Un air de révolte dans les théâtres
Les théâtres se révoltent les uns après les autres en raisons de leur fermeture suite à la crise sanitaire de la COVID-19 notamment. En effet, comme les restaurants, ils sont fermés au public, mais ils n’ont pas les moyens d’ouvrir afin de faire de tourner au régime réduit notamment avec des ventes à emporter.
Les théâtres se rebellent les uns après les autres
Les théâtres sont occupés les uns après les autres dans un contexte de changement de l’assurance-chômage pour les intermittents du spectacle. En effet, en raison de la fermeture des différents théâtres, ces derniers se retrouvent sur la paille. De ce fait, il en va de la survie financière de nombreux artistes de trouver une source de revenue en lien avec la situation. La configuration actuelle demeure tout de même dangereuse pour le budget de nombreux intermittents du spectacle. Ainsi, la zone rouge est clairement dépassée depuis bien longtemps.
Il existe un ensemble de revendications qui commencent à s’articuler comme la réouverture immédiate des lieux des théâtres. Or, vu les circonstances, il s’avère que les travailleurs des métiers des arts courent tout droit vers la faillite. Mais nous avons besoin de la culture. En effet, la culture contrairement à d’autres secteurs fait partie de ceux, dont la valeur ajoutée est très importante, mais en même temps largement méprisée par les gouvernements successifs.
Une société absente d’événements culturels va vers sa perte. En effet, la culture apparaît comme un élément fondamental au sein d’une société en crise permanente. La révolte des théâtres s’inscrit dans un processus qui devrait durer d’autant que Roselyne Bachelot n’a pas prévu de les rouvrir de façon immédiate.
Un secteur économique à l’abandon
Depuis des dizaines d’années sous tous les gouvernements successifs, l’art et les intermittents du spectacle ont toujours subi les foudres des dirigeants, notamment dans le calcul de l’assurance-chômage. Pourtant, la bataille que mène les acteurs de ce secteur économique pas comme les autres reste un secteur avant-gardiste. Dans un monde où l’économie tend à détruire progressivement le nombre d’emplois et à les rendre toujours plus flexibles, le modèle de l’intermittent tend à se développer afin qu’il soit le plus soutenable possible.
Dans le même temps, on constate qu’il y a une volonté de casser un secteur à l’abandon économiquement même s’il fait faire vivre des centaines de milliers de personnes. La révolte des Théâtres ne fait que commencer dans un secteur à bout de souffle. D’autres événements devraient intervenir dans les prochaines semaines.