La débâcle du vaccin Astrazeneca

Le président de la République a suspendu le vaccin Astrazeneca au nom de la prévention des effets secondaires et par mesure de précaution. En effet, la gabegie gouvernementale et présidentielle continue à s’installer dans la durée et met à mal la politique de santé publique, notamment à travers les vaccins.
Une cacophonie à la tête de l’Etat
Le gouvernement affirme le 14 mars que le vaccin est sans risque, mais dans le même temps le président de la République suspend l’utilisation du vaccin le lendemain. De ce fait, il existe une certaine cacophonie au sommet de l’Etat. Par ailleurs, il semble nécessaire de mesurer la balance bénéfices/risques. Or, cette dernière tend manifestement à prévenir le risque chez les individus qui ont reçu une dose du vaccin Astrazeneca. De ce fait, on peut clairement voir que la reculade du Président de la République dans ce dossier épineux qui consiste à gérer la crise sanitaire comme une victoire pour les antivaxs. En effet, ces derniers se mobilisent de façon massive sur les réseaux sociaux en mettant en avant différentes théories alternatives, dangereuses et mensongères.
Ainsi, Emmanuel Macron s’enfonce progressivement sur une pente dangereuse. De ce fait, la décision prise apparaît également comme profondément autoritaire. Par ailleurs, il convient de souligner que le fait de s’en remettre à l’agence européenne du médicament s’inscrit typiquement dans une délégation de responsabilité. Ainsi, le Président de la République a fait le choix que certains catalogueront comme une “mesure nécessaire” et d’autres comme une “défaite abyssale”. Quoi qu’il en soit, il y a un problème majeur qui s’opère notamment pour les personnes ayant reçu le vaccin. Quand est-ce qu’ils vont recevoir une seconde dose ? Quand est-ce que le vaccin Astrazeneca sera réinstauré au nom du bien-fondé de la santé publique ? Ces questions demeurent nécessaires.
La suppression d’un vaccin sur les cinq qui puissent exister génère également un trouble également le marché puisque cela va demander à ses concurrents d’augmenter le rythme de production. La cacophonie autour du vaccin Astrazeneca va créer une distorsion du marché vaccinal. En effet, nous sommes dans une économie capitaliste et les laboratoires ont pour ambition de dégager des profits.
La politique vaccinale succombe aux obscurantistes
L’idéal aurait été non pas de céder face à la “horde” des antivaxs, mais d’informer du bénéfice que de nombreuses auront eu malgré quelques effets secondaires très limités. La politique sanitaire se veut être une approche globale. Ainsi, le focus au niveau qui se développe tend à prendre en considération l’ensemble des morts que le vaccin Astrazeneca peut créer. De ce fait, il y a tout de même une césure qui se crée au sein de la société. En effet, il semble cohérent d’insister sur le fait qu’une majorité des Français font confiance dans la Science. Cette dernière peut parfois s’avérer comme un échec, mais elle reste fiable dans son ensemble puisqu’elle est basée sur une méthodologie rigoureuse et transparente.
Dans ce contexte, il s’avère que la crédibilité gouvernementale apparaît comme un élément structurant de la vie politique. La fiabilité aurait été de poursuivre les injections comme le fait la Belgique. Nos voisins que par chauvinisme nous raillons ont pris de la hauteur en n’allant pas à l’encontre d’un mouvement général des pays à suspendre la campagne de vaccination en utilisant le vaccin Astrazeneca.
Il s’agit d’une question fondamentale dans le cadre de la politique de vaccinale de rassurer les patients. En effet, la polémique tourne à une vision cauchemardesque pour une partie de la population. La bataille contre l’obscurantisme n’en n’a pas terminé. De ce fait, il convient d’émettre des critiques, mais qui repose sur la science. Or, les critiques actuels ne reposent que sur des suspicions. Ainsi, l’espoir que donne la vaccination à travers le vaccin Astrazeneca comme d’autre risque de s’enfuir à un moment où nous risquons de basculer dans un énième confinement.