Un coup d’état en Bolivie ? Evo Morales démissionne
La situation de l’Amérique Latine continue de remuer l’actualité. Le président Evo Morales a été contraint de démissionner sous pression des forces de l’ordre et de l’armée. Cette situation n’est pas censée rappeler celle du Chili sous Salvador Allende. La Justice bolivienne a lancé un mandat d’arrêt contre l’ancien président pour créer à nouveau des élections anticipées concernant la présidence de la Bolivie.
L’heure est une nouvelle fois grave en Amérique Latine. Après la crise au Venezuela, au Chili, voici la crise en Bolivie. La souveraineté des peuples à choisir le pire comme le meilleur doit être respectée. Pourtant dans cette partie du monde, les Chicago Boys n’en sont pas à leurs premiers coups d’essais pour que l’influence nord-américaine continue de demeurer vis-à-vis de peuples indépendant et dont la colonisation tout comme l’impérialisme s’est arrêté, il y a pratiquement trente années.
Les élections en Bolivie ont été une nouvelle fois remises en question par l’opposition. C’est leur droit, il y a une volonté de détourner l’attention sur “la suspicion de fraude”. Que fallait-il faire ? Un recompte des voix sur les zones où il y a des tensions à travers l’intermédiaire de “leur cour suprême”.
Les Boliviens après cette démission plongent dans l’inconnu. Qui va prendre le pouvoir ? Est-ce les militaires comme sous le temps d’Augusto Pinochet afin qu’ils mettent en place des réformes néolibérales voir ultralibérales ? À l’heure actuelle, le président a la possibilité de choisir l’asile politique au Mexique.
À l’heure actuelle, le Venezuela et Cuba dénoncent un coup d’état. Cuba, l’un des alliés traditionnels du dirigeant socialiste, a affirmé sa “solidarité avec le frère président Evo Morales, protagoniste et symbole de la revendication des peuples indigènes de nos Amériques“
Le président Bolivarien appelle à la tenue de nouvelles élections. Cela semble beaucoup plus sage afin que le pays ne sombre pas entièrement dans le chaos et dans les différents gangs, mais aussi dans les mains de certains mercenaires.