Waleed Al-Husseini, le nouveau gourou de la pseudo-laïcité
Waleed Al-Husseini de son vrai nom Walid Husayin se déclare comme un réfugié politique des territoires Palestiniens (on ne traitera pas du terrorisme au couteau, ni le conflit israélo-palestinien). Il vit actuellement en Ile-de-France avec un titre de séjour d’une durée de dix ans. Cet ancien poète a été emprisonné par les services secrets “Palestiniens”.
Il a abandonné à ce jour, tout ce qui faisait la force de son identité : la poésie pour se consacrer entièrement à la critique politique de la religion.
Il a écrit dernièrement blasphémateur, les prisons d’Allah pour raconter ses péripéties, une sorte d’autobiographie. Pour son premier livre, le jeune écrivain réussit à faire converger l’extrême droite xénophobe anti-laïque et une partie des humanistes (la gauche utopiste).
De plus, la dérive sectaire grandit sur les réseaux sociaux où il est présent. Sur sa page Facebook, l’ancien prisonnier a pris la posture et le statut de Gourou. L’athéisme est un véritable business quand il s’agit de fleurter, voir d’embrasser l’extrême droite. La diffusion et son soutien à la sphère politique la plus obscurantiste trahie ses idées politiques. Alors que le budget de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) baisse de plus en plus, une alerte est plus que nécessaire pour protéger l’ensemble des travailleurs de ces méthodes d’entrisme et de diffusion d’un marketing de la ségrégation.
Dans cet article, nous allons tenté d’établir une critique de ses idées, de ses positions, et de son entourage. Si la liberté d’expression est fait pour être utilisé, alors nous devons nous en servir pour argumenter sur une dizaines de points bien précis. Nous allons plonger dans le cœur même de ses idées. Le texte étant assez long, un sommaire a été réalisé à cet effet afin que le lecteur puisse reprendre sa lecture.
Waleed milite pour l’installation d’un concordat en France
Le combat de Waleed est particulier, puisque si de dernier se considère un militant laïc et athée, il s’agit d’une usurpation des deux derniers mots. Au nom de sa critique concernant l’Islam et du rejet des valeurs, il s’est lancé dans un objectif assez particulier : interdire l’Islam, mais pas les autres religions.
La laïcité se caractérise comme la liberté de choisir sa religion, tout en laissant l’état garant de l’indépendance de ces religions. L’état n’a pas à intervenir ou subventionner toute religion ou tout culte. De plus, la religion est un élément privé, il est nécessaire que son expression se fasse dans les lieux attitrés sauf cérémonie extraordinaire qui ne trouble pas l’ordre public (soumis à des déclarations à la préfecture ou à la mairie).
Si les deux dernières valeurs sont admises par tous (la troisième est un supplément). Elles sont en contradiction avec celle de Waleed. Aussi, laisser une liberté religieuse ne signifie en aucun cas le refus de combattre l’intégrisme religieux de toute sorte.
De même, la laïcité ne peut être comparée à l’athéisme. En effet, le premier admet la liberté religieuse, le second considère que “Dieu” au sens large n’existe pas, donc les religions ne sont qu’une chimère et, par conséquent la pure invention de l’Homme. Ainsi, la liberté de choisir sa religion et de mettre toutes les religions sur un socle égalitaire dont l’état est garant et indépendant s’oppose frontalement à sa propre vision de la laïcité (une vision particulièrement tronquée). L’objectif de l’athéisme est la destruction de toutes les religions et non que d’une seule.
Si la critique de la religion est plus que nécessaire, on pourra souligner un livre phare : Dieu et l’État de Bakounine. Ce dernier n’a d’ailleurs point connaissance de ce livre élémentaire surement dans sa haine de la Gauche et encore plus de l’Anarchisme. Voici, un des extraits montrant la rupture claire concernant l’athéisme de Mikhaïl Bakounine et la position concordiste de Waleed :
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Amoureux et jaloux de la liberté humaine, et la considérant comme la condition absolue de tout ce que nous adorons et respectons dans l’humanité, je retourne la phrase de Voltaire, et je dis : Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître.
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L’Athéisme nie l’existence de Dieu, des divinités et des personnalités d’origine divine (prophète, messie, etc.). Donc, pour un athéiste de base, il revient de mettre à égalité l’ensemble des religions comme une source d’exploitation et d’oppression. Marx affirmait dans Critique de la philosophie du droit de Hegel en 1843 :
Le fondement de la critique irréligieuse est celui-ci : l’homme fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme. La religion est en réalité la conscience et le sentiment propre de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore trouvé, ou bien s’est déjà reperdu. Mais l’homme n’est pas un être abstrait, extérieur au monde réel. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’État, la société. Cet État, cette société produisent la religion, une conscience erronée du monde, parce qu’ils constituent eux-mêmes un monde faux. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa raison générale de consolation et de justification. C’est la réalisation fantastique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine n’a pas de réalité véritable. La lutte contre la religion est donc par ricochet la lutte contre ce monde, dont la religion est l’arôme spirituel.
La détresse religieuse est, pour une part, l’expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclut. Elle est l’opium du peuple.
L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce à une situation illusoire, c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions.
De cette introduction, on en a tiré que la “religion est l’opium du peuple”. La phrase est à remettre dans un contexte propre au XIXème Siècle. Le pouvoir clérical était puissant dans toutes les sociétés de l’Europe et en Russie. Les religieux faisaient de la politique au sein de leurs paroisses au point d’endoctriner les personnes. La portée de Marx tend à souligner que la religion agit tel un écran de fumée ou une drogue.
À ce stade, on peut se demander si Waleed est vraiment un athée dans le cadre de sa propre quête. En effet, il n’a pour objectif de combattre “toutes” les religions et de les annihiler stricto sensu. Combattre une seule religion laissant les autres prospérer. Cela permet donc d’affirmer que son objectif athéiste comme il se présente n’est pas présent.
Par conséquent, il fait une confusion grave sur l’athéisme. On peut donc conclure que le jeune Waleed n’est ni laïc, ni athée. En effet, ce dernier milite pour l’interdiction de l’Islam au niveau législatif (c’est pour cela qu’il s’est rapproché de Riposte Laïque) et qu’il considère l’existence des autres religions en dehors de l’Islam.
De ce fait, il milite clairement pour le rétablissement du Concordat (même si cette organisation existe encore en Alsace – Lorraine) en tant qu’organisation des religions (on y reviendra). En effet, la volonté de vouloir débarrasser la société d’une seule religion nécessite l’organisation des religions par le pouvoir central et donc via le Parlement qui légifère les lois. Cela revient à affirmer que l’état doit mettre les pieds dans l’organisation religieuse et donc revenir sur la loi de séparation de l’église et de l’état.
La question de la liberté est particulièrement difficile à mettre en perspective dans son argumentation. Au pays des droits de l’homme et des Lumières, la lutte contre l’obscurantisme ne peut passer par la mise en dynamique de l’obscurantisme. Le libre choix et le libre-arbitre ne sont pas défendus par le jeune homme, tout au contraire. Son côté autoritaire et liberticide est véhiculé par son combat principal : la mise sous tutelle des religions par l’état pour faire interdire l’Islam comme religion. Il souhaite imposer sa vision de la société par la force à l’ensemble des personnes. Il ne peut se prétendre comme une personne défendant des valeurs de libertés.
Rappelons aussi que l’article 10 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen énonce que : “Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi” et L’Article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme affirme que “Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites”. Ensuite, l’article premier de la Constitution de 1958 réaffirme que le caractère de la laïcité comme des bases de notre République : “La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée“. Enfin, le principe de la laïcité est également défini dans le premier article de la Loi du 9 décembre 1905 : “La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public”. Si la loi est incomplète, même si elle a été modifiée, pose les bases d’une société du vivre ensemble. De plus, l’article 2 de Loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État affirme que “La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte“. Ces 4 textes fondamentaux montrent que sa vision de la laïcité est tronquée par sa propre histoire.
Ensuite, La Loi du 18 germinal an X (8 avril 1802) relative à l’organisation des cultes est toujours appliquée dans trois départements français. La Décision n° 2012-297 QPC du 21 février 2013, les mesures législatives ont été déclarées conformes à la Constitution en raison de nom remise en cause par le législateur et les travaux constituants de 1946. La QPC a été déposée par l’Association pour la promotion et l’expansion de la laïcité [Traitement des pasteurs des églises consistoriales dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle]. Pour une égalité territoriale et la continuité républicaine, un projet de loi visant à abroger le Concordat dans ces territoires s’impose. Le délit de Blasphème est prévu par l’Article 166 du Code pénal local (Alsace-Moselle), il reste en vigueur malgré le mouvement de sénateurs : la proposition de Loi n°464 visant à abroger le délit de blasphème, (Enregistré à la Présidence du Sénat le 22 mai 2015). Depuis, cette mesure a enfin été adoptée. Le Blasphème n’existe plus en France. Ne prenant pas de position sur l’absence de Laïcité en Alsace-Lorraine, comme le veut l’adage “qui ne dit mot, consent”. Waleed ne remet pas en cause l’absence de Laïcité dans certains territoires français. Au fond c’est bel et bien sa doctrine politique qui s’exprime par ce silence.
Waleed combat-il réellement l’Islamisme ?
Dénonce-t-il réellement l’islamisme ? Tel est la question élémentaire que nous devons nous poser pour continuer notre argumentation.
Non, il dénonce rien du tout. Il participe au contraire à la diffusion des idées islamistes sur sa propre page. De plus, dans la lutte engagée contre l’état :
Dans l’article de Libération, il énonce que
Les islamistes assimilent la laïcité à l’athéisme, synonyme d’impiété, et lui attribuent la décadence de la société.
Pourtant, sa laïcité s’apparente plus à de l’athéisme – même si ça n’en est pas. Est-ce une dérive de l’islamisme qu’il prend pour être ce qu’il combat ? Ne reprend-il pas les arguments des Islamistes pour défendre l’athéisme ?
Le pluralisme consiste justement à admettre l’existence de plusieurs religions, lorsqu’il a pour vocation d’interdire une religion au nom de la laïcité, son comportement se rapproche de celui des Islamistes.
De même, son absence de prise de position pour ce qu’il se passe en Turquie, au Kurdistan, en Syrie, met en avant le militant qu’il est : un opportuniste à l’ère d’internet. De plus, dans les manifestations contre l’Islamisme, sa présence n’a jamais été remarquée. On peut donc considérer qu’il est un militant web 2.0.
Dans une période de crise systémique du Capitalisme, nombreux sont ceux à tenter de modifier la définition de la laïcité pour favoriser la division et l’exclusion.
Waleed, un liberticide au nom de la liberté
Bernard Schalscha (Secrétaire général de l’association France Syrie Démocratie) sur la Règle du Jeu affirmait à propos de Waleed qu’aucune “complaisance avec l’extrême droite, dont certains courants ont tenté de l’enrôler, notamment quand il a fondé le Conseil des ex-musulmans de France (CEMF)”.
Pourtant, il s’est mis à genoux devant l’extrême droite y donnant régulièrement des interviews. Riposte Laïque, Europe Israël ne sont que la partie émergée de l’Iceberg.
Dans un post du 29/10/2015 sur son Facebook, Waleed déclare “continuons à dénoncer l’extrême droite et l’islamisme”. Pourtant, il continue d’entretenir l’extrême droite grâce à ses propos démagogues et populistes.
Waleed est opposé à la liberté religieuse tout comme les Islamistes qu’il critique régulièrement sur sa page facebook et son blog. L’opposition à la liberté religieuse est l’extrémisme religieux. Dans sa langue de bois, ils utilisent les mécanismes des pires intégristes. C’est pour cela qu’il s’est rapproché de l’organisation d’Ultra-Droite : Riposte Laïque pour argumenter ses différentes théories.
Waleed connaît les personnes et les militants de ces organisations. Il ne peut donc avoir aucune erreur sur ce point-là. De ce fait, les liens entretenus avec l’association “Riposte Laïque” permettent une approche politisée. Leurs adhérents sont des ardents défenseurs du Concordat Napoléonien et des valeurs antirépublicaines. La convergence entre les deux se résume ainsi : faire interdire l’Islam (au nom de la laïcité), dessouder la laïcité et refuser toutes critiques constructives profondes.
Sous l’Usage du nom dont elle dispose, elle s’inscrit dans la même logique que le jeune homme : faire interdire l’Islam au nom de la laïcité et de la république et refuser toute critique de l’Islam pour le faire transformer de l’intérieur. Il donne d’ailleurs des interviews à cette organisation qui publie régulièrement des mensonges pour disloquer la société. On remarquera qu’il ne soulignera pas que l’avocat de l’organisation a commis un attentat suicide contre un jeune bâtonnier.
Cela ne dérange à aucun moment Waleed de cautionner une association qui s’inspire des slogans de l’entre deux guerres en criant dans ses manifestations (notamment celle du mardi 30 juin 2015), : “Islam hors de France”, “L’Islam, c’est la gangrène”, “musulmans modérés complices des islamistes”, “Au bagne Taubira”, etc. Dans le contexte pris, il s’agit évidemment de véritable incitation à la haine sans un aucun raisonnement.
Les mots ont changé, mais pas le sens. La xénophobie et la haine développée n’ont pas l’air de le choquer plus que ça, son soutien à l’association permet de le situer dans les courants réactionnaires et obscurantistes de notre société. Il est un soutien clairement établi de l’extrême droite, l’inverse également.
Waleed donne aussi des interviews à l’organisation d’extrême-droite Europe-Israël :
De plus, il est très proche d’autre courant politique notamment le Front National dont il cautionne entièrement la ligne politique. C’est par ailleurs une des raisons pour lesquelles ces derniers diffusent sur les blogs des différentes fédérations ses positions.
D’ailleurs, on ne sera pas choqué si jusqu’à l’extrême droite : le RBM, autrement dit le FN reprend en cœur ses thèses.
Il a beau rappelé qu’il ne combat que les dogmes et les leaders religieux, et qu’on ne pourrait pas se servir de lui «pour taper sur les musulmans». Pourtant, il combat rien du tout et soutient les personnes qui tapent sur les musulmans comme on l’a démontré ci-dessus.
Plutôt la désinformation, que le réel
Waleed Al-Husseini a affirmé que “le réel est un hoax d’extrême-droite”. Alors que ce dernier copine avec l’extrême-droite (sic), on comprend mieux sa position pour affirmer que les hoax sont finalement la vérité et que la vérité est un hoax. Ainsi, il n’y aurai pas de différences entre la vérité et le mensonge. Il s’agit d’une pensée particulièrement nihiliste.
Le Conseil des Ex-Musulmans de France (CEMF)
Suite à la publication de son premier livre (un autre livre serait en cour de rédaction), il a décidé de créer une organisation nommée Le Conseil des Ex-Musulmans de France (CEMF). C’est lors d’une conférence de presse, le 6 juillet 2013 qu’il a lancé officiellement son organisation qui est plus ou moins fantôme.
Une logique opportuniste
Dans une logique opportuniste, il ne fait aucune distinction concernant les groupuscules, l’objectif est de vendre son livre, ni plus ni moins. Dans son rôle du parfait athée, il est avant tout un bon capitaliste qui se vend sur sa page. Il fait des rappels réguliers et ses adeptes pour qu’ils achètent son livre. Ce n’est ni la Bible ou le Coran, pourtant diffusé régulièrement, ce livre pourrait prendre un caractère religieux. Le gourou vend, ses partisans s’exécutent et relai la propagande.
On pourra retrouver aussi sous cette forme-là :Pour trouver le livre =>
Depuis quelques temps, son compte est passé autrement, il a décidé d’investir Facebook à Facebook Mentions afin de débrider le nombre de vue, toujours autant de publicité gratuitement.
Qui est le traducteur de Waleed Al-Husseini ?

La présence du traducteur dans le cadre de la page de Waleed Al-Husseini est le cadenas qui permet de comprendre l’ensemble du problème. En effet, nul ne peut douter que Waleed n’était pas tout le temps derrière sa page facebook. Les textes édités et la maitrise de la langue française par Waleed mettaient en avant un paradoxe évident. Lors des conversations privées, nous discutons dans un anglais approximatif et un Français “google traduction”. L’évidence du raisonnement aboutit qu’il existe sur sa page et autour de lui : une équipe de traduction ou une personne traductrice.
Son livre a été traduit de l’arabe par Chawki Freiha.
Dans un colloque à l’Assemblée Nationale, on remarque que Myriam Blondel est sa traductrice. Cette militante d’extrême droite au fil des années a réussi à faire sa place au fil des années. En effet, les réseaux sociaux permettent aux populistes de se hisser en démagogue et en Tribun. En utilisant cet outil Myriam Blondel a pu ainsi de par les doctrines qu’elle utilise faire un rapprochement avec Waleed Al-Husseini. Ses idées ne sont que la suite et le prolongement d’un nationalisme voulant que la France reste éternelle. Elle prétexte tout de même lutter contre l’extrême droite et le FN. Sa double-nationalité ne facilite pas les choses, puisqu’elle s’en sert pour diffuser certaines idées.
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Pour son second livre, Waleed choisit une maison d’édition d’extrême-droite : Ring
On peut dire que les leçons en faveur du féminisme ne passent pas du tout, quand celui-ci fricote Marsault. Vous savez le dessinateur qui appelle aux massacres des personnes qui pensent différemment de lui, mais aussi au viol des féministes (Affaire Marsault vs Paye Ta Shnek) notamment lorsque sa page a été fermée par Facebook. Ce lynchage interroge, mais témoigne la beauferie et la haine des femmes par le dessinateur. Obscurantiste les voilà ! On peut dire que tout de même que cela ne dérange pas vraiment Waleed. Les droits de la femme ce n’est pas vraiment important pour ce dernier, et encore moins quand ce sont des gens de Gauche.
On notera que Laurent Obertone écrit également dans cette maison d’édition faisant un mémoire de défense concernant le massacre de masse sur l’île d’Utøya. Le terroriste Anders Behring Breivik avait abattu près de 70 personnes de sang-froid. On citera également des personnes comme Alain Bauer, Ghislain Gilberti, etc.
On notera également que Zineb El rhazoui est rentrée dans cette maison d’édition. L’attentat de Charlie Hebdo l’a plongé dans une voie dangereuse où la radicalisation obscurantiste ne peut qu’interroger.
Le mélange entre Islam, Islamisme, le musulmanodisme, le racisme et la xénophobie.
Son obsession n’est pas l’Islam politique, mais l’Islam de manière générale. À coup de slogan fallacieux comme on peut le voir ci-contre. Il s’agit du degré zéro en matière de critique constructive de la Religion. En effet, son raisonnement se porte notamment sur la construction d’un syllogisme. Plus particulièrement, il s’agit d’un sophisme.
Il tend à mettre sur le même plan les musulmans et les non-musulmans. En matière de discrimination, il affirme que lorsque les non-musulmans discriminent les musulmans, il s’agit du racisme. Depuis quand les musulmans forment une race ou ethnie ? Cela permettrait à Waleed d’affirmer qu’il s’agit d’un peuple ou autre chose. De ce fait, il le dit lui-même les organisations d’extrême droite et les groupuscules identitaires comme ses compagnons de Riposte Laïque (sic) comme une discrimination. Ensuite, lorsqu’un “musulman discrimine un non-musulman”, encore faut-il trouver la base de la discrimination. Mais le sophisme simpliste de Waleed s’arrête là. En recherche de notoriété, il affirme donc que toutes les discriminations des musulmans vis-à-vis ont pour responsabilité “l’Islam” enlevant la responsabilité individuelle de la personne qui le commet. Pire, il trouve même des moyens.
Ainsi, Waleed navigue sur une vague de discrimination montante pour surfer sur la vague de discrimination montante opposant les personnes entre-elles. Le symbole de la division est omniprésent.
On retrouvera ci-contre deux sophismes. Le premier sophisme est “Les musulmans sont ceux qui ont lu le Coran”, on pourrait remplacer par “les Chrétiens sont ceux qui ont lu la Bible”, “Les Juifs sont ceux qui ont lu la Torah”, “Les libéraux sont ceux qui ont lu Adam Smith”, “Les communistes sont ceux qui ont lu le Manifeste du Parti Communiste”, etc. Pourtant, beaucoup d’entre nous ont lu la Bible, le Coran, la Torah, Adam Smith, Marx. Donc je résume pour ma part en utilisant son argumentation : Une personne qui lit un livre philosophique soutient la philosophie qu’il a lu. Ainsi, je suis un Musulman-Juif-Chrétien-Libéral-Communiste. Autant dire que cela n’a ni queue, ni tête.
Le second point du sophisme se décrit ainsi : “Les islamistes sont ceux qui obéissent au Coran”, de la même manière, on pourrait dire que les “intégristes (chrétiens) sont ceux qui obéissent à la Bible”, “Les ultra-orthodoxes sont ceux qui obéissent à la Torah” (et les textes complémentaires), “Les extrémistes libéraux sont ceux qui appliquent la Richesse des Nations”, “Les communistes sont ceux qui appliquent le Manifeste du Parti Communiste”, etc. Ainsi, l’application d’une philosophie à partir d’une œuvre philosophique serait considérée comme extrémiste. Pourtant, autour de lui de nombreuses personnes appliquent ces pratiques sans pourtant être des extrémistes et des fous furieux. Les littéralistes lisent à lettre les écrits.
La question de l’interprétation d’une phrase, d’un texte ou d’un livre n’est de mise dans son analyse, car elle heurterait les esprits simples qui rôdent sur sa page. En effet, il ne met point en avant les différents courants au sein de l’Islam. Dans son sophisme enfantin, il considère que les mouvements libéraux islamiques qui sont progressistes et laïcs ne sont ni plus ni moins que des mouvements islamistes comme les frères musulmans ou Daesh.
Dans un post daté du 12/09/2015, il écrit ceci pour faire promouvoir son livre : “Permettra- t-il également aux lecteurs non-musulmans de prendre conscience du danger que constitue l’Islam pour la laïcité ? Favorisera-t-il leur compréhension des événements qui secouent le monde islamique pour mieux s’en prémunir ? ” (les mots ont été laissés ainsi). On comprend très vite que l’Islamisme est une fois de plus assimilé à l’Islam. Cette rhétorique ne peut-être celle d’un athée puisqu’il marginalise sans pour autant critiquer en profondeur. Sa position pose soulève d’autres questions.
Waleed Al-Husseini a-t-il été influencé par le Salafisme ?
L’éducation familiale est le premier des enseignements que reçoit une personne jusqu’à la période de l’adolescence. Cet héritage culturel non-visible s’adapte chez l’individu. La réaction de Waleed vis-à-vis de cela est la position d’opposition par rapport aux concepts de sa famille.
Pourtant, tout n’est pas fait d’opposition, il a gardé un élément majeur issu de son éducation, celle de l’interprétation des textes religieux. S’il ne fait pas de distinction entre les différents schismes, ce n’est pas forcément grave, cela démontre son inculture.
Le Fondamentalisme religieux n’autorise qu’une seule lecture du texte. La critique extrémiste du Fondamentalisme religieux n’accepte qu’une seule grille de lecture du texte en question
De plus, il convient de souligner la position que le fait de faire aucune différence entre l’athéïsme et la laïcité témoigne d’une vision particulièrement islamiste. En Palestine, des groupes comme le Hamas s’accordent sur son affirmation : “la laïcité, c’est l’athéïsme”. Une drôle de convergence des luttes.
La vision unique permet de couper court à tout débat. La lecture littérale s’oppose concrètement à l’herméneutique.
La lecture littérale d’un texte sans une prise de recul témoigne d’une vision sclérosée et bafouée, puisque cela prend au sens premier et cela vaut de caractère d’autorité. De ce fait, les extrapolations que l’on trouve sur tout les textes se résument par une vision simpliste et du populiste.
S’il condamne l’Islam Politique, on peut lui retoquer qu’il utilise les mêmes mécanismes pour fonder sa critique.
Waleed expose les personnes pour le lynchage public
Au niveau de sa réputation sur la toile, il est tout à fait normal du fait de son combat de recevoir différents commentaires qui sont souvent injurieux. Waleed connaît donc très bien le sentiment que cela fait d’être injurié à longueur de journée. De plus, on peut le considérer comme une personnalité publique.
En mettant en avant différentes personnes qui le harcèlent sur son mur sans masquer le visage et la dénomination de la personne, ce dernier se rabaisse énormément. Voulant dénoncer le phénomène dont il est victime, il commet une faute grave dont les conséquences peuvent très lourdes. En effet, il n’a pas conscience de la masse radicalisée et extrémiste qui le suit.
On prendra deux exemples pour argumenter le propos. Sur l’image ci-dessous, on voit un adolescent de 15-16 ans qui n’est pas forcément en âge de comprendre les subtilités de ce que Waleed affirme. Pourtant, Waleed en a bien connaissance qu’il s’agit d’un âge de construction de l’identité du futur adulte.
En France, il existe tout un ensemble de lois face aux menaces et sur la liberté d’expression (la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse).
Il publiera d’ailleurs les coordonnées du jeune homme pour bien insister de sa toute-puissance:
Les soutiens de Waleed Al-Husseini
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Son opposition à l’abatage traditionnelle
L’abatage rituel musulman est souvent décrié dans notre société. En effet, l’abatage rituel n’est autre que l’abatage traditionnel français. Dans l’expression, on parle bien du “cochon que l’on égorge”. La vidéo ci-dessous peut paraitre choquante, pourtant, c’est une réalité. Cela démontre l’absence de culture française.
Dans sa propre logique, il serait capable de considérer que la tradition française de l’égorgement des animaux serait finalement “hallal”. Cela lui permettrait de justifier l’une de ses théories que nous vivons dans une République “Islamiste”.
Considérer que l’égorgement est un acte musulman renvoie à la méconnaissance anthropologique de l’Humanité, je parle bien d’Humanité. De plus, dans l’ensemble des religions abrahamiques (sacrifice d’un mouton par Abraham à la place de Isaac), le mouton a un rôle important. Que cela soit à Pâques pour les chrétiens (le gigot d’agneau), l’Aïd pour les musulmans, la Pessah pour les Juifs, etc.
Plus particulièrement, il s’attaque à l’abattage Hallal qui dans sa théorie prépare les criminels à travers le sang qui sort de l’animal. En effet, il considère que le fait de tuer un animal, n’est que l’entraînement vers le djihadisme et l’islamisme. De ce fait, entre l’abatage et la monté du terrorisme, il y aurait un lien logique et subtil. Une chose qu’il n’a pas démontrée sur son propre site internet, ni de manière générale.
La Boucherie et les abattoirs français ne forment pas des apprentis djihadistes, car l’animal est électrocuté, puis ensuite est égorgé. Mais, selon le jeune homme, le sang de l’animal électrocuté et celui de l’animal décapité ne sont pas le même et de fait, leurs effets sur l’organisme.
Quoi qu’il en soit, la logique voudrait qu’il soit végétarien.
Waleed opposé à Charlie Hebdo
Waleed dénonce Charlie Hebdo de ne plus faire de Caricature de Mahommet. Pourtant, ne se rendant pas compte des séquelles que laisse une attaque terroriste de cette envergure, il condamne les survivants.
Il s’agit ni plus ni moins que d’une injure aux douze personnes assassinées sauvagement par l’État Islamique en France. D’autant que Laurent Sourisseau allias Riss a été directement victime de l’attaque. Il a survécu à l’attaque, à l’instar de Charb, de Cabu et des autres.
Riss affirme tout de même que “Nous avons caricaturé Mahomet pour défendre le principe qu’on peut dessiner tout ce qu’on veut. Mais il y a quelque chose de paradoxal : On nous demande d’exercer une liberté que personne n’ose exercer”.
Il affirme que les Islamistes ont gagné, mais le Journal est encore debout, le jeune rebelle a tort. Les Islamistes ont perdu. Il a du mal à le digérer. En effet, met-il en avant la mémoire des 12 personnes assassinées en avant ? Une personne est réellement morte, quand sa mémoire et son souvenir continue de se propager dans le futur. En refusant de nommer clairement les victimes en les nommant par un chiffre, il anesthésie ses adorateurs, puisqu’il efface doucement la mémoire avec approbation de ses lecteurs.
Waleed est prêt à tout pour déverser sa rancœur, quitte à piétiner sur les dépouilles des dessinateurs en questions, mais aussi des journalistes, des économistes et des Policiers. Dans une logique populiste et démagogique, il profite du refus du journal en refusant d’analyser les causes de son refus. De plus en matière de Dessin, le jeune Waleed pourrait à ce titre commencer des caricatures de Daesh.
Ainsi, les douze noms sont passés volontairement sous silence : Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro, Jean Cabut dit Cabu, Elsa Cayat, Stéphane Charbonnier dit Charb, Philippe Honoré dit Honoré, Bernard Maris, Ahmed Merabet, Mustapha Ourrad, Michel Renaud, Bernard Verlhac dit Tignous, Georges Wolinski.
Enfin, il affirme que “Faut-il encore rappeler que les crimes que Daesh commet sont directement inspiré des crimes commis par Mahomet?“. Or, ce ne sont pas les crimes qui sont inspirés par l’Islam, puisque le fanatisme religieux suit le littéralisme que nous avons cité plus haut.
Bien au contraire, le terrorisme islamiste se sert de l’Islam comme argument d’autorité pour perpétrer des massacres de toute sorte. Mais, est-ce dire que les terroristes s’inspirent de la vie de Mahomet pour perpétrer leurs massacres ? Ils s’inspirent de l’horreur de leur dogme totalitaire qui nie l’identité de la personne et la vie humaine pour commettre des attentats, des attaques, des enlèvements, etc.
Comme l’explique si bien dans chanson “l’opportuniste” de Jacques Dutronc, Waleed Al-Husseini retourne sa veste toujours de son côté. Après avoir condamner Charlie Hebdo ci-dessus, il s’est posté en avocat de ce dernier au nom des racialistes (qui sont très présents dans ses partisans et qui commentent également).
Sur la question du terroriste, silence radio sur l’attentat au Québec. Est-ce par ce que c’était un partisan du Front National et que ses derniers sont proches des idées de Waleed Al-Husseini ?
Waleed est opposé à la liberté d’enseignement
En France, l’école possède la liberté d’enseignement avec trois modes d’école : L’école publique, l’école privée sous contrat, et l’école privée hors contrat. De ce fait, les parents ont le choix de placer leurs enfants dans les écoles selon leur volonté. Pourtant, Waleed parle des écoles privées comme une aberration dans un pays laïc.
En effet, ce dernier considère que la liberté d’enseignement est une mesure opposée à la laïcité. Ces écoles ne nuisent pas à la laïcité, Waleed confond ainsi le public et le privé. Le liberticide souhaite donc fermer l’ensemble des écoles religieuses au nom de la liberté de religion, ce qui est illogique et témoigne de son raisonnement.
De plus, il existe le privé hors contrat et le privé sous-contrat. Le premier, l’école gère entièrement son organisation : salaire des instituteurs, gestion des bâtiments, gestion de la restauration, liberté totale dans le choix des programmes, possibilité de sélection des personnes, etc. Souvent, ce sont des écoles extrêmement chères. Le second est organisé par la Loi n°59-1557 du 31 décembre 1959 sur les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés connu sous le nom de la Loi Debré (un Homme politique souverainiste et chauvin).
Après cinq années d’exercice, un établissement d’enseignement privé hors contrat peut demander à être lié à l’État par un contrat qui peut être un contrat d’association ou, pour les écoles primaires ou spécialisées, un contrat simple. Ce contrat oblige l’établissement à accueillir les enfants sans distinction d’origine, d’opinion ou de croyance.
Tous les établissements privés, quelles que soient leurs relations avec l’État, sont soumis à un régime d’inspection.
S’agissant des enseignants, l’État prend à sa charge la rémunération de ceux qui exercent dans des classes sous contrat.
S’agissant des dépenses de fonctionnement des classes sous contrat, l’État et chaque collectivité territoriale sont tenus d’y participer dans les mêmes conditions qu’ils participent aux dépenses de fonctionnement des classes correspondantes dans les écoles et les établissements publics d’enseignement.
Or, l’abrogation de la Loi Debré est une mesure défendue par les défenseurs de la laïcité sans pour autant vouloir fermer les écoles privées. L’argent du privé va au privé, l’argent du public va au public. Il n’y a donc pas d’interaction entre les deux. Les écoles privées pourront continuer d’exister.
Sur la question du repli de certains vers leurs religions se traduisant par l’afflux massif dans des écoles privées religieuses, cela témoigne du discours communautariste rampant omniprésent sur l’ensemble de l’échiquier politique. Quant à l’enseignement musulman, s’il s’ouvre, c’est qu’il répond à une certaine demande. Tant que les réponses sur les questions qui motivent les parents à choisir le privé religieux au public ne seront pas résolues, alors il n’y aura point de débat.
Sur la question de l’éducation, sa rhétorique le pousse à l’imagination d’un complot musulman visant à interdire certains auteurs :
https://www.youtube.com/watch?v=Mxbxofqpbc0
Bonus :
Pour parer à toute accusation d’être une page « islamogauchiste », j’ai mis en conclusion de l’article, une chanson intitulée « les jardins d’Allah » du groupe Ludwig von 88. La magie de la culture permet une critique très profonde et satyrique de l’Islam, mais à aucun moment, il n’y a une volonté de nuire aux autres. Le refrain semble d’ailleurs très clair : « savoir s’il est grand, s’il déplace des montagnes » et « savoir s’ils viennent à lui châtier leur ignorance ». En une chanson, il fait référence au traditionnel « Allah u Akbar », dont on laisse le lecteur interpréter comme il le voudra tout comme la position du groupe « Ludwig Von 88 » à ce sujet. Dans la seconde partie, ceux qui « viennent à lui châtier leur ignorance » sont les islamistes. En une chanson, vous avez une critique de l’Islam et une façon de tourner complètement en ridicule les islamistes. Justement, ce genre de procédé apparaît plus convainquant et se situe à 1000 années-lumière du « combat » de Waleed Al-Husseini.