Le sectarisme des économistes néoclassiques

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On ne pourra pas dire que les néo-keynésiens comme les néo-marxistes n’avaient pas avertis de la crise économique qui se profile. Les néoclassiques s’enfoncent vers une crise d’une ampleur inégalée.




Le sectarisme néoclassique

Les économistes néoclassiques que l’on peut considérer comme les néolibéraux développent des modèles aboutissant à une concurrence parfaite. La problématique se pose que leurs différents modèles existent dans une concurrence imparfaite, ainsi les prévisions deviennent forcément biaisées.

Vouloir absolument une concurrence parfaite en émettant certaines hypothèses apparaît clairement contradictoire par rapport aux faits et à l’idée même que les entreprises en concurrence font tout pour briser cette concurrence à aboutir à des monopoles privés en détruisant leur adversaire à travers des politiques et des stratégies visant à affaiblir les autres entreprises, tout comme remporter des contrats toujours plus grands.

La concurrence entre les entreprises peut-être parfaite si et seulement si, elles ont des tailles équivalentes, des produits équivalents, mais aussi des prix à peu près semblable (dont les charges semblent à peu près équivalente), mais ce n’est pas le cas.



Les néolibéraux sont toujours plus gourmands en aide de l’état

En intégrant une financiarisation débridée pour les grosses entreprises pour réaliser des profits sur des produits purement spéculatifs, afin de faire face à la baisse tendancielle du taux de profit. Il existe des liens entre l’économie financiarisée et l’économie productive.

Encore une fois, les entreprises ne disposent pas des mêmes outils pour augmenter leurs taux de profit respectifs. Pour y faire face, les économistes néoclassiques mettent en avant des solutions visant à augmenter la flexibilité sur le marché du travail, la baisses des taxes et des différents impôts et la stagnation et compression des salaires. Les limites de ces mécanismes tendent à poser des questions puisque l’aboutissement reste un marché du travail totalement libre débarrasser de toutes taxes, cotisations sociales et des différents impôts avec des salaires les plus bas possibles pour maximiser les profits de ces dernières.

Les limites d’une telle vision se basent aussi sur l’existence de différentes thèses minarchistes se fondent également sur des politiques budgétaires les plus faibles possibles où les aides de l’état vis-à-vis des entreprises n’existent pas. Or, les libéraux tentent au maximum de faire intervenir l’état dans ces différentes aides, une contradiction fondamentale en soi, puisque ces aides augmentent le budget de l’état. Les entreprises vivent en partie des aides de l’état pour maximiser leurs profits respectifs.



Les néolibéraux face au paradoxe de la banque centrale

Dans le même temps, les libéraux ont mis en avant le Quantitative Easing (QE) que l’on appelle couramment «la planche à billets». Les banques centrales injectent de la monnaie dans l’économie avec des taux faibles pour augmenter le rendement des différentes entreprises cotées en bourse. Le but de ces mécanismes reste de faire face à la déflation. L’intervention étatique semble totalement contradictoire par rapport à la logique du «marché parfait». En effet, les banques centrales créent de la monnaie, tout comme les banques privées. Il s’agit d’un rôle régalien de gérer le «stock de monnaie» vis-à-vis des banques. Or, l’inflation perturbe profondément la politique des entreprises visant à mettre en avant des prix les plus bas possibles.

De contradiction en contradiction, les néolibéraux ont besoin d’un état régulateur, puisque les néolibéraux ne peuvent s’en passer.



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