Attentat terroriste à Charlottesville
Le 12 Août 2017 dans la ville Charlottesville, une voiture-bélier d’un néo-nazi a renversé de nombreuses personnes dans le cadre d’une manifestation antifasciste. Cette dernière s’opposait à une marche au flambeau du Klu Klux Klan de David Duke, et la politique de Donald Trump sous les slogan «Make Great America Again» ou «America First».
Le bilan fait l’état de plusieurs blessés et d’un mort.
La méthode d’action du terroriste s’inscrit pleinement dans celle de l’organisation terroriste de l’État Islamique. Comment ne pas penser au camion-bélier de Nice du 14 juillet 2016 ? Les suprématistes blancs américains sont influencés dans leurs méthodes par les djihadistes.
Le président des États-Unis d’Amérique tentera d’opposer les manifestants pacifiques aux terroristes :
We ALL must be united & condemn all that hate stands for. There is no place for this kind of violence in America. Lets come together as one!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 août 2017
(Nous tous devons nous unir; condamner toutes les haines. Il n’y a aucune place pour ce type de violence en Amérique. Allons-y ensemble!)
Pour marquer le coup, Donald Trump utilise cette fois «All American First», alors que des nazis ont perpétré un attentat :
We must remember this truth: No matter our color, creed, religion or political party, we are ALL AMERICANS FIRST. pic.twitter.com/FesMiQSKKn
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 12 août 2017
(Nous devons nous souvenir de cette vérité: peu importe notre couleur, notre croyance, notre religion ou notre parti politique, nous sommes tous “American First”)
De nombreux médias sont tentés par l’euphémisme sur cette affaire. Le nazisme est remplacé par «extrême-droite». Une dédiabolisation de la doctrine d’Adolphe Hitler se traduit dans les lignes, comme une vision de considérer le nazisme comme une idéologie comme une autre. Il s’agit également de nier l’Histoire tout comme la Shoah. Cette avancée dangereuse s’inscrit dans la dédiabolisation opérée par Marine Le Pen. De même, les journalistes se refusent pour des raisons inconnues de parler d’un «attentat», alors qu’il s’agit d’une voiture bélier fonçant dans une manifestation. Toutes ces remarques pointent une ligne éditoriale, dont l’euphémisme souligne une marque dangereuse, tout comme nauséabondes.