Un nouveau confinement en attendant l’effet des vaccins

Le Président de la République à travers la voix de son Premier Ministre a ordonné le confinement dans certaines régions et départements. Cela démontre que nous n’en avons pas terminé avec la crise sanitaire pour le moment, mais que nous y sommes entièrement englués dedans. En effet, le cafouillage de la communication laisse perplexe.

Le confinement résulte d’une politique hasardeuse

Sur la question vaccinale, le Premier ministre et le Président de la République n’ont pas été à la hauteur, notamment dans le cadre du vaccin AstraZeneca où le risque de Thrombose : un mal bien connu dans nos sociétés qui n’avait aucun rapport au vaccin a laissé la suspension de quelques jours le vaccin laissant une zone d’ombre sur ceux qui avaient été vaccinés avec le vaccin AstraZeneca. Ainsi, il y a une certaine manière de reconsidérer une cacophonie générale.

Dès lors, il convient de souligner que le plateau épidémiologique atteint ces dernières semaines était clairement trop haut et ne pouvait laisser entrevoir une troisième vague. En effet, les efforts que le gouvernement demande à la population commencent à lasser ces derniers et génèrent une certaine fatigue tout comme une exaspération. De ce fait, il n’est pas abstrait de voir des mouvements de protestation contre le rognage des libertés publiques. Ainsi, les confinements dans les régions risquent d’être les gouttes d’eau qui fera déborder le vase d’une révolte.

Par ailleurs, nous l’expliquions dans un précédent article :

La question d’une révolte contre les mesures sanitaires et répressives que le gouvernement met en place n’est pas une dystopie. D’autres pays comme aux Pays-Bas, les manifestations ont dégénéré en émeute. Dans ce contexte, la situation tendue en France en raison de la libéralisation progressive du pays accroît ce risque. De ce fait, il existe une certaine inertie pour le gouvernement de trouver un équilibre afin de ne pas avoir à gérer la question du “maintien de l’ordre public”. Dans le même moment, les “violences policières” explosent et crèvent les yeux. En Île-de-France comme ailleurs, le conflit guète au coin de la rue. La volonté de rompre une bonne fois pour de bon apparaît comme une solution à court terme.

Le confinement, symbole d’une gabegie gouvernementale

Le gouvernement n’a fat que se contredire durant l’année qui s’est écoulée depuis le premier confinement. En effet, le confinement reste l’outil en dernier recours à utiliser. Il semble clairement nécessaire de ne pas en abuser à défaut de créer une vague de protestation contre ce dernier. L’autoritarisme, dont fait preuve le gouvernement Castex et Emmanuel Macron se traduit foncièrement par des va-et-vient illogiques. 

La question du “bon sens” devrait être de mise en se basant sur les différents travaux. Aujourd’hui, il existe une quantité d’études sur le Coronavirus, mais aussi, cela commence à apparaître avec la mutation au sein des variants. Or, ce que les citoyens demandent face aux éléments, dont nous disposons actuellement réside dans une stratégie sérieuse ne cédant pas le terrain à la peur. En effet, il semble nécessaire d’être droit dans ses bottes et d’aller jusqu’au bout de sa pensée en termes de politique de santé publique.

Les effets de la vaccination

La politique de santé publique nécessite de se baser sur la vaccination de masse au sein de la population afin de créer une immunité collective. L’accélération de cette dernière demande également un soutien structurel de fond au sein des différents corps du médical et du paramédical. De ce fait, il semble cohérent de suivre les pas qu’Israël a entrepris. Dans notre pays, certains obscurantistes se battent contre le port du masque, mais avec le port du masque conjugué à une vaccination, le port de ce dernier peut-être enlevé à terme. Dès lors, il s’avère que la position des “antivaxs” ne tient pas la route.

Pires, ces derniers aspirent à une société où nous vivrions sans cesse avec le masque, le confinement, le couvre-feu, etc. Au total, il s’agit clairement d’une dystopie. Ainsi, il ne va pas sans dire que la vaccination demeure un sujet majeur. Pourtant, le gouvernement ne l’a pas rendu obligatoire. Dommage. Il y a pourtant urgence. En effet, je pense que pour beaucoup d’entre nous, il y a une volonté à entrevoir le soleil après la pluie d’orage.

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