient de souligner que la recherche du “rationalisme” n’est pas quelque chose d’évidemment simple, notamment dans l’époque dans laquelle nous vivons. En effet, nous résidons dans une ère où la désinformation est “légion”. De telle sorte qu’il existe une porte de sortie pour faire face à la montée réelle de la surinformation qui noie le poisson. Ainsi, loin de la doxa dominante, il existe un ensemble de réseaux indépendants ayant des sources similaires, mais une analyse “rationaliste”.

De part et d’autre, la logique voudrait que nous soyons disposés à construire une “méthode alternative” par rapport à la doxa dominante. Or, cette dernière se galvanise de laisser croire qu’il s’agit entre autres du seul courant de pensée alors que les courants sont diversifiés et variés. Toutefois, la “sphère majoritaire” n’utilise pas forcément les outils matérialistes notamment pour défendre certains concepts en s’inscrivant dans le registre de la croyance.

La montée apparente de l’obscurantisme s’inscrit dans une certaine posture où les dégâts peuvent être innombrables. Ainsi, il semble nécessaire de donner des outils d’analyse concernant les différentes données qui sont à la disposition du “grand public”. De telle sorte, nous pourrions sortir par le haut au lieu de créer une “sphère alternative” enracinée dans les “arguments pseudo-scientifiques”. En effet, il semble réaliste de souligner qu’une des sphères complotistes au sein du “mouvement alternatif”.

Le fait de se doter d’un esprit critique permet également de lutter contre le sectarisme et les différentes thèses liées à l’ignorance. Or, le fait de se positionner hors du champ scientifique que cela soit vrai pour les sciences dures comme pour les sciences sociales suggère que de nombreuses personnes restent endoctrinées malgré elle dans une position hasardeuse. Cela met en danger l’ensemble du “mouvement alternatif” puisque ce dernier perd en crédibilité.

L’apport matérialiste à l’esprit critique

Dans ce contexte, nous essayons de rechercher “l’esprit critique” sur la toile. De telle manière à ce que nous pensons que “l’apport matérialiste” permet de mettre en avant la notion même de “l’esprit critique”. D’une certaine manière, l’analyse rigoureuse basée sur une “dialectique matérialiste” ce que Lénine appelait un “empiriocriticisme”. Dès lors, la vision suggère de reposer une analyse concrète basée sur des éléments matériels, notamment dans le cadre d’une historiographie. Il apparaît évident que les éléments qui se construisent sur une telle vision permettent à une démarche rigoureuse. Toutefois, il existe différents types de matérialisme, mais nous n’allons pas nous attarder dessus.

Vouloir réaliser une révolution sans se doter de l’outil et de la grille d’analyse matérialiste s’avère être particulièrement dangereux. En effet, la question de l’aspect de l’analyse de la “nature” sous la forme inhérente et sans fondement divin prend ses racines dans le matérialisme. Dès lors, en se basant sur une philosophie moderne, la question des “croyances” échappe dès lors à une vision entièrement tournée vers le fait que la “nature” n’est autre chose que de la “matière”. De ce fait, il importe que la construction d’une telle vision a pour ambition d’apporter des éléments à “l’esprit critique”, notamment dans le fait de rejeter les “croyances” même si elles sont fondées sur des textes et les pseudo-sciences qui sont le fruit d’une certaine manière d’un dévoiement de la Science.

Dans ce cadre, il y a une rupture fondamentale concernant le fondement de la recherche vers l’individu. De telle sorte qu’il existe une vision portée par ces derniers s’enracinant dans ce que l’on appelle le “matérialisme dialectique” se base sur une construction de l’Histoire que Marx a fait généraliser à la lutte des classes. Or, dans le monde dominant, il s’avère que la lutte des classes l’alpha et l’oméga. De ce fait, il existe une vision dans l’apport du “matérialisme dialectique” à la généralisation de l’esprit critique.

Et penser par soi ?

L’une des problématiques réside dans le fait que nous ne sommes jamais entièrement autonomes vis-à-vis des différentes sphères d’influence dans laquelle nous évoluons. Ainsi, la rhétorique utilisée par certains concernant “les moutons” s’avère reposer sur un pan entier de la phraséologie constitutive de la “complosphère“. En effet, s’il y a des moutons, il y a un berger. Dans notre cadre, nous sommes dans la question même de “l’individualisme”. Cela permet de rompre par rapport à la “soumission” d’un groupe ou du “culte d’une personnalité”.

La “pensée critique” que nous évoquons s’inscrit également dans le fait de construire un “regard” sur le monde qui soit entièrement objectif. Dès lors, “l’esprit critique” qui sommeille en nous permet de faire face à une logique cohérente s’inscrit d’une certaine manière dans un champ critique.

 

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