Free Mumia !

Mumia Abu-Jamal a passé près d’une trentaine d’années dans les longs couloirs de la mort aux États-Unis d’Amérique.
La vie de Mumia est dans une course contre la montre
L’heure est à la course pour faire sortir l’un des détenus les plus emblématiques de la défense des droits civiques Outre-Atlantique. Victime d’une kabbale judiciaire à son encontre, sa santé diminue fortement. Selon les dernières sources qui circulent actuellement de façon officielle, sa santé se serait fortement dégradée et certains suspectent de voir l’administration pénitentiaire américaine jouer sur la montre afin que Mumia ne puisse pas avoir accès aux soins dignes de ce nom. Le “monde libre”, lorsque vous êtes un “détenu politique”, s’inscrit d’une certaine manière dans l’hypocrisie absolue.
En effet, Mumia revient de ses couloirs où l’on y sort qu’avec les pieds devant. Mais certains rêvent de voir cette figure emblématique au niveau international tel que put l’être Nelson Mandela en Afrique du Sud. Par ailleurs, il se trouve que la mobilisation n’est certes pas la même, mais aujourd’hui, nous craignons que Mumia puisse avoir le COVID. En effet, cette pathologie ne pardonnant absolument pas, notamment sur les “personnes à risque”. On peut clairement envisager d’une vision criminelle de l’administration pénitentiaire. Dès lors, chaque jour que Mumia passe de plus dans les geôles américaines s’inscrit dans une certaine injustice très cuisante.
Ainsi, Mumia représente tout ce que “l’American Dream” met en avant. Les progressistes du monde entier se soulèvent pour remettre en cause un jugement initial profondément raciste. En effet, le mouvement des “droits civiques” américains à travers les “Blacks Panters” a été criminalisé par l’ensemble de l’administration américaine, mais également d’une certaine manière par une large partie de l’opinion ancrée dans le WASP.
Une Justice à double vitesse
L’ère de Donald Trump s’est terminée dans un véritable cauchemar avec une tentative de coup d’État en prenant l’assaut du Capitole, mais ces dernier·e·s s’ils vont passer devant la Justice ne seront pas autant inquiété·e·s. Pourtant, il s’agissait d’un crime largement plus élevé que ceux, dont est accusé Mumia Abu-Jamal. On pensera également à Stanley “Tookie” Williams qui n’a pas eu cette chance puisqu’il fut exécuté par injection létale, malgré son long travail de pédagogie concernant la “vie en prison”.
De ce fait, mieux vaut être “blanc”, “raciste”, “réactionnaire” et “multimilliardaire” comme Donald Trump qui s’est fait soigner gratuitement qu’un “noir” et “détenu politique”. La mobilisation va continuer de s’étendre.