La primaire du PS fait flop
La primaire du “PS” ou son nom “la belle alliance populaire” se tenait aujourd’hui pour choisir les deux candidats qui y iront au second tour. La question du vote de la primaire n’a pas intéressé beaucoup de personnes, étant donné le bilan catastrophique du quinquennat.
On peut dire que seulement 1 million de participants sont allés aux urnes pour choisir le candidat du PS. Le nombre de votant paraît particulièrement décevant, ce n’est ni le froid, le vent qui crée ces résultats, c’est la politique du Parti Socialiste à la tête du pouvoir depuis près de cinq ans. Les personnes croient de moins en moins dans les valeurs du parti en question, quand bien même, il croît de plus en plus dans les valeurs de gauche.
Le grand plongeon de la primaire, qui peut se caractériser comme le premier tour des élections présidentielles semble décevant, mais le Bureau National voit dans ces chiffres une bonne manière de contourner l’avis de la presse et des commentateurs. Le Politburo juge optimiste les résultats.
On ne parlera pas non plus du problème des chiffres tant définitif que par bureau mettant en évidence l’amateurisme du Parti Socialiste à organiser des élections. Cela montre qu’il perd de plus en plus dé crédibilité.
Pour notre part, on peut dire qu’il s’agit d’un score particulièrement misérable, mais au-delà de cela, cela montre l’essoufflement du parti socialiste lui-même. La social-démocratie comme le souhaite les membres du gouvernement est en train de s’effondrer. Au fond, cette idéologie que peut que s’écrouler devant le capitalisme.
De plus, la primaire “de la gauche et des écologistes” portent un nom assez ambigu, puisque dans le fond, il s’agit de la primaire “de la droite et du centre-gauche“. La question de la gauche peut effectivement apparaître sur la question de la République et de certains sujets sociétaux, mais sur les questions économiques, il s’agit d’une vision largement conservatrice et libérale. De même, on constate que la répétition de l’état d’urgence et les différentes lois concernant la sécurité et le terrorisme n’ont permis aucun résultat.
Ce n’est pas un hasard, si Manuel Valls est allé déclaré devant l’université du MEDEF : “j’aime l’entreprise !”, ou comment mieux comprendre du slogan de fond “j’aime les patrons”. La droitisation du Parti Socialiste n’était pas une nouveauté.
Enfin, le fait que Benoît Hamon se retrouve devant Manuel Valls (+5%) démontre également ce refus des adhérents du Parti Socialistes de s’embarquer dans le projet néolibéral avec des tendances, mais aussi l’étirement sur deux projets différents risquant à lui-même de créer une nouvelle scission au sein du Parti Socialiste. La dernière scission est celle de l’actuel Parti de Gauche et de “la France Insoumise”.
Bref, le Parti Socialiste fait glouglou, et le navire chavire. Le premier tour des primaires est un flop total.
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