Une sortie de crise pour le Brexit ?

Parler de «libre-échange» s’oppose au protectionnisme, mais aussi de la liberté d’aller et venir. Le Brexit semble s’enfoncer doucement dans un trou sans fond.




Il y a quelques jours, je parlais de l’UKEFTA en affirmant que


rien n’est perdu pour les Britanniques si un accord de libre-échange du type CETA que l’on pourrait nommer le « United-Kingdom – EU Free Trade Agreement » (UKEFTA). Dans les lignes du Brexit, penser la possibilité d’un accord semble tomber à l’eau au vu du calendrier à tenir.

Un traité de libre-échange vis-à-vis du «marché unique» semble utopique tellement que la position du Hard-Brexit travaille en profondeur les Tories. Les divisions apparaissent comme insurmontable. De plus, selon RTBL


Selon le quotidien The Daily Telegraph, elle leur aurait exposé une proposition prévoyant le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE jusqu’à ce qu’un accord puisse être trouvé sur leur future relation commerciale, même après une période de transition post-Brexit censée s’achever fin décembre 2020.

C’est effectivement ce que je racontais en affirmant que

La solution, la plus probable serait de reculer la sortie du Royaume-Uni vers 2020 ou 2022 avec une sortie temporaire en 2019 et des discussions continuant pour obtenir un accord solide favorisant l’Union Européenne, mais aussi le Royaume-Uni..

Enfin, selon le Irish Times


Seul un alignement continu de la réglementation sur les règles du marché unique de l’UE permettrait de transformer une adhésion à une union douanière en une formule permettant d’éliminer une frontière UE-Royaume-Uni.

[…]

Mais, en insistant sur le soutien de l’union douanière britannique, le Royaume-Uni a créé une canne pour son propre dos. Ses négociateurs ont exigé que le soutien soit strictement limité dans le temps et ne s’applique que jusqu’à ce qu’il soit remplacé par un accord global plus large négocié sur les relations à long terme entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.



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