Les liens du PIR avec l’islamisme

Le PIR est parti se revendiquant antiraciste, mais son antiracisme pose des questions, quand il fricote l’islamisme le plus radical.

Le Hamas et Cheick Yassin

Le 23 avril 2016, le PIR a mis en avant comme photo du jour le Cheikh Yassin. Ahmed Yassine fut le fondateur et dirigeant spirituel du Hamas (groupe islamiste terroriste). Ce lien profond entre le PIR et l’islamisme ne peut en aucun cas être assimilé à une faute, mais il s’agit d’une volonté et d’une ambition politique. Les extrême-droites sont reconnaissantes les unes des autres. D’autant qu’en ce moment, en Israël ou en Palestine, les deux pays font face à une vague d’attentats d’une ampleur sans précédent. Assumant une position clairement antisémite, le PIR est exposé à deux faits : l’un à-propos de l’apologie du terrorisme, l’autre sur la discrimination vis-à-vis des Juifs (la charte du Hamas).

On notera que la photo a été repostée le 12 décembre 2016.

Le 1^er Juillet dernier, le PIR rendait de nouveau hommage au fondateur du Hamas. À la différence que nous pouvons voir sur la photographie diffusée la présence de Yasser Arafat. Si le second est censé atténué la posture du premier, il s’agit manifestement d’une image de propagande s’inscrivant dans une logique tout à fait islamiste. Cette obsession pour l’obscurantisme musulman au nom d’une résistance ne peut que trahir des positions. Il suffit de constater le discours du PIR pour se rendre compte que l’isolement conduit à ce qu’il adopte une vision de pire en pire n’ayant plus aucune honte à diffuser des leaders d’organisation terroriste. Cette apologie du terrorisme devient encombrant et doit être dénoncée.

Mais, on peut constater que les hommages de l’organisation politique vis-à-vis du Hamas ou du Cheikh Yassin sont régulières.

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Le Hezbollah

Samir Kuntar (ou Kantar), est un membre du Hezbollah mort le 19 décembre 2015 dans le cadre d’un raid aérien près de Damas. Il a passé près 35 en prison pour un attentat terroriste tuant un père et sa fille de quatre ans. Il rejoint l’organisation du Hezbollah à sa sortie de prison. Le soutien du PIR à la branche armée libanaise issue des frères musulmans poursuit la logique idéologique du soutien à l’islamisme radical.

Le PIR est très proche de la question du Hamas, comme le témoigne les paroles de Sadri Khiari affirmant que l’on se trompe “au nom de la lutte contre l’islamisme” vis-à-vis du Hamas. Le Hamas n’est-il pas avant tout un parti islamiste appliquant la Charia ? CQFD.

Les Frères musulmans du Caire

On ne peut dire que le PIR va jusqu’au bout de sa pensée. En soutenant régulièrement l’organisation des Frères musulmans, nous y trouvons régulièrement des références à ses fondateurs. Dans le cadre du Twitte ci-contre, nous avons un hommage à Hassan Al Banna (Grand-Père du clan Ramadan). L’importance de la provocation rend toujours moins crédible la volonté de combattre farouchement le concept même de la laïcité. En effet, Hassan Al Banna a théorisé que la libération du colonialisme passait stricto sensu par le combat de la laïcité. On ne peut faire plus explicite sur la vision du PIR vis-à-vis de la liberté de croire et de conscience concernant la religion.

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Réjouissance d’un membre du PIR d’un attentat terroriste

La ville de Tel-Aviv en Israël a été victime d’un attentat terroriste le 08 Juin 2016 faisant 4 morts dont un enfant de quatre ans et faisant 5 blessés. Les deux terroristes sont des Palestiniens.

Suite à ces attaques, Aya Ramadan, membre du PIR, s’est permise de fêter avec “dignité et fierté” l’attaque contre des innocents et affirmer qu’il s’agissait “d’une opération de résistance” dans la capitale israélienne. Peu avant, ce tweet, le PIR lui-même avait rediffusé une liste partielle des produits à boycotter dans le cadre de l’opération BDS. Sauf que se réjouir d’un attentat terroriste s’inscrit dans l’apologie du terrorisme.

Entre le soutien à l’une des figures du Hamas et le soutien aux attentats, le pas est franchi par cette organisation identitaire profondément d’extrême droite.