Les effets du “couvre-feu” en métropole

Le “couvre-feu” installé par le gouvernement et les différents préfets dans certains départements commence à produire des effets. Dans le même temps, les “variants” sont à l’œuvre pour bousculer les efforts réalisés depuis une année. Ainsi, la politique sanitaire se retrouve confronté face aux mesures toujours plus restrictives. Comme disait Lénine : que faire ?

Le couvre-feu laisse apparaître un plateau épidémiologique

Loin d’une vie idyllique, nous sommes dans un vrai cauchemar, il y a une perte des libertés fondamentales. Chaque jour s’accompagne d’une bataille sur soi pour ne pas décompenser dans des maladies psychiques. En effet, le retour du bâton sur la gestion des comptes de la Sécurité Sociale au niveau des maladies indues au confinement, couvre-feu et autres mesures liberticides risque d’être élevé. Ainsi, il ne faut pas se leurrer. La “guerre sanitaire” que les citoyens mènent avec les différents pouvoirs s’articule autour d’autres outils fondamentaux comme le vaccin. Or, la vaccination prend du retard actuellement. Ainsi, la réponse simpliste que l’on pourrait adresser comme critique de fond s’articule dans les faits autour d’une expérience inédite. De ce fait, le couvre-feu symbolise d’une certaine manière : une politique autoritaire.

D’une certaine manière, le gouvernement souhaite utiliser les effets positifs des mesures sanitaires et du plan de relance économique dans le cadre de sa “pré-campagne” à la réélection de la présidence de la République. De ce fait, il s’avère que vaincre que le Coronavirus et de tous ses variants au-delà d’être une question sanitaire s’avère également politique. En effet, nous n’avons pas tous la même stratégie, ni la même approche notamment en matière santé publique. Ainsi, la question du “couvre-feu” évoque d’une certaine manière qu’il y a le feu dans certaines parties de la “Maison France”. Pourtant, nous sommes sur un plateau épidémiologique. Celui-ci s’avère bien trop élevé et nécessite de nouveaux outils pour le faire baisser.

Le plateau épidémiologique suggère une approche à taille réelle et une lutte réelle contre les variants. Le “couvre-feu” est salué par les épidémiologistes, mais il démontre ses limites.

Des mesures salutaires restreignant les libertés publique

La question de la mise en place d’une politique de prévention de l’épidémie s’inscrit également avec la politique de sauvegarde des libertés publiques. Dans le cas présent, nous sommes dans une politique active pour réduire l’impacte de l’épidémie au local en raison de la circulation de nombreux variants comme nous l’avons expliqué. De plus, les libertés fondamentales nécessitent des garanties. Ainsi, les garde-fous que mettent place les différents pouvoirs publics permettent tout de même de circuler. Les mesures dérogatoires demeurent en l’état un régime d’exception. Dans ce cadre, il y a une invitation fondamentale à ce que les pouvoirs publics discutent avec les collectivités territoriales. Par ailleurs, les mesures actuelles, si elles sont salutaires d’un seul point de vue de l’épidémie, nécessiteront une augmentation sur le plan des libertés individuelles dans le futur avec une loi de programmation.

À ce jour, le gouvernement n’a de cesse de dérouler le tapis vert devant les demandes des “forces de l’ordre” en termes de “sécurité publique”. Il incombe désormais d’écouter les associations de défense des droits de l’homme et de la liberté de presse. Ainsi, une plus grande protection de la presse devient nécessaire dans le cadre où elle permet justement l’information et de se faire le relai entre les pouvoirs publics et la population. Parfois, elle prend des risques, mais tout de même elle reste un des piliers de notre démocratie. Or, ces dernières années, la liberté de la presse a profondément reculé. C’est grâce à la presse que le mouvement “complotiste” est clairement contenu. Sans quoi, nous risquerions une explosion des thèses farfelues pour justifier uniquement les différents appels aux dons.

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