Irma : l’ouragan le plus puissant de l’Atlantique
L’Ouragan “Irma” poursuit sa trajectoire apocalyptique vers Cuba et les États-Unis d’Amérique. Il est classé en catégorie 5 sur l’échelle de Saffir-Simpson.
Madame Irma derrière sa boule de cristal n’en finit plus de faire tourner le vent, les nuages et déchaîner la pluie sur les îles dans l’Océan Atlantique, la mer des Caraïbes ou encore le golfe du Mexique. L’œil du super cyclone est estimé avec un diamètre de 35 kms, c’est-à-dire aussi grand que Paris et sa banlieue. La taille de ce mastodonte dépasse les 1000 kms : sa taille est équivalente à la France.
Avec Irma, de nombreux scientifiques se posent la question s’il faut adapter l’échelle de Saffir-Simpson [[Jim W. Harper, «Are Category 6 Hurricanes Coming Soon?», Scientific American, 23 août 2011]] avec une nouvelle catégorie pour y intégrer les ouragans présentant des vents supérieurs à 300 km/h. Actuellement, il est repassé en catégorie 4 juste en dessous de la limite de la catégorie 5. Le mur intérieur se reforme progressivement, l’ouragan perd en intensité, mais ce n’est que temporaire pour mieux reprendre du poil de la bête.
L’apocalypse n’a pas lieu d’être mis en avant, quand bien même Irma laisse un paysage détruit et ravagé. Ce n’est pas la fin du monde et encore moins fondé sur la religion, il s’agit simplement des conséquences de l’activité humaine. Il s’agit avant tout de superstitions qui dédouanent les conséquences de l’activité humaine et des différents GES (Gaz à Effets de Serre). Les cyclones existent bien avant l’impact de l’homme sur le climat. Il s’agit d’une interaction entre l’eau, l’air et la terre. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) n’a pas encore démontré l’impact du réchauffement climatique et l’intensité des Cyclones, mais les conclusions demeurent de plus en plus évidentes : les plus puissants cyclones que l’Histoire est connu ont eu lieu ces dix dernières années. En effet, la hausse de la température de l’océan permet une plus grande évaporation de l’eau augmentant la taille des cyclones, ainsi sa force, sa puissance, mais aussi sa taille aboutissant à une augmentation des victimes dont des morts, mais aussi les dégâts matériels.
Au moment où Donald Trump s’est retiré du Traité de Paris, l’ouragan Irma rappelle que l’impact de l’homme sur la nature n’est pas sans conséquence. Les climatosceptiques ont pris position en affirmant que le climat ne change pas, les obscurantistes en viennent à laisser la religion pour sauver les personnes victimes de ces ouragans. La réalité apparaît différente. Seul un changement structurel de notre mode de vie (le capitalisme) peut ralentir le réchauffement climatique et empêcher que les Ouragans à moyen et long terme deviennent de plus en plus violents.
En ce moment, Irma est au large de Cuba, les vents sont d’une moyenne de 250 km/h. Dans la foulée, Miami et Orlando seront touchés. Le nombre de victimes au niveau de la Floride risque d’être important. Plus de 5 millions de personnes ont été ordonnés à évacuer le phénomène climatique. Sa dangerosité laissera de nombreuses vies derrière elle, mais aussi un bilan à la hauteur de plusieurs dizaines de milliards d’euros.
Les assurances risquent d’être sollicité tout comme les différents états pour payer la facture. Les normes des libéraux poussent toujours vers le bas, le moins-disant, mais il risque de passer avec l’addition avec des sommes très importantes, sans que cela ne permette de prévenir les prochains ouragans de même catégorie. José en catégorie 4 semble changer sa trajectoire, mais ce ne sont que des prévisions basées sur des modèles. Si José changeait la trajectoire prévu, alors les dégâts risquent d’être empiriques.