Manifestation contre l’état d’urgence, le 30/01/2015 à Paris
La manifestation contre l’état d’urgence et la déchéance de nationalité s’est déroulée sous une pluie battante et dans un calme tout à fait relatif. Le cordon policier se retrouvait proportionnel à la peur qu’entraîne la contestation contre l’état d’exception.
La marche partant de République jusqu’au Louvre s’est effectuée dans une cadence rapide.
Les manifestants ont demandé le retour au droit commun.
Seul 4 dossiers antiterroristes sont traités par le parquet antiterroriste de Paris. De même, les assignations à résidence diminuent, les perquisitions de l’exécutif s’essoufflent. Même la fermeture de mosquées avec la saisie de documents appelant au Djihad, entre dans le cadre de l’apologie du terrorisme. Près de cinquante personnes y sont poursuivis, un chiffre très faible également. La saisie d’armes de guerre concerne le grand banditisme.
La menace terroriste n’a que faire des régimes d’exception, puisque ce sont des nébuleuses. Plus la pression sera renforcée, plus les organisations seront professionnelles. Le droit commun devient l’état de droit, et non de la transformation en l’état du droit dont les dérives ont toujours été multiples dans l’histoire.
Les médias ont encore trouvé des raisons de sanctionner les manifestants en les marginalisant du fait d’écriture sur les banques. À défaut d’avoir des images exceptionnelles allant dans le sens que les personnes, ils ont trouvé ce qu’ils ont pu.
Je constate la présence d’organisations dont le discours ne peut-être toléré. Il prend la forme de discrimination vis-à-vis de “l’autre”. On compte l’antisémitisme comme une variable qui les rapproche : l’UJFP, l’AFPS, le BDS, le CCIF, le PIR, Sortir du Colonialisme. Leur présence au bon déroulement des manifestations nuit aux autres collectifs qui sont assimilés avec ces gens-là. Ces organisations se servent des manifestations pour dérouler leur programme de manière opportuniste. Qu’ils créent eux-mêmes leurs propres manifestations afin qu’ils se retrouvent entre eux !
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