La nouvelle loi sur l’immigration largement inspirée de l’extrême-droite

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L’arrivée à la place Beauvau du maire de Lyon pose toujours de nombreuses questions quant à ses idées les plus profondes. Proche de la «Manifestation pour Tous» (Cf. la photo ci-dessus), son cœur balancerai à l’extrême-droite, mais sa tête dans un conservatisme de droite assez classique.




Gérard Collomb se rêve en «Monsieur Sécurité» de «la République en Marche» comme le fit Manuel Valls au sein du Parti Socialiste. Le débat venant sur les questions migratoires et les différents flux de réfugiés risquent de faire trembler la majorité.

N’est-ce pas Gérard Collomb qui fiche les réfugiés en application d’un circulaire du 12 décembre [[Cf. URL : https://fr.scribd.com/document/367105257/Examen-des-situations-administratives-dans-l-he-bergement-d-urgence#from_embed]]. L’hébergement d’urgence pour expulser massivement les réfugiés vers des pays dangereux s’inscrit dans l’ignominie du «Macronisme». Dans le fond, les idées des groupuscules installée dans le Vieux Lyon sont appliquées à la lettre par le ministère de l’intérieur.



The Economist peut titrer que le parti présidentiel tend à faire de la France : une société ouverte [[«They looked for a way to choose between sclerosis and xenophobia. Mr Macron’s movement swept aside the old regime and trounced the ultra-nationalist Marine Le Pen (who, had she won, would have wrecked the European Union). The struggle between the open and closed visions of society may be the most important political contest in the world right now.» in «The Economist reveals its country of the year», «Le jour de gloire est arrivé», The Economist, le 19 décembre 2017, [En ligne] | Consulté le 21 décembre, URL : https://www.economist.com/news/leaders/21732811-it-sober-argentina-plucky-south-korea-or-revolutionary-france-economist-reveals-its ]]. La réalité n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une société de plus en plus fermée, de plus en plus cloisonnée, de plus en plus obscurantiste et rance qui se fait sous son mandat. Concrètement, les mesures libérales sur le plan économique cachent un conservatisme rompant. Les lignes «droite-gauche» n’ont pas été brisées, elles ont même été renforcées. Emmanuel Macron mène une politique de droite radicale assez classique.

Depuis la fermeture du poste de Menton, la militarisation de la Vallée de la Roya, le Col de l’Echelle (1 762 mètres d’altitude) se retrouve être comme un point de passage majeur pour les réfugiés de passer la frontière entre l’Italie et la France. Ce troisième point de passage reste hautement surveiller. Les Hélicoptères survolent à basse altitude pour tenter de stopper les réfugiers. Sous un manteau de neige toujours plus élevé, des températures extrêmement négatives, les prises de risques des réfugiés s’expliquent par leur volonté de s’accomplir dans une liberté relative. Alors que la neige tue chaque année, dans la poudreuse sous la pression des forces de l’ordre, ce sont des dizaines de cadavres que les montagnards risquent de redescendre à la fonte de la neige.



Dans nos villes, nos villages, les campements, malgré les expulsions, le vol et la destruction volontaire du matériel par les forces de l’ordre (sous les ordres des Préfets et du Ministre de l’intérieur) augmentent. Déshumaniser les réfugiers s’inscrit dans une logique de peur assimilant le terrorisme à l’immigration.

Ensuite, entre le tri des migrants, la hausse des centres de rétention/détention, les hotspots en Libye, le débat identitaire va de paire avec les polémiques sur l’immigration. La France, pays des lumières, ne l’est plus depuis des années vis-à-vis de ces personnes qui fuient. La patrie des ténèbres refusant nettement la liberté d’aller et venir comme source d’une sécurité des frontières. Fermer ces lignes imaginaires consiste à fermer une société, mais n’est-ce pas simplement la vision sociétale d’Emmanuel Macron ?



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