Construisons un Mémorial pour les victimes du terrorisme !

Le mémorial pour les Victimes du Terrorisme en Israël
Le mémorial pour les Victimes du Terrorisme en Israël

Après les attentats terroristes au collège-lycée Ozar Hatorah (à Toulouse), à Charlie Hebdo, à l’Hypercasher, au Bataclan, au Petit Cambodge et au Carrillon, au Café Bonne Bière, au Belle équipe, au Casa Nostra, au Comptoir Voltaire, nous devons nous interroger collectivement sur l’avenir de la mémoire des victimes.

Dans ce contexte, replaçons clairement les choses, tout d’abord la Statue de la place de la République n’a pas pour vocation à être un lieu de commémoration, mais un lieu représentant l’allégorie de la République à travers la représentation de Marianne. La statue a été inaugurée en 1883. Il s’agit d’une œuvre de Léopold Morice. Les hauts-reliefs y racontent l’histoire de la construction Républicaine.

Ensuite, le rapport entre l’idée d’un mémorial sur la place de la République et la réalité d’un mémorial diffère. Les personnes se recueillant n’ont aucune envie ou volonté d’entretenir la Place. À tel point, qu’elle est devenue, un vrai champ de bataille, entre le papier mouillé, la cire renversée, les fleurs fanées et moisies. La place de la République n’est plus un lieu de mémoire, c’est devenu un dépotoir où les personnes refusent de reprendre leurs objets et faire du rangement. En effet, tout mémorial ou cimetière, cela nécessite un entretient. Trois semaines après les attentats, la Place de la République est tout sauf un lieu de mémoire,  mais un lieu de vie.

“Les morts ne sont vraiment morts que lorsque les vivants les ont oubliés” comme le souligne un proverbe malgache. Avec l’hommage actuel, dans six mois voir un an, tout le monde aura oublié l’existence même des attentats et donc des victimes. Face à cette possibilité importante que le souvenir disparaisse progressivement de la mémoire collective, une réponse collective doit être soumise.

L’action momentanée s’oppose à l’action dans la durée. Dans ce cadre, pour refuser l’oubli du nom de chaque victime du terrorisme et des futurs attentats, un mémorial se doit d’être battit sous souscription publique au nom du principe défendu par la majorité des français de l’union nationale et sacrée. De plus, des plaques doivent être posées sur les lieux des attentats. En effet, il est plus respectueux pour les victimes du terrorisme d’avoir leur nom dans un lieu où la République lui rend hommage, où les personnes peuvent se recueillir devant, tout au long de l’année.

On pourrait s’inspirer du Mémorial pour les victimes du terrorisme sur le mont Herzl à Jérusalem (voir photo).

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