La consultation locale : une manœuvre politicienne pour passer le projet en force
La consultation prévue par le gouvernement sur le projet de l’AGO apparaît comme une tentative de passage en force.
Dans cette perspective, le pouvoir tente une fois de plus de tenter l’expérience démocratique pour la forme, alors que sur le fond, le pouvoir exécutif cache manifestement les études et les documents administratifs élémentaires au citoyen pour comprendre le dossier. La démarche de la Préfecture de Nantes n’est pas compatible avec la recherche d’un débat public sérieux et digne de sens.
Forcément, lorsque le pouvoir se fait de plus en plus menaçant dans un des dossiers symbole du quinquennat, il met son casque, son bouclier et ses gants comme un centurion pour être prêt à partir au combat notamment via ses forces de l’ordre. C’est cette vision ringarde et arriérée qui est portée par l’exécutif avec ses alliés (#LR) pour soutenir un projet économique des années 60’s. D’une manière assez logique, la rupture démocratique se consument progressivement entre les élus, le pouvoir exécutif et les citoyens.
Dans ce contexte malsain, la consultation ne peut qu’être un fiasco. Le modèle français à propos des consultations populaires, des référendums butent en touche. Les Français ne votent pas en répondant aux questions posées, mais pour ou contre le pouvoir en question. Dans le cas présent, la marginalisation capitaliste portée par ceux qui vivent encore dans les années 60 et la période phare du Concorde essayeront de modifier le débat sur : “faut-il évacuer la ZAD de la NDDL ?”. De plus à quoi cela rime une consultation quand tous les sondages donnent une nette opposition à la construction de l’aéroport.
De plus, en terme de manifestation, on constate qu’à part une dizaine ou une centaine de personnes, il n’y a pas grand monde qui soutient le dossier de la Bande à Retailleau. Aussi, les violences cautionnées par ces personnes se traduisent par une tentative de Racket systématique par les siens, et la tentative d’une alliance avec les milices de la FDSEA du Tarn.
Il s’agit d’un projet national, vu qu’il est vu directement par l’Assemblée nationale. De plus, ses effets seront nationaux avec une répercussion sur le trafic aéroportuaire. De plus, une partie de la somme déboursée pour AGO, vient en grande partie du pouvoir central. Il devient nécessaire que l’ensemble de la population s’intéresse à ce projet. Au final, ce sont ces impôts des salariés qui vont engraisser les actionnaires de Vinci.
Par conséquent, il n’y a pas de référendum, de consultation locale ou autre manœuvre politicienne, le projet doit être retiré.