La Manifestation contre la “Loi travail – El Khomri” du 09/04/2016
La manifestation République-Bastille-Nation rassemblait de nombreuses personnes motivées et déterminées pour demander le retrait “Loi Travail”. Les cortèges étaient très hétéroclites.
Les jeunes largement mobilisées ont surpris une nouvelle fois le gouvernement. Ce dernier ne pensait absolument pas en une mobilisation d’une telle ampleur sur le projet de Loi El-Khomri. Si toutes les personnes n’ont pas encore conscience d’appartenir à une même classe, la convergence se renforce pour une politique progressiste.
Dans un premier temps, les forces de l’ordre (CRS, Police Mobile et les nervis encagoulés de la BAC dans le style des milices patronales : la CFT ou la SIA) ont bloqué la manifestation à 300 ou 400 mètres de la Bastille. Dès ce moment, les unités de Répression du ministère de l’Intérieur ont fait monter la pression vis-à-vis des manifestations. La Police voulait que ça dégénère, et ça a dégénéré. Donc, les Forces de l’Ordre portent toute la responsabilité du dérapage de la manifestation.
Dans un second temps, un Hélicoptère survolait la manifestation entre 25 et 50 mètres (voir les photos) pour empêcher la manifestation d’être audible, mais aussi déranger les habitants des rues situés sur le trajet de la manifestation. Il s’agit de créer de la part de chez ces personnes “une exaspération” et une “colère” contre les manifestants”. Toutefois, le principal objectif reste la surveillance, nous sommes dans l’état d’urgence, la jeunesse présente une menace à la sécurité nationale selon Bernard Cazeneuve, et cela, bien plus que le terrorisme apparemment.
Et dans un troisième temps, Manuel Valls, fidèle au patronat et à la droite a restauré le peloton de voltigeurs motoportés (PVM). Le Premier Ministre s’inspire donc de Charles Pasqua, et assassine encore une nouvelle fois Malik Oussekine. La volonté du ministre de remettre ces unités en service met en avant l’envie d’en découdre farouchement avec la Jeunesse, mais cette fois-ci avec volonté réelle de faire couler du sang comme des rivières, voir plus.
La répression s’amplifie. La jeunesse est mutilée par les différentes armes de répression. Les yeux, les jambes, la tête sont profondément touchés. Comment des lycéens expliqueront à leurs proches : “j’ai perdu un œil en manifestant”. La France devient un pays, de plus en plus, liberticide.
Vient de faire les premiers secours sur un blessé à l’oeil. Très violente répression policière.
— Pierre Le Bec (@PierreLeBec) 9 avril 2016
Toutefois, il faut saluer, les équipes médicales au sein de la manifestation. Les uns tabassent par pure psychose sadique, les autres soignent par détermination.
La jeunesse prolétarienne ne peut accepter les intimidations des casques bleus. La peur a changé de camp !
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