L’année 2017 sera morose

L’année 2017 a commencé très rapidement avec un attentat à Istanbul dans la nuit de la Saint-Sylvestre. Il va falloir se dire que si nous avons l’habitude de nous souhaiter la “bonne année” ne sera finalement que l’année 2016, mais en plus rude.

Sur le plan national

L’élection présidentielle se profile, la campagne électorale commence à démarrer en chapeau de roue. Les programmes des différents candidats commencent à être publiés dans les différentes imprimeries. Après un quinquennat plus ou moins catastrophique de François Hollande, tous se rêvent d’un changement qu’il soit réformiste, social-libéral, ultralibéral et/ou nationaliste. La candidature de François Fillon et celle de Marine Le Pen risque de créer une rupture sans précédent plongeant le pays dans une dépression économique et d’un cycle déflationniste. De plus, si cette élection peut s’avérer cruciale, elle n’en demeure par moins qu’elle sera le théâtre des promesses les plus folles et de la grande braderie, de la casse sociale.

Les questions des fantasmes, de la peur, de l’anxiété et du terrorisme risquent de prendre une ampleur hors du commun. Pourtant, le futur président de la République, quand bien même il voudrait mettre en place un blitzkrieg (dont l’inspiration soulève de nombreuses questions notamment sur le plan historique, mais aussi démocratique). Cette vision se relève foncièrement aux antipodes de la “République” même bourgeoise.

En ce qu’il concerne des chiffres, il faudra les prendre en compte :

Chômage Inflation Taux de croissance de la population Croissance
2016 10-10.5% +0.6 % 0,38 % 1,1-1,3 %

Dans ce contexte, on peut constater que les chiffres ci-dessus ne sont pas forcément mauvais. Si le chômage tend effectivement à baisser (selon l’Insee), il reste très élevé. La baisse n’est que conjoncturelle et ne permet pas d’anticiper une inversion du chômage sur du long terme. De plus, une inflation à 0,6 % (selon l’Insee) montre la faible dynamisation de l’économie à créer de la monnaie (notamment via l’intermédiaire des banques). On ne peut exclure que le risque de déflation est totalement écarté pour l’année 2017, même si les prévisions d’inflation pour 2017 sont de l’ordre de 1%. De plus, les différents mécanismes de la BCE risquent d’être secoués par le relèvement des taux de la FED (de 0,25% à 0,50 %). Les faibles taux semblent terminés pour les États-Unis d’Amérique qui ont su retrouver une situation de plein-emploi ce qui n’est pas le cas de l’Europe, et encore moins de la France. La relation BCE-FED sur les QE (Quantitative Easing), mais aussi le taux permet d’éviter ce que l’on appelle “la guerre des monnaies”. Ensuite, le taux de croissance de la population (toujours selon l’Insee) apparaît faible, et peut-être une source de difficulté supplémentaire en matière de croissance structurelle. Enfin sur la croissance, elle-même, on constate qu’elle n’atteint pas les 1,7% de Taux de croissance nécessaire pour faire baisser le chômage (si on reste dans une logique keynésienne ou néoclassique).

La politique de l’offre ne fonctionne pas, mais surtout augmente les inégalités dans la redistribution des richesses. Avec l’entrée en vigueur de la “Loi Travail“, on peut que spéculer sur une hausse du chômage et une compression des salaires, avec notamment la baisse ou suppression des heures supplémentaires. La flexibilité ne permet pas d’augmenter la demande, mais la comprime. Sans demande, les différentes offres ne sont que le fait de pousser des commerces et des TPE vers la faillite.

Sur le plan sécuritaire, on constate qu’une “énième” loi prorogeant l’état d’urgence a été adoptée par le Parlement, malgré son échec plus ou moins total (les attentats terroristes ont continué malgré la loi) en matière de prévention sur le terrorisme. La loi n° 2016-1767 interroge de ceux qui la votent, puisqu’il s’agit d’une volonté démagogue et populiste. De plus, le côté sécuritaire devient le “credo” diminuant davantage les libertés publiques.

On constate également que le poids de la religion revient en force dans les différents débats et/ou polémiques politiques. Chez les conservateurs, les “racines chrétiennes” permettent de mettre en mouvement un obscurantisme important menaçant par ailleurs les règles fondamentales en ce qui concerne la laïcité. D’ailleurs, cette dernière est particulièrement déformée pour promouvoir les différents mouvements traditionalistes, voir intégristes. Les querelles religieuses ne permettront en aucun cas de revenir à la Loi de 1905. D’ailleurs, peu de personnalités politiques la connaissent. De même, certains mouvements dont le “Printemps Républicains” militent pour une laïcité, foncièrement, “anti-laïque” comme leur compagnon de “Riposte Laïque”. On risque encore une fois de parler de religion, mais très peu à se mettre à lire les articles (sic).

Les différents mouvements racialistes qu’ils soient de droite ou qu’ils prétendent être de Gauche risque une nouvelle fois de faire les différentes unes. Il convient de souligner que de manière identique la question des discriminations, il ne peut y avoir de différences entre le racialisme dit de “gauche” ou celui de “droite”. Ad infinitum, cela permet d’avoir une lecture politique permettant de combattre les discriminations, tout l’islamisme dans une logique révolutionnaire.

La crise des réfugiés a vu naître des mouvements contradictoires. Dans ce contexte, les partisans des régimes islamistes et autoritaires ont combattu les réfugiés. Que cela soit François Fillon ou Marine Le Pen, les valeurs chrétiennes s’arrêtent là où commencent les alliances avec les différents mouvements barbares (sic). La campagne électorale pousse les candidats à innover en matière de construction géopolitique de la France. On se rend tout de même compte que certains ne sont pas à des paradoxes près comme prétendre lutter contre “le totalitarisme islamique“, mais vouloir se rapprocher de régime iranien ou encore de l’organisation terroriste du Hezbollah. Cela va dans l’axe justement assez précis Russie – Iran. Que l’on se rassure, la candidate du Front National a la même position, ce n’est pas vraiment un hasard.

On peut dire que l’année 2017 risque d’être la grande inconnue surtout en ce qui concerne le prochain candidat.


Au Royaume-Uni

Le Brexit a été voté par une consultation, le 23 juin dernier. Les électeurs ont soumis leur souhaite de sortir de l’Union Européenne. Jean-Claude Junker a acté ce vote démocratique. La monnaie a diminué créant un véritable problème sur le plan du pouvoir d’achat (une baisse de la monnaie se traduit par une augmentation des prix liée à l’importation, et donc une baisse du pouvoir d’achat), mais aussi sur celui de la gestion de la dette.

Les Tories vont emprunter près de 143 milliards d’euros supplémentaires (sur les marchés financiers) sur cinq ans uniquement pour compenser les effets du Brexit. Une somme importante à un moment donné où la dette britannique atteint plus de 90 %. La dette britannique est d’ailleurs la plus élevée en Europe. Ainsi, une augmentation de 6.67 % de cette dernière ne pourrait que fragiliser l’économie britannique. Avec un tel emprunt, le Royaume-Uni risque d’atteindre les 100 % de PIB d’ici quelques années.

De plus avec une croissance largement impactée et une inflation basse, la question de la “stagflation” risque de perdurer dans le temps.

Le Brexit a créé une fuite des capitaux se traduisant par une baisse de l’investissement.  Il faut dire que la part de xénophobie accompagnant la campagne se traduit de manière plus ou moins immédiate au sein des entreprises. L’argument “Britain First” semble avoir une portée importantes chez de nombreuses entreprises anticipant le départ vers d’autres pays, dont les Etats-Unis d’Amérique, l’Irlande ou encore la France.

De ce fait, Theresa May devra prendre en charge la saisine du fameux article 50 pour entamer des négociations de sortie qui seront difficiles et fastidieuses. La question des relations avec l’Union Européenne et l’accès au marché unique soulèvera de nombreux débat de fond. En effet, en sortant de l’Union Européenne, les produits britanniques seront soumis à des droits de douane ce qu’il n’est pas le cas actuellement. Un accord bilatéral vis-à-vis de l’Union Européenne semble se rapprocher, mais le fond de l’accord semble totalement flou.

L’un des grands gagnants de ce vote du Brexit reste la xénophobie. Elle s’est répandue comme une trainée de poussière mettant en avant l’envie de mettre en pratique l’isolationnisme du Royaume-Uni. Quant à la question de l’Écosse, le risque de sécession est plus grand que jamais, tout comme la dynamique de la volonté de réunir l’Ulster et l’Eire. Dans tous les cas, les premières victimes seront les travailleurs eux-mêmes.


Aux États-Unis d’Amérique

Donald Trump a été élu à la majorité absolue par les grands-électeurs, ce qui est différent du vote populaire. Il sera le 45ème président de la République. Son investiture doit intervenir le 20 janvier prochain. À partir de cette date, le milliardaire prendra les commandes de la première puissance économique mondiale.

Sur le plan de la diplomatie, le rapprochement avec Vladimir Poutine ne peut qu’interroger tant que les programmes géopolitiques sont proches. En effet, lors de l’intervention de la Russie dans l’élection américaine, Donald Trump n’a rien fait, ni remis en cause les différentes pratiques. Ce déni se traduit de manière crédible comme une volonté de perte de souveraineté des États-Unis d’Amérique au profit de la Russie. On peut clairement se demander si finalement, il n’est pas le vice-président russe chargé de la gestion des États-Unis d’Amérique. De plus, dans le cadre de la stabilité entre les différents blocs, les différentes ingérences risquent de créer des problèmes de grande ampleur. Le refus des sanctions d’Obama s’inscrit dans un cadre pratique, mais il risque de se retrouver face à la majorité républicaine qui reste très hostile à la Russie et surtout Vladimir Poutine.

De, plus en ce qu’il concerne les relations avec Cuba, Donald Trump ouvertement la vision du XXème siècle visant à étouffer l’île et lutter contre l’ouverture. Autant dire que la politique de Donald Trump s’accompagne d’un grand obscurantisme, le progrès ce n’est pas pour demain. Avec les américains d’origine cubaine, l’objectif est de refonder “le bordel des États-Unis”, mais de refuser une politique différente de celle américaine. Dans le cas présent, ils portent une responsabilité de la politique cubaine et de sa fermeture. N’est-ce pas eux qui votent chaque année pour un embargo ?

En ce qu’il concerne la Chine, Donald Trump a beau montré ses jolies muscles et sa mèche, ce ne sont que des déclarations. En effet, la République Populaire de Chine possède près de  1 270.5 milliards de dollars, selon le journal Economie Matin. Cette position de faiblesse permet de faire peser un poids considérable notamment dans la vente de cette dette à un tiers (institution financière, état ou banque) ou à une dévaluation de la monnaie chinoise. L’inondation de la monnaie américaine sur le marché ferait baisser la valeur du dollars, tout en créant une inflation élevée. L’emprunt est fait en dollar et non en Yuan. Donald Trump prendra un pays au bord de la banqueroute laissera-t-il des créanciers dans des positions fâcheuses. Il est permis de douter. En effet, ce n’est pas bon pour la dette du pays qui va continuer de croitre y compris pour les affaires commerciales entre la Chine et les États-Unis d’Amérique.

Sur le plan intérieur, on constate que Donald Trump est le président le plus impopulaire de la République des États-Unis d’Amérique. Avec un taux d’impopularité de 48 %, selon les différentes études, les réformes fiscales et sur la santé risque de le mettre en déroute. En effet, la doctrine de supprimer l’Obamacare va priver d’accès aux soins à des dizaines millions de personnes. Cette privation se traduit par une pauvreté plus importante, mais aussi cela comporte un risque sanitaire plus élevé. Les seuls gagnants de l’abrogation de l’Obamacare n’est autre que la classe dominante (qui soutient Donald Trump). Le Président de Wall Street risque également de plonger son pays dans une situation déflationniste importante.

Guillaume Maujean, rédacteur en chef Finance-Marchés du journal Les Echos (Journal néolibéral) écrit sur Twitter que “Wall Street +8% depuis l’élection Trump. La dernière fois qu’il y a eu telle performance, c’était après Hoover en 1928. Ça s’est mal fini”. La spéculation s’est renforcée depuis l’accession du milliardaire à la Maison Blanche. L’ironie est qu’il est montré par l’extrême-droite et la droite extrême comme un anti-système. Une habitude de vanter les mérites d’une classe dominante défendant ses intérêts qui seraient ceux des classes populaires. Finalement, on ne sait jamais de quelle “système” il parle, mais ce sont bien des bras droits du capitalisme.

La logique économique de Donald Trump se traduit d’ailleurs très bien par la phrase de Hoover : “La reprise est au coin de la rue”. Sauf que la reprise existe aux États-Unis d’Amérique, son discours aura du mal à porter ses fruits notamment les millions de personnes qu’il jettera dans la pauvreté au nom de la “realpolitik“. À terme, il y a un risque de compression de l’économie et de crise économique, à travers une suraccumulation du capital. Ce ne sont encore que spéculations. Mais, la bulle financière de Wall-Steet est en train de se créer. À la fin, Hoover perd son fauteuil de président. Peut-être la même histoire que Donald Trump ?


Russie

Vladimir Poutine a pris de l’importance dans le conflit en Syrie tentant de démontrer que son armée pouvait combattre sur des fronts et remporter des victoires. Les marchés d’armement (16 Mds de dollars de CA) permettent de couvrir les chiffres des investissements en ce qu’il concerne le soutien de Bachar Al-Assad avec ses alliés islamistes : l’Iran et le Hezbollah.

La position de la Russie dans une ingérence mondiale risque de se retrouver dans un isolationnisme plus important. Moscou est devenu le centre de l’internationale brune. L’extrême-droite s’y réfère avec un certain plaisir et s’y finance parfois.

Il est forte de constater que les partis d’extrême-droite en Europe ne sont finalement que des antennes de la Russie.

Il faut dire que le Kremlin n’hésite pas à déstabiliser les démocraties en Occident pour faire entrer le poison du nationalisme et du complotisme. Dans ce contexte, les canaux officiels du Kremlin, à savoir RT et Sputnik news font très bien le travail. Ce n’est pas pour rien, si ces derniers soutiennent Donald Trump.

L’hégémonie du monde est train de se modifier. Barack Obama laisse la place à Vladimir Poutine, et finalement, ce sont tous les pays qui sont menacés. Des sanctions restent une solution pour faire revenir le président sur des choix plus diplomatiques, mais l’extrême-droite adore déclencher des conflits, dont elle n’est pas en mesure de les gérer.


Turquie

La Turquie a subi une tentative de Putsch le 15 juillet 2016. La répression qui s’en est suivie fait l’écho de ce qu’il se passe depuis le mouvement de Gezi, et en particulier depuis l’échec de l’AKP à posséder la majorité de 50 % absolu du 7 juin 2015. Mais, la vision était déjà effective, depuis le procès d’Ergenekon où Erdoğan fricotait à cette époque avec le mouvement Fethullah Gülen.

Alors que le mouvement dit “islamo-conservateur” depuis sa campagne féroce contre les minorités, et en particularité contre les kurdes se fait dans un cadre totalement anti-démocratique issu de l’époque kémaliste.

Depuis, le pays s’est enfoncé dans une purge politique et idéologique où les adversaires d’Erdoğan sont considérés comme des terroristes du PKK ou encore des alliés des anciens alliés d’Erdoğan, à savoir Fethullah Gülen. Près de 100 000 personnes ont été démises de leurs fonctions. En l’occurrence, le pouvoir d’Erdoğan semble entrer dans une furie totalitaire.

Si les médias occidentaux reprennent sans cesse la doctrine de l’AKP (donc la vision islamiste) qualifiant le HDP de parti “pro-kurde”, il reste que ce parti politique défend toutes les minorités que cela soit les transexuels/homosexuels, les chrétiens, les syriaques ou encore les kurdes. Dans le contexte post-coup d’état, et même antérieur au coup d’état, le HDP a subit l’attaque des militants de l’AKP et du MHP. Entre les islamistes et les néo-ottomans, c’est le grand amour, mais Erdoğan est opposé au mariage homosexuel, car c’est haram.

On constate qu’il y a eu de nombreux saccages dans les locaux, y compris à travers l’aide de l’armée du Sultan. Cela se traduit également par l’arrestation des membres de la direction du parti politique dont Selahattin Demirtaş et Figen Yuksekdag pour des relations supposées avec du terrorisme. En l’occurrence, la justice considère que le HDP, tout comme son DBP, ne sont que des émanations du PKK.

La politique du président de la république s’est repliée sur la volonté de trouver des accords avec le PKK, notamment en refusant l’application et la reconnaissance des accords de dolmabahçe (mis en 2014). Alors que le conflit entre l’état turc et le PKK était sur le point d’aboutir à la pacification d’un conflit. Le président a préféré écouter l’aile la plus à droite, y compris les islamistes. Depuis l’attentat de Suruç, une branche dissidente du PKK, les TAK commettent des attentats contre l’état turc (policiers et militaires principalement).

Ensuite, sur le plan de la lutte contre le terrorisme, les relations entre les administrations locales avec “Daesh” s’est traduit petit-à-petit par une vague d’attentats djihadistes. Toucher le feu sans se brûler est impossible, sauf si le neurotransmetteur n’est sont plus fonctionnel.

En ce qu’il concerne le conflit syrien, le président turc a pris le soin de mener une guerre contre les YPG/FDS qu’il considère comme des organisations terroristes. L’opération ne combat par Daesh, mais vise avant tout à empêcher la fusion des trois cantons du Rojava. Cette dynamique n’est pas vraiment nouvelle, elle s’inscrit dans le cadre de la logique Ottomane du président. De ce fait, la prise d’Al-Bab s’inscrit parfaitement dans cette dynamique. Le président fait figure de poser avec “les rebelles”, mais dans le fond, il s’agit des rebelles les plus radicaux.

Ce dernier vantait le pouvoir du régime Nazi : “Dans un système unitaire [comme la Turquie] un système présidentiel peut parfaitement exister. Il y a actuellement des exemples dans le monde et aussi des exemples dans l’histoire. Vous en verrez l’exemple dans l’Allemagne d’Hitler“, mais se rapproche … d’Israël.

L’année 2017 risque d’être dans le fond la chute totale de la démocratie turque, mais aussi le basculement d’un concordat à une république islamique. L’attentat du 1er janvier répondait dans le fond aux différentes propagandes fait de près comme de loin par les proches de l’AKP ou les différents mouvements islamistes qui lui sont attribués.


 Syrie

Le conflit en Syrie dure depuis près de 6 ans. La chute d’Alep (tombée aux mains de l’armée loyaliste, et des différentes composantes islamistes) a été saluée par les campistes, mais aussi les partisans du régime de Damas, ainsi que celui de Moscou. L’évacuation d’Alep-Est vers Ildeb pose la question de l’avenir de la révolution syrienne et l’aspiration de la population à plus de liberté et surtout la chute du régime.

La guerre civile en Syrie est une guerre dans la guerre. Il y a plusieurs fronts : 1/ les rebelles vis-à-vis du régime et ses alliés ; 2/ la coalition internationale (y compris officiellement la Turquie) contre Daesh ; 3/ l’armée turque contre le YPG/FDS.

Dans ce contexte, la chute du régime de Damas apparaît comme une condition sine qua none pour permettre la fin de la guerre civile. Ensuite, la question de l’indépendance et/ou l’autonomie du Rojava apparaît comme une construction logique. Depuis le Traité de Sèvres, la question de la mise en dynamique d’un Kurdistan attend toujours.


D’autre pays manqueront sûrement à l’appel, y compris de nombreuses analyses. Mais il va de soi que l’année 2017 ne peut se résumer à celle de 2016 . Ce sera sûrement plus compliqué. On souhaite une année pleine de santé face aux coups de poignard du capitalisme et de l’obscurantisme.


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