L’article sur Waleed Al-Husseini est momentanément suspendu

Vous êtes très nombreux à lire notre enquête à propos de Waleed Al-Husseini. À un tel point que l’article se situe dans le top 10 des recherches «Google» lorsque vous inscrivez son nom dans le moteur de recherche. Nous recevons de temps en temps des mails plus ou moins respectueux. On ne peut pas être d’accord avec tout le monde et cela semble logique dans une démocratie digne de ce nom.




L’article a été écrit en octobre 2015 avec plusieurs mises à jour, dont la dernière en date se situe en février 2017. Depuis, il n’a jamais été modifié et sa structure est restée la même. Entre temps, l’article a été lu et relu et sûrement débattu sur différentes plateformes. Pourtant, il semble nécessaire de le remettre à jour, mais de manière structurelle cette fois-ci, c’est-à-dire revisiter intégralement le contenu de l’article afin qu’il soit plus explicite et le plus sourcé possible.

Il convient de continuer le développement de l’idée majeure de l’article : Waleed Al-Husseini se sert de la laïcité tout comme de la critique de l’islam et de l’islamisme pour promouvoir la haine des autres. Évidemment, sa suspension n’équivaut en aucun cas au fait qu’il sera retiré définitivement. L’article a été écrit pour démontrer qu’il existait une certaine proximité entre lui et l’extrême-droite. À un moment précis où l’extrême-droite gagne progressivement du terrain avec différents masques, notamment celui de faire de la lutte contre l’islamisme : un noyau central idéologique, il ne pouvait échapper à la critique.



Prioriser le combat contre l’islamisme par rapport à contre l’extrême-droite tend à admettre que l’extrême-droite pourrait être respectable. Alors que les deux déversent dans la même cour du communautarisme, de l’identitarisme et du totalitarisme. La logique veut que les combats soient faits en même temps, et cela, de manière similaire en adéquation parfaite et absolue. Il existe des liens entre les réseaux islamistes et l’extrême-droite comme ce fut le cas entre «l’ancienne UOIF» et «La Manif Pour Tous» (et l’ensemble des groupes, groupuscules, associations et partis liés à cette nébuleuse).

En utilisant le fait qu’en tant que Palestinien arrêté par un pouvoir arbitraire et autoritaire, puis placé en détention, sa rhétorique sur les méthodes qu’il a subies pouvait être clairement en faveur des libertés, et cela aurait été particulièrement légitime. Mais ce n’est pas le cas, et cela, malgré ce voyage dans les entrailles de l’autoritarisme, de la pression politique sur la justice, il aurait dû se battre pour les libertés individuelles et fondamentales en France comme en Palestine ou Israël. Mais ce n’est pas le cas. Dommage. Au lieu de cela, il semble totalement nier la réalité en matière de sécurité et d’autoritarisme en France. De ce fait, la description de son arrestation ferait presque passer la France pour une dictature. Avec ses arrestations musclées, ses privations de téléphone, et les différents passages à tabac, dont des journalistes, il y a de quoi s’inquiéter tout comme des lois toujours plus liberticides et arbitraires. Ainsi, de nombreuses personnes décèdent chaque année sous les coups des «Forces de l’Ordre» ou deviennent entièrement défigurées et donc handicapées à vie.



Combattre le fléau que représente l’islamisme nécessite de la rigueur et une approche scientifique et journalistique. Dans son cas, ce n’est ni la rigueur, ni la bonne foi qui domine son analyse. De nombreuses «intoxs», «fake news», et «fausses nouvelles» pullulent sur sa page.

Concernant la modération de sa page, elle semble totalement absente, les propos haineux sont laissés aux yeux de toutes et tous. L’ensemble de l’équipe de modération est responsable des commentaires qui sont écrits sur la page en question.

Pour parer à toute accusation d’être une page «islamogauchiste» (et donc les deux blogs), j’ai mis en conclusion de l’article, une chanson intitulée «les jardins d’Allah» du groupe Ludwig von 88 (ci-dessus). La magie de la culture permet une critique très profonde et satyrique de l’Islam, mais à aucun moment, il n’y a une volonté de nuire aux autres. Le refrain semble d’ailleurs très clair : «savoir s’il est grand, s’il déplace des montagnes» et «savoir s’ils viennent à lui châtier leur ignorance». En une chanson, il fait référence au traditionnel «Allah u Akbar», dont on laisse le lecteur interpréter comme il le voudra tout comme la position du groupe «Ludwig Von 88» à ce sujet. Dans la seconde partie, «ceux qui viennent à lui châtier leur ignorance» sont les islamistes. En une chanson, vous avez une critique de l’Islam et une façon de tourner complètement en ridicule les islamistes. Justement, ce genre de procédé apparaît plus convainquant et se situe à 1000 années-lumière du «combat» de Waleed Al-Husseini.



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