Newsletter n°2 – Editorial : Une association de lutte
L’association « les amis de Révolution et Libertés » s’intègre parfaitement dans le champ politique en ayant recours à l’ensemble des outils disponibles pour militer. Le « macronisme » avançant tel un bulldozer nous oblige à retrousser les manches. La « lutte finale » s’inscrit également dans un contexte qui n’est pas favorable aux travailleurs. Le gouvernement de Jean Castex sert les menus sur un plateau d’argent au patronat laissant que des miettes pour le prolétariat. Dans une logique qui nous amène vers la division de tous contre tous, il semblait nécessaire de créer une association défendant les thèses marxistes, loin des « réformistes » et de la « social-démocratie » ambiante au sein de grands mouvements politiques.
Le marxisme et la « lutte des classes » sont en train d’entrer dans un tournant majeur de l’Histoire. En effet, le capitalisme opère une transformation structurelle afin de s’enraciner plus profondément au sein de la société. Dans ce contexte, il s’avère que « Révolution et Libertés » permet de donner des outils dans les analyses et soutient différents projets. Il existe une certaine volonté de s’inscrire dans le « monde libre » n’est pas accessoirement tournée uniquement vers les « libertés économiques », mais surtout vers les « libertés collectives » et « individuelles ».
Dans un monde où le néolibéralisme semble s’affranchir des normes fondamentales en termes de « droits naturels », la question intervient dans le sens que « nos droits » résident dans le fruit d’un âpre combat. En effet, chaque droit, chaque mesure en faveur du progrès résulte d’une intense bataille. Les capitalistes abdiquent lorsque le rapport de force est en faveur des travailleurs. De ce fait, un « front commun » intégrant les communistes de toutes obédiences s’avère fondamental. Rien ne se construira sans les communistes. Actuellement, certains mouvements de l’opposition au sein de la « gauche radicale » tentent de déverser le poison « anticommuniste », mais n’oublions pas que ce « poison » mène au « néo-socialisme », c’est-à-dire une porte ouverte sur le fascisme.