Waleed Al-Husseini saute le suicide meurtrier de Münster par opportunisme
Waleed Al-Husseini comme de nombreux militants d’extrême-droite ont sauté sur l’attaque suicide dans la ville de Münster pour y réaliser une récupération politique, afin de recentrer une nouvelle fois le débat sur la question de l’islam radical et identitaire. Problème, son plan de communication est tombé à l’eau.
Son Community Manager a dû retirer le tweet en vitesse pour éviter qu’il ne se ridiculise encore plus sur la toile.
Il n’est pas le seul, Manuel Valls a fait la même chose.
Une nouvelle fois l’horreur,les victimes,les blessés qui luttent contre la mort.Une nouvelle fois en #Allemagne et cette fois-ci à #Münster.Une nouvelle fois le même mode opératoire.Solidarité avec nos amis https://t.co/uUHkRY9YGs détermination absolue à lutter contre la terreur.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 7 avril 2018
Cette volonté permanente de se servir de chaque tragédie et de la mettre sur le dos de l’islamisme sans laisser les différentes enquêtes laisse entrevoir une vision sadique et malsaine de la lutte contre le terrorisme et a fortiori du djihadisme.
Le président de la République est également tombé dans le piège de la réaction en y voyant un attentat terroriste. La rapidité n’est vraiment pas une vertu.
Toutes mes pensées pour les victimes de l’attaque de Münster.
La France partage la souffrance de l’Allemagne.— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 7 avril 2018
Meine Gedanken sind bei den Opfern des Angriffs von Münster. Frankreich nimmt Anteil am Leid Deutschlands.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 7 avril 2018
La dialectique et la sémantique guerrière à travers les mots tels que terroristes, «stratégies», «guerre», «mode opératoire» ou encore «terreur» montrent dans le fond : une certaine réjouissance.
Ils attendent des attentats ou des attaques réalisés par des personnes atteintes de troubles psychiatriques pour lancer un plan de communication visant à remettre en cause la République et ses valeurs.
En plus, l’essence du djihadisme se base des réactions antagonistes. L’Islam politique a besoin «d’idiots utiles» pour poursuivre sa stratégie de pénétration de la société à travers une victimisation liée à l’aspect réactionnaire et anti-scientifique des analyses que ces deux obscurs personnages font.
Le plus tragique dans tout cela se résume à ce que l’assaillant ou le meurtrier avait des liens avec l’extrême-droite. N’est-ce pas de l’extrême-droite que s’inspirent fondamentalement Manuel Valls et Waleed Al-Husseini ?